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Pas de quatrième mandat pour Bouteflika ?

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    ALGÉRIE
    Pas de quatrième mandat pour Bouteflika ?


    Le projet d'une révision du texte constitutionnel pour permettre au président sortant, Abdelaziz Bouteflika, d'être candidat à la prochaine présidentielle, qui doit se tenir en avril, semble désormais abandonné.


    Le président Abdelaziz Bouteflika lors de sa récente hospitalisation à Paris, le 11 juin 2013 -AFP/Algerian Press Service (APS)
    La confirmation vient après de longs mois de doute. Le projet de la révision de la Constitution, cher au président Abdelaziz Bouteflika, n'aura finalement pas lieu [il s'agirait d'introduire un poste de vice-président pour permettre à Bouteflika de présenter sa candidature dans le cadre d'un ticket avec un vice-président à ses côtés pour animer la campagne électorale]. Du moins pas avant l'élection présidentielle d'avril prochain. Tout porte à le croire en tout cas, d'autant plus que la période préélectorale débutera dans une dizaine de jours avec la convocation du corps électoral. Même les partisans de cette révision, en particulier le secrétaire général du Front de libération nationale [FLN, le parti au pouvoir] Amar Saâdani, avaient perdu tout espoir de voir ce projet se concrétiser avant la fin de l'année dernière.

    Depuis la dernière réunion du Conseil des ministres [le 30 décembre], ils font profil bas. Ils ne trouvent aucune explication à cette annulation ou ce report d'un projet pour lequel une commission de plusieurs magistrats a travaillé, des semaines durant. Bouteflika a-t-il mis ce projet sous le coude ? Pourquoi a-t-il décidé de surseoir à cette révision ? Son état de santé est-il à l'origine de cette décision ?

    Les observateurs de la scène nationale et des responsables des partis politiques penchent plutôt pour cette dernière raison. "On ne peut pas dire que le projet est abandonné. Si le texte est prêt, Bouteflika n'a pas besoin de beaucoup de temps pour le faire passer. Mais le problème réside dans sa capacité physique et son état de santé qui ne cesse de s'aggraver", explique Rachid Grim, politologue.

    Différends au sein du pouvoir

    Rappelant tous les scénarios avancés en automne dernier concernant notamment la prorogation du mandat actuel et la désignation d'un vice-président, il estime que "le chef de l'Etat n'est plus en mesure d'aller vers un quatrième mandat". "Son clan jouait sur le facteur temps en espérant une amélioration de son état de santé. Ce n'est plus le cas. Du coup, tous les scénarios sont tombés à l'eau. Maintenant, le pouvoir pense à un candidat de consensus qui protégera le clan et qui fera pérenniser le système algérien", soutient-il.

    Le président du Mouvement de la société pour la paix [MSP, parti islamiste], Abderrazak Makri, un des partis qui exigent le report de la révision de la Constitution, pense également que la maladie du président est l'une des raisons qui ont amené le pouvoir à revoir sa stratégie concernant cette question. Mais elle n'est pas la seule. Selon lui, les exigences de l'opposition pourraient aussi être l'un des éléments qui ont donné à réfléchir aux tenants du pouvoir. "Mais l'élément le plus plausible est l'existence de différends au sein du pouvoir sur des points essentiels, tels que le poste de vice-président. Je pense qu'ils (les responsables du pouvoir) n'ont pas eu assez de temps pour se mettre d'accord", explique-t-il.

    Abderrazak Makri évoque aussi l'hésitation du président à se présenter pour un quatrième mandat. "S'il avait apporté quelques modifications à la Constitution, c'est pour lui-même et pour son quatrième mandat. Mais, à force d'hésiter, il a perdu beaucoup de temps. Maintenant, il est trop tard pour aller vers cet acte politique très important", soutient-il, précisant que la révision de la Constitution nécessite un consensus résultant d'un débat de société.

    Coup d'Etat constitutionnel

    Pour sa part, le président de Jil Jadid [nouvelle génération], Soufiane Djilali, parle de craintes du président Bouteflika de ne pas pouvoir convaincre la majorité des députés d'adopter son projet. "Je pense que Bouteflika n'avait pas l'assurance de contrôler la majorité du Parlement. De mon point de vue, il y a un certain nombre de députés de l'opposition et même du FLN implosé qu'il ne contrôle plus. Il a peur d'affronter le Parlement dans toute sa composante et il a échoué dans son entreprise de faire un coup d'Etat", lance-t-il. Selon lui, Abdelaziz Bouteflika sait aussi que la majorité de ceux qui veulent imposer un quatrième mandat "sont aussi capables de retourner leur veste plus vite que leur ombre".

    http://www.courrierinternational.com...our-bouteflika



    y'a na marre de cette merde vivement qui nous laisse tranquille et je lui souhaite bon rétablissement par respect de l homme laisse l’Algérie ya dine zah

  • #2
    le 4 ieme mandat que de la poudre aux yeux ..

    Un appât pour occuper les clowns et les charognards

    les cartes ont été joué à l avance .....
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire


    • #3
      Un peu de patience, ce ne sera plus très long.

      Mais c'est vrai que ces gens ne veulent pas lâcher l'Algérie. Ils vont bien devoir pourtant.

      Vivement que l'on revienne à la limite des deux mandats que l'on n'aie plus à vivre ce genre de scénario.

      Commentaire

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