La rencontre tripartite gouvernement-UGTA-patronat, consacrée au développement de l’économie et de l’entreprise, a ouvert ses travaux ce matin à Alger. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a prononcé une allocution d’ouverture axée sur l’état de l’économie nationale dans le contexte international instable actuellement et qui n’est pas sans conséquences sur notre pays, a-t-il fait observer. Il a souligné l’urgence de sortir de la situation – qui a atteint un seuil critique, a-t-il dit – de trop grande dépendance à l’égard des hydrocarbures en allant vers la diversification de l’économie.
«La réindustrialisation de l’Algérie doit être obligatoirement le moteur d’une croissance forte et saine qui nous permettra de créer de la richesse et notamment de l’emploi durable et participer ainsi au PIB, au moins, à hauteur de 10%», a-t-il déclaré. Il s’agit de créer une base industrielle de grande ampleur. Reconnaissant que cette mission dont l’ensemble des acteurs économiques sont investis est «difficile et complexe», le Premier ministre a estimé que «c’est à ce seul prix que nous pourrons effectivement sortir de ce cercle infernal de la dépendance des hydrocarbures». Il a mis en garde contre le risque de focaliser sur le marché intérieur, l’économie autocentrée n’étant pas la solution. Il faut sortir les entreprises publiques de l’emprise de l’administration. Le Premier ministre appelle à faire émerger des champions dans les créneaux où on des atouts comme la pétrochimie et la sous-traitance industrielle.
La nouvelle économie à bâtir répondra aux critères de performance et de rentabilité, et visera à consolider la politique sociale et à réduire les inégalités. Il a souligné le rôle de l’Etat dans la régulation, l’arbitrage et l’orientation stratégique, et garant des intérêts de la communauté nationale. Concernant le privé, ce n’est pas un mal nécessaire, mais un bien indispensable, a-t-il fait remarquer, appelant à ne pas limiter son rôle à certains créneaux. Il rappelle que les entrepreneurs privés ont reçu 52% des crédits bancaires destinés à l’économie en 2012. Réitérant la volonté de l’Etat à soutenir les entreprises créatrices de richesses et d’emplois (publiques ou privées),
M. Sellal a affirmé que le gouvernement est prêt à «multiplier par deux le taux des crédits à l’économie accordés aux entreprises privées». Notons que c’est finalement Habib Yousfi qui a parlé au nom du patronat alors que le secrétaire général de l’UGTA a fait une intervention pour demander que tout soit fait pour protéger la production nationale. Le Premier ministre a insisté pour que les journalistes qui couvrent l’événement assistent aux débats.
Kamel Moulfi
«La réindustrialisation de l’Algérie doit être obligatoirement le moteur d’une croissance forte et saine qui nous permettra de créer de la richesse et notamment de l’emploi durable et participer ainsi au PIB, au moins, à hauteur de 10%», a-t-il déclaré. Il s’agit de créer une base industrielle de grande ampleur. Reconnaissant que cette mission dont l’ensemble des acteurs économiques sont investis est «difficile et complexe», le Premier ministre a estimé que «c’est à ce seul prix que nous pourrons effectivement sortir de ce cercle infernal de la dépendance des hydrocarbures». Il a mis en garde contre le risque de focaliser sur le marché intérieur, l’économie autocentrée n’étant pas la solution. Il faut sortir les entreprises publiques de l’emprise de l’administration. Le Premier ministre appelle à faire émerger des champions dans les créneaux où on des atouts comme la pétrochimie et la sous-traitance industrielle.
La nouvelle économie à bâtir répondra aux critères de performance et de rentabilité, et visera à consolider la politique sociale et à réduire les inégalités. Il a souligné le rôle de l’Etat dans la régulation, l’arbitrage et l’orientation stratégique, et garant des intérêts de la communauté nationale. Concernant le privé, ce n’est pas un mal nécessaire, mais un bien indispensable, a-t-il fait remarquer, appelant à ne pas limiter son rôle à certains créneaux. Il rappelle que les entrepreneurs privés ont reçu 52% des crédits bancaires destinés à l’économie en 2012. Réitérant la volonté de l’Etat à soutenir les entreprises créatrices de richesses et d’emplois (publiques ou privées),
M. Sellal a affirmé que le gouvernement est prêt à «multiplier par deux le taux des crédits à l’économie accordés aux entreprises privées». Notons que c’est finalement Habib Yousfi qui a parlé au nom du patronat alors que le secrétaire général de l’UGTA a fait une intervention pour demander que tout soit fait pour protéger la production nationale. Le Premier ministre a insisté pour que les journalistes qui couvrent l’événement assistent aux débats.
Kamel Moulfi
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