Avec l’annonce officielle de la 4ème mandature de Bouteflika à la Présidence de la RADP, l’Algérie vient d’entrer de plain-pied dans le tragi-comique politique, de l’hilarité, à l’exception atténuée des vaudevilles politiques africains de naguère, du peu regretté empereur Bokassa ou de feu Mobutu Sézé Zekkou dont les miasmes et fantasmes sont un peu comparables et sûrement en deçà des divertimentos et caprices du sieur Bouteflika régnant. En pleine incubation césarienne aiguë. Nous voilà re-devenus la risée du monde entier.
Par M. Abassa
Mais où sont donc les hommes de ce pays ?
Oui, en plein et vrai délire césarien sans en avoir ni l’envergure, ni la prestance ni l’audace de l’éponyme. Bouteflika, faut-il le rappeler, n’a jamais eu de Rubican ni de ruisseau à franchir. Tout juste de glauques caniveaux de Hammam ou le petit et chétif Cheliff, à sec en juillet, et, aussi, des petits et minables complots ourdis et assistés par et pour autrui ; la France gaullienne, pour ne pas la citer, étant toujours là. Bouteflika comme Boumediene du reste, n’ont pas tiré un seul coup de feu en terre algérienne.
Donc à sa naissance politique, le petit sieur Bouteflika c’est à peine un petit craintif et pusillanime à l’excès, zazou frimeur et insignifiant d’Oujda, trop vite arrivé à la réussite et à la gloire ; sans mérite et sans honneur disent ses proches. Juste un petit couteau parmi tant d’autres levés dans le dos de la révolution algérienne naissante. De la petite trahison dans ses premiers kilomètres politiques et déjà le jeune homme Boutef s’adonnait à la boulitique à peine éclos du cocon Boumediene. Abane étant déjà passé en perte et profit, étranglé dans une ferme du clan, liquidé et enterré en héros national par le mensonge arrangé ; avec les hommages et les hontes que l’on sait. Honte redite et rappelée aux étrangleurs connus du grand Abane Ramdhane : Boussouf, Boumediene, Krim et Bouteflika compris, dont les malédictions récurrentes frappent encore et toujours ce pays. Encore et toujours sous l’emprise de ces étrangleurs et de leurs héritiers tenaces actuels ; Bouteflika, la dernière des crasses et des malédictions suprêmes qui frappent et salissent encore l’Algérie et ses enfants authentiques. Bouteflika, l’intrus et l’usurpateur, juge, emprisonne et exile les authentiques enfants de ce pays, lui le zazou coopérant apatride qui a tout pris de l’Algérie sans jamais rien lui apporter ; sauf les malheurs et la rapine massive. Avec sa bande de voraces et de mafieux, Chakib Khelil en tête, il a pillé et vandalisé l’Algérie de part en part. En totale impunité et, avec son 4ème mandat, il veut continuer dans cette même obstination du pillage organisé sous la direction de la franc-maçonnerie et du maître d’œuvre invisible, le Mossad.
Mes frères, mes sœurs, montrez-moi la direction de l’Algérie propre, de l’Algérie saine parce que là où je vais, là où je m’arrête et aussi loin que porte mon regard, là où je me pose pour écouter et entendre, je ne rencontre que des Algérie sales, perdues, naufragées, polluées, atteintes où chaque jeune me dit avec sa propre colère, ses trippes, aide-moi à partir, à quitter ce bled de merde qui m’empêche de vivre, de respirer, d’aimer et d’être aimé. Et c’est vrai ; les jeunes n’acceptent plus, ne supportent plus la norme abrutissante et détruisante du clan régnant.
Dans son cas inégalé, Bouteflika, mieux et pire que Benali dont il fut l’admirateur, avec ses folles performances en termes de gestion loufoque d’un pays et d’une société, dépasse de bien loin les errements et égarements de tous les rois Ubu réunis. Cet individu, doté de tous les pouvoirs discrétionnaires attachés à sa fonction surdimensionnée, par lui dessinée, c'est-à-dire ceux d’un empereur coopérant. Il n’en a et n’en fait à présent qu’à sa tête et ses oreilles qu’il n’a plus.
Il se dit avec détails et précision que Bouteflika n’est Bouteflika que cinq minutes par jour. Le reste du temps, il parle et sermonne ses bretelles, se réunit en égal avec Boumediene et, comme Bourguiba, parle à De Gaulle en haussant le ton. Et comme tout être atteint qui ne gère plus ses humanités essentielles, sorti de ses cinq minutes de lucidité, il confond décret et banane, le jour et la nuit, la cravate et ses bretelles, la frite et le Mardoud. C’est pourquoi, la télévision publique du clan et de la tribu régnante ont toujours évité de le montrer plus de quarante secondes, hors de son état ordinaire, emmailloté comme souvent dans un lugubre costume trois pièces, cravate en saillie, auparavant confondu par lui-même à une frite présidentielle. Une vraie pathologie bourguibienne, mais en pire ; le mauvais cinéma algérien en plus. Avec cette différence essentielle que Bourguiba, lui, montré moins bien qu’un président et un peu mieux qu’un singe, fut enfermé et neutralisé non pour un délirium trémens dû à sa griserie politique, mais pour un délirium tout court qui lui a fait confondre la Tunisie à sa personne et à ses divagations de petit et minable despote. Bouteflika le plagie en pire en ce moment en confondant et fusionnant sa personne, sa famille, son clan de malfrats inassouvis à l’Algérie et à tous les pouvoirs qui en émanent ; y compris le pouvoir divin dont il se revendique, publiquement, dans ses lubies mystiques délirantes, l’unique et seul dépositaire. Dieu m’a élu, moi et moi seul dit-il dans ses convictions d’illuminé mystique. Comme Israël, Bouteflika se croit et se dit l’élu unique de Dieu pour occuper des pouvoirs, des territoires et des espaces qui ne sont pas les siens. Tout comme il se le disait déjà en privé, l’élu d’une baraka maternelle, du temps où il était encore lucide et en possession de ses moyens de petit facho dormant. Il y a déjà longtemps. C’était le temps où il servait le thé et tout le reste à Boumediene ; son maître et mentor ; infant et préféré du premier Ubu algérien ; Boumediene, première source de nos malheurs essentiels.
Par M. Abassa
Mais où sont donc les hommes de ce pays ?
Oui, en plein et vrai délire césarien sans en avoir ni l’envergure, ni la prestance ni l’audace de l’éponyme. Bouteflika, faut-il le rappeler, n’a jamais eu de Rubican ni de ruisseau à franchir. Tout juste de glauques caniveaux de Hammam ou le petit et chétif Cheliff, à sec en juillet, et, aussi, des petits et minables complots ourdis et assistés par et pour autrui ; la France gaullienne, pour ne pas la citer, étant toujours là. Bouteflika comme Boumediene du reste, n’ont pas tiré un seul coup de feu en terre algérienne.
Donc à sa naissance politique, le petit sieur Bouteflika c’est à peine un petit craintif et pusillanime à l’excès, zazou frimeur et insignifiant d’Oujda, trop vite arrivé à la réussite et à la gloire ; sans mérite et sans honneur disent ses proches. Juste un petit couteau parmi tant d’autres levés dans le dos de la révolution algérienne naissante. De la petite trahison dans ses premiers kilomètres politiques et déjà le jeune homme Boutef s’adonnait à la boulitique à peine éclos du cocon Boumediene. Abane étant déjà passé en perte et profit, étranglé dans une ferme du clan, liquidé et enterré en héros national par le mensonge arrangé ; avec les hommages et les hontes que l’on sait. Honte redite et rappelée aux étrangleurs connus du grand Abane Ramdhane : Boussouf, Boumediene, Krim et Bouteflika compris, dont les malédictions récurrentes frappent encore et toujours ce pays. Encore et toujours sous l’emprise de ces étrangleurs et de leurs héritiers tenaces actuels ; Bouteflika, la dernière des crasses et des malédictions suprêmes qui frappent et salissent encore l’Algérie et ses enfants authentiques. Bouteflika, l’intrus et l’usurpateur, juge, emprisonne et exile les authentiques enfants de ce pays, lui le zazou coopérant apatride qui a tout pris de l’Algérie sans jamais rien lui apporter ; sauf les malheurs et la rapine massive. Avec sa bande de voraces et de mafieux, Chakib Khelil en tête, il a pillé et vandalisé l’Algérie de part en part. En totale impunité et, avec son 4ème mandat, il veut continuer dans cette même obstination du pillage organisé sous la direction de la franc-maçonnerie et du maître d’œuvre invisible, le Mossad.
Mes frères, mes sœurs, montrez-moi la direction de l’Algérie propre, de l’Algérie saine parce que là où je vais, là où je m’arrête et aussi loin que porte mon regard, là où je me pose pour écouter et entendre, je ne rencontre que des Algérie sales, perdues, naufragées, polluées, atteintes où chaque jeune me dit avec sa propre colère, ses trippes, aide-moi à partir, à quitter ce bled de merde qui m’empêche de vivre, de respirer, d’aimer et d’être aimé. Et c’est vrai ; les jeunes n’acceptent plus, ne supportent plus la norme abrutissante et détruisante du clan régnant.
Dans son cas inégalé, Bouteflika, mieux et pire que Benali dont il fut l’admirateur, avec ses folles performances en termes de gestion loufoque d’un pays et d’une société, dépasse de bien loin les errements et égarements de tous les rois Ubu réunis. Cet individu, doté de tous les pouvoirs discrétionnaires attachés à sa fonction surdimensionnée, par lui dessinée, c'est-à-dire ceux d’un empereur coopérant. Il n’en a et n’en fait à présent qu’à sa tête et ses oreilles qu’il n’a plus.
Il se dit avec détails et précision que Bouteflika n’est Bouteflika que cinq minutes par jour. Le reste du temps, il parle et sermonne ses bretelles, se réunit en égal avec Boumediene et, comme Bourguiba, parle à De Gaulle en haussant le ton. Et comme tout être atteint qui ne gère plus ses humanités essentielles, sorti de ses cinq minutes de lucidité, il confond décret et banane, le jour et la nuit, la cravate et ses bretelles, la frite et le Mardoud. C’est pourquoi, la télévision publique du clan et de la tribu régnante ont toujours évité de le montrer plus de quarante secondes, hors de son état ordinaire, emmailloté comme souvent dans un lugubre costume trois pièces, cravate en saillie, auparavant confondu par lui-même à une frite présidentielle. Une vraie pathologie bourguibienne, mais en pire ; le mauvais cinéma algérien en plus. Avec cette différence essentielle que Bourguiba, lui, montré moins bien qu’un président et un peu mieux qu’un singe, fut enfermé et neutralisé non pour un délirium trémens dû à sa griserie politique, mais pour un délirium tout court qui lui a fait confondre la Tunisie à sa personne et à ses divagations de petit et minable despote. Bouteflika le plagie en pire en ce moment en confondant et fusionnant sa personne, sa famille, son clan de malfrats inassouvis à l’Algérie et à tous les pouvoirs qui en émanent ; y compris le pouvoir divin dont il se revendique, publiquement, dans ses lubies mystiques délirantes, l’unique et seul dépositaire. Dieu m’a élu, moi et moi seul dit-il dans ses convictions d’illuminé mystique. Comme Israël, Bouteflika se croit et se dit l’élu unique de Dieu pour occuper des pouvoirs, des territoires et des espaces qui ne sont pas les siens. Tout comme il se le disait déjà en privé, l’élu d’une baraka maternelle, du temps où il était encore lucide et en possession de ses moyens de petit facho dormant. Il y a déjà longtemps. C’était le temps où il servait le thé et tout le reste à Boumediene ; son maître et mentor ; infant et préféré du premier Ubu algérien ; Boumediene, première source de nos malheurs essentiels.
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