Est libyen : Poursuites des opérations ponctuelles de l’ANP
le 13.06.14 | 10h00
Les opérations en Libye entrent dans leur deuxième semaine.
Très peu d’informations filtrent du terrain mais, selon nos sources, le contingent algérien se contente de sécuriser la bande frontalière sur une profondeur d’une centaine de kilomètres. L’aviation et la surveillance électronique rapportent les mouvements suspects immédiatement «traités» par les hélicoptères de combat et par les paras au sol. Il est à noter que des contacts soutenus ont lieu avec les tribus libyennes pour les rassurer et leur apporter un soutien militaire. Le maître-mot de l’opération est la stabilisation de l’Est libyen en évitant que les tribus isolées et vulnérables ne basculent dans le camp djihadiste ou qu’elles n’apportent un quelconque appui logistique aux terroristes qui écument la zone.
Autre mission : la destruction des capacités de ravitaillement en armes, carburant et eau des groupes djihadistes et l’occupation de l’espace afin de leur interdire de quitter le territoire libyen. La majorité des actions se déroulent dans la lointaine Benghazi, où les forces du général Haftar font face à une résistance au sol des milices islamistes et pilonnent la ville par les airs, l’aviation libyenne ayant prêté allégeance au général à la retraite. Sur le terrain, à l’Ouest, un convoi de l’armée libyenne a réussi à percer jusqu’à la frontière égyptienne.
Selon des sources locales, une force appartenant à la brigade de commandos de la marine égyptienne serait déjà sur place et effectuerait des opérations ciblées contre les milices djihadistes. Un escadron de F16 ayant été déployé dans la base aérienne de Sidi Barrani dans le gouvernorat de Matrouh, dans l’Ouest égyptien. La France, qui opère avec une force modeste mais reçoit l’appui de l’armée tchadienne, semble s’occuper des oasis du grand Sud libyen. Les Américains, quant à eux, déploient l’USS Bataan, un porte-hélicoptères avec à bord un peu moins de 2000 marines et membres des forces spéciales, qui mène, grâce à sa capacité de déploiement, une guerre ciblée sur le terrain.
Pour rappel, Alger a démenti toute information sur ces opérations, et, hier, une source anonyme du ministère de la Défense a nié, sur Echourouk, toute implication de l’ANP en Libye en réponse à nos révélations de l’édition de vendredi dernier.
Akram Kharief
El Watan
le 13.06.14 | 10h00
Les opérations en Libye entrent dans leur deuxième semaine.
Très peu d’informations filtrent du terrain mais, selon nos sources, le contingent algérien se contente de sécuriser la bande frontalière sur une profondeur d’une centaine de kilomètres. L’aviation et la surveillance électronique rapportent les mouvements suspects immédiatement «traités» par les hélicoptères de combat et par les paras au sol. Il est à noter que des contacts soutenus ont lieu avec les tribus libyennes pour les rassurer et leur apporter un soutien militaire. Le maître-mot de l’opération est la stabilisation de l’Est libyen en évitant que les tribus isolées et vulnérables ne basculent dans le camp djihadiste ou qu’elles n’apportent un quelconque appui logistique aux terroristes qui écument la zone.
Autre mission : la destruction des capacités de ravitaillement en armes, carburant et eau des groupes djihadistes et l’occupation de l’espace afin de leur interdire de quitter le territoire libyen. La majorité des actions se déroulent dans la lointaine Benghazi, où les forces du général Haftar font face à une résistance au sol des milices islamistes et pilonnent la ville par les airs, l’aviation libyenne ayant prêté allégeance au général à la retraite. Sur le terrain, à l’Ouest, un convoi de l’armée libyenne a réussi à percer jusqu’à la frontière égyptienne.
Selon des sources locales, une force appartenant à la brigade de commandos de la marine égyptienne serait déjà sur place et effectuerait des opérations ciblées contre les milices djihadistes. Un escadron de F16 ayant été déployé dans la base aérienne de Sidi Barrani dans le gouvernorat de Matrouh, dans l’Ouest égyptien. La France, qui opère avec une force modeste mais reçoit l’appui de l’armée tchadienne, semble s’occuper des oasis du grand Sud libyen. Les Américains, quant à eux, déploient l’USS Bataan, un porte-hélicoptères avec à bord un peu moins de 2000 marines et membres des forces spéciales, qui mène, grâce à sa capacité de déploiement, une guerre ciblée sur le terrain.
Pour rappel, Alger a démenti toute information sur ces opérations, et, hier, une source anonyme du ministère de la Défense a nié, sur Echourouk, toute implication de l’ANP en Libye en réponse à nos révélations de l’édition de vendredi dernier.
Akram Kharief
El Watan
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