Bonjour, un acte ignoble a été commis par des anciens repentis reconverti en kidnappeur, pour une poignée de dinars, cet enfant a été amputé des deux reins et du coeur. Des enfants innocents sont sacrifiés sur l'autel de la concorde civile qui amnistie des tueurs sanguinaires par milliers.
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Un fait gravissime en Algérie, s’est passé avant-hier, dans la commune de Bouzaréah, un quartier niché sur les hauteurs d’Alger. L’enfant de huit ans, kidnappé à la sortie de l’école, il y a de cela une semaine, a été retrouvé mort...
Son corps, complètement mutilé -ses deux reins et son cœur ont été arrachés probablement pour servir de trafic d’organes-, a été retrouvé gisant dans la forêt de Bouchaoui. Ses ravisseurs ont pris le soin macabre de recoudre les parties ouvertes.
A l’annonce de cette triste nouvelle, celle-ci a créé une grande psychose parmi les habitants de cette commune et les parents d’élèves qui craignent pour leurs enfants. Malgré une campagne d’affichage agressive -les bus, les commerces et les lieux publics ont été totalement investis par des affichettes montrant la photo de l’enfant-, ses ravisseurs sont malheureusement passés à l’acte ignoble en le mutilant d’une façon atroce, et ce, pour quelques centaines de milliers de dinars.
Le phénomène qui commence à prendre de l’ampleur inquiète fortement les parents d’élèves qui ne comprennent pas comment cela aurait pu se développer malgré la présence des policiers aux alentours des établissements scolaires.
Les services de sécurité, qui ne disposent pas de statistiques précises, attribuent ces actes à certains terroristes repentis qui ont versé dans le banditisme. Il s’agirait donc de l’une des conséquences d’une décennie de sang. Ce n’est pas tout.
Si certains kidnappings peuvent être facilement attribués à des groupes terroristes en quête d’argent au vu des personnes ciblées, d’autres suscitent en revanche moult interrogations. Des spécialistes du dossier n’excluent pas l’existence de réseaux de trafic d’organes connectés avec d’autres à l’étranger qui se font du beurre sur le dos des Algériens sans qu’ils soient inquiétés.
Cette hypothèse peut être plausible si l’on tient compte des cas de personnes -souvent des enfants- kidnappées et qui n’ont plus jamais réapparu ou qui ont été retrouvés par la suite dans un coin perdu sans vie, mais surtout amputées de certains de leurs organes. En l’absence d’enquêtes policières sérieuses qui peuvent faire éclater la vérité sur ce phénomène, toutes les pistes demeurent possibles. Les Algériens restent ainsi toujours en quête de la sécurité perdue depuis une quinzaine d’années.
Hocine Adryen
3 octobre 2006. La Voix de L’Oranie
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Un fait gravissime en Algérie, s’est passé avant-hier, dans la commune de Bouzaréah, un quartier niché sur les hauteurs d’Alger. L’enfant de huit ans, kidnappé à la sortie de l’école, il y a de cela une semaine, a été retrouvé mort...
Son corps, complètement mutilé -ses deux reins et son cœur ont été arrachés probablement pour servir de trafic d’organes-, a été retrouvé gisant dans la forêt de Bouchaoui. Ses ravisseurs ont pris le soin macabre de recoudre les parties ouvertes.
A l’annonce de cette triste nouvelle, celle-ci a créé une grande psychose parmi les habitants de cette commune et les parents d’élèves qui craignent pour leurs enfants. Malgré une campagne d’affichage agressive -les bus, les commerces et les lieux publics ont été totalement investis par des affichettes montrant la photo de l’enfant-, ses ravisseurs sont malheureusement passés à l’acte ignoble en le mutilant d’une façon atroce, et ce, pour quelques centaines de milliers de dinars.
Le phénomène qui commence à prendre de l’ampleur inquiète fortement les parents d’élèves qui ne comprennent pas comment cela aurait pu se développer malgré la présence des policiers aux alentours des établissements scolaires.
Les services de sécurité, qui ne disposent pas de statistiques précises, attribuent ces actes à certains terroristes repentis qui ont versé dans le banditisme. Il s’agirait donc de l’une des conséquences d’une décennie de sang. Ce n’est pas tout.
Si certains kidnappings peuvent être facilement attribués à des groupes terroristes en quête d’argent au vu des personnes ciblées, d’autres suscitent en revanche moult interrogations. Des spécialistes du dossier n’excluent pas l’existence de réseaux de trafic d’organes connectés avec d’autres à l’étranger qui se font du beurre sur le dos des Algériens sans qu’ils soient inquiétés.
Cette hypothèse peut être plausible si l’on tient compte des cas de personnes -souvent des enfants- kidnappées et qui n’ont plus jamais réapparu ou qui ont été retrouvés par la suite dans un coin perdu sans vie, mais surtout amputées de certains de leurs organes. En l’absence d’enquêtes policières sérieuses qui peuvent faire éclater la vérité sur ce phénomène, toutes les pistes demeurent possibles. Les Algériens restent ainsi toujours en quête de la sécurité perdue depuis une quinzaine d’années.
Hocine Adryen
3 octobre 2006. La Voix de L’Oranie
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