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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière semble prendre le taureau par les cornes pour en finir avec la gestion anarchique et catastrophique des structures hospitalières.
Après les mises en garde du ministre du secteur en direction des directeurs des hôpitaux, lesquels ont été sommés de veiller personnellement à suivre la feuille de route de leurs établissements respectifs, le département de Abdelmalek Boudiaf vient d’«inviter» les mêmes responsables à «une mise à niveau» de leurs compétences.
Le ministère lance, en effet, à partir du 13 janvier, et ce, pour une durée de six mois, un programme de formation continue en management des établissements hospitaliers au profit des gestionnaires et des professionnels des structures du secteur de la santé. Ce programme, destiné dans un premier temps à «renforcer et actualiser» les compétences des directeurs des hôpitaux, sera assuré par des experts nationaux, a précisé, hier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la tutelle, le directeur de la formation, le professeur Moussa Arada.
«Après les directeurs, ça sera le tour des sous-directeurs, et ça sera par la suite tout le personnel des structures de la santé publique qui sera concerné par cette actualisation des connaissances», précisera le conférencier.
Si le nouveau patron de la santé n’a eu de cesse, lors de ces dernières sorties sur le terrain, de diagnostiquer des «lacunes et des failles» dans les établissements hospitaliers, le professeur Moussa Arada parle carrément d’un véritable problème de gestion des hôpitaux. «La gestion de nos hôpitaux est insuffisante, ils ne sont pas producteurs de soins», estime ce professionnel, soulignant qu’«il y a un manque de coordination entre tous les intervenants dans ces structures». Et d’ajouter : «On ne peut plus accepter la médiocrité. Si vous voulez vous enrichir, ce n’est pas dans la médecine», lâche-t-il. Apparemment, le département d’Abdelmalek Boudiaf semble décidé à mettre de l’ordre dans le secteur pour rétablir la notion de service public. «Désormais, nous devrons faire en sorte que les prestations soient assurées, c’est pour cela qu’il faut se pencher sur une meilleure gestion des structures de la santé», estime le professeur Arada.
Selon ce dernier, «les structures en nombre et en équipement existent, mais il nous faut rentabiliser ces moyens». Pour ce faire, il insistera sur l’importance de la formation des ressources humaines, car «la formation, c’est le point nodal de tout développement».
A noter que ce programme de formation va comprendre des thèmes sur, entre autres, l’introduction à l’étude de droit, la gestion financière et comptable, la gestion des ressources humaines et le management des services publics de la santé.
Rabah Beldjenna- El Watan
Après les mises en garde du ministre du secteur en direction des directeurs des hôpitaux, lesquels ont été sommés de veiller personnellement à suivre la feuille de route de leurs établissements respectifs, le département de Abdelmalek Boudiaf vient d’«inviter» les mêmes responsables à «une mise à niveau» de leurs compétences.
Le ministère lance, en effet, à partir du 13 janvier, et ce, pour une durée de six mois, un programme de formation continue en management des établissements hospitaliers au profit des gestionnaires et des professionnels des structures du secteur de la santé. Ce programme, destiné dans un premier temps à «renforcer et actualiser» les compétences des directeurs des hôpitaux, sera assuré par des experts nationaux, a précisé, hier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la tutelle, le directeur de la formation, le professeur Moussa Arada.
«Après les directeurs, ça sera le tour des sous-directeurs, et ça sera par la suite tout le personnel des structures de la santé publique qui sera concerné par cette actualisation des connaissances», précisera le conférencier.
Si le nouveau patron de la santé n’a eu de cesse, lors de ces dernières sorties sur le terrain, de diagnostiquer des «lacunes et des failles» dans les établissements hospitaliers, le professeur Moussa Arada parle carrément d’un véritable problème de gestion des hôpitaux. «La gestion de nos hôpitaux est insuffisante, ils ne sont pas producteurs de soins», estime ce professionnel, soulignant qu’«il y a un manque de coordination entre tous les intervenants dans ces structures». Et d’ajouter : «On ne peut plus accepter la médiocrité. Si vous voulez vous enrichir, ce n’est pas dans la médecine», lâche-t-il. Apparemment, le département d’Abdelmalek Boudiaf semble décidé à mettre de l’ordre dans le secteur pour rétablir la notion de service public. «Désormais, nous devrons faire en sorte que les prestations soient assurées, c’est pour cela qu’il faut se pencher sur une meilleure gestion des structures de la santé», estime le professeur Arada.
Selon ce dernier, «les structures en nombre et en équipement existent, mais il nous faut rentabiliser ces moyens». Pour ce faire, il insistera sur l’importance de la formation des ressources humaines, car «la formation, c’est le point nodal de tout développement».
A noter que ce programme de formation va comprendre des thèmes sur, entre autres, l’introduction à l’étude de droit, la gestion financière et comptable, la gestion des ressources humaines et le management des services publics de la santé.
Rabah Beldjenna- El Watan