Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Obsèques de Mustapha Zitouni sans la présence du président de la FAF

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Obsèques de Mustapha Zitouni sans la présence du président de la FAF



    L’ancien footballeur international algérien, qualifié de “légende du football”, Mustapha Zitouni (à gauche sur la photo) qui est mort dimanche 5 janvier à l’âge de 85 ans à Nice, des suites d’une longue maladie, a été enterré ce mercredi à 15h00, au carré musulman du cimetière de l’est à Nice.

    L’enterrement a eu lieu en présence de ses anciens coéquipiers de l’équipe du FLN, Mohamed Soukane, Amar Rouai, Mohamed Maouche ainsi que du Consul algérien à Nice, Ali Redjal.

    Il est à retenir que le président de la Fédération Algérienne de Football (FAF) n’a pas estimé nécessaire de se déplacer pour assister à l’enterrement ni d’ailleurs aucun autre représentant de la Fédération.

    Autre absence remarquée, aucun représentant du ministère de la jeunesse et des sports n’était présent à la cérémonie funéraire. Triste constat, surtout lorsqu’on sait que ces joueurs de la trempe de Zitouni, Bentifour, Mekhloufi, Ouliken, Laribi, Kermali, Boubeker…avaient porté haut et fort l’emblème national pendant la Révolution dans le monde entier en faisant à chaque fois sensation par un jeu individuel et collectif qui a enchanté les foules dans des stades archi-pleins.

    Alors que la presse française et même européenne n’a pas tari d’éloges sur ce “défenseur rugueux et puissant”, le mépris affiché par les autorités du sport en Algérie est tout simplement grotesque.

    Une légende du football

    Mustapha Zitouni, né à Alger le 19 octobre 1928, faisait partie des dix joueurs de première et deuxième divisions françaises qui ont choisi de partir en clandestinité, en avril 1958, pour former la première équipe de football d’Algérie, quatre ans avant l’indépendance du pays, à l’appel du Front de libération nationale (FLN).

    En club, Mustapha Zitouni a notamment défendu les couleurs de l’AS Cannes (1953-1954) et de l’AS Monaco (1954-1958) rappelle le club monégasque sur son site.

    La disparition de ce défenseur central, rugueux et athlétique, qui faisait partie des meilleurs à ce poste du football français des années 1950, remet en mémoire l’épisode de la fuite des joueurs algériens, en avril 1958, pour former une équipe du FLN en pleine guerre d’Algérie.

    Considéré comme un des piliers de l’équipe, “il fut également sélectionné à quatre reprises en équipe de France, mais son aventure personnelle prit une tout autre direction en 1958, quand il décida de rejoindre l’équipe nationale du FLN”. Un engagement qui “brisa sa carrière française et le priva de la Coupe du Monde 1958″, mais qui fit de lui “une vraie légende du football algérien”, souligne l’AS Monaco.

    En compagnie notamment des internationaux français Mekhloufi, Ben Tifour et Brahimi, Mustapha Zitouni a porté le maillot des Fennecs “près de cent fois” dans cette sélection de l’Algérie indépendante, non reconnue par la fédération internationale de football (Fifa).

    Au moment de sa défection qui avait suscité une vive émotion dans l’opinion publique française, ce défenseur venu tard au professionnalisme avait, selon les commentateurs de l’époque, supplanté le grand Robert Jonquet en vue de la Coupe du monde de 1958 en Suède.

    Il gagna sa première cape en équipe de France à 30 ans lors d’un match contre la Hongrie (0-2) le 6 octobre 1957. Quelques mois plus tard, sa prestation devant Di Stefano lors d’un France-Espagne (2-2) fut telle que le Real Madrid lui déroula un pont d’or pour l’engager.

    Mais en avril de cette année-là, peu avant de jouer avec les Bleus contre la Suisse, Zitouni abandonna donc ses ambitions sportives pour quitter Monaco de nuit et répondre à l’appel du FLN.

    Il termina sa carrière de joueur en 1967 au RC Kouba, club qu’il entraîna avant de diriger d’autres formations algériennes puis libyennes. Il s’installa ensuite à Nice où il travailla pour la compagnie aérienne Air Algérie.

    Dernière modification par ahras, 09 janvier 2014, 01h20.

  • #2
    Peut etre qu'il n'avait aps le visa

    Commentaire


    • #3
      Mais en avril de cette année-là, peu avant de jouer avec les Bleus contre la Suisse, Zitouni abandonna donc ses ambitions sportives pour quitter Monaco de nuit et répondre à l’appel du FLN.
      Le FLN qu'a connu monsieur Zitouni n'est plus , ce n'est pas le même .

      Commentaire

      Chargement...
      X