Tweet
Air Algérie a vu et vécu des perturbations continues ces dernières semaines. Des qui avaient menacé, la semaine dernière, de quitter la compagnie ont renoncé à cette action, mais demandent, par contre, le départ des gestionnaires de l’entreprise qu’ils accusent d’être responsables de sa dégradation et de sa mauvaise gestion.
Réuni hier en assemblée générale, le Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA) a décidé de prendre du recul et d’attendre les résultats des démarches entreprises auprès du ministère des Transports et de la commission des transports de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le premier vice-président du SPLA, M. Bougazoula, a indiqué, hier, en marge de cette rencontre, que «vu les engagements pris par le ministère et les membres de la commission, les pilotes ont renoncé à la démission collective. Nous avons espoir que ces institutions de l’Etat vont intervenir pour régler le problème de cette compagnie qui se trouve, actuellement, dans une situation critique». Le syndicat revendique, pour le redressement de l’entreprise, une refonte totale. Notre interlocuteur souligne qu’»il s’agit d’une compagnie importante qui a acquis une grande expérience dans l’aviation civile et dont la flotte a été renouvelée dernièrement. Il est donc de notre devoir de la préserver et de la reconstruire sur la base d’un système scientifique et non pas par les passe-droits. Nous voulons qu’elle soit gérée par des gens compétents».
Avant cette assemblée, les représentants du syndicat avaient rencontré, mercredi dernier, les membres de la commission des transports et ont eu des promesses qu’»une enquête sera diligentée sur la gestion d’Air Algérie». Selon le 2ème vice-président du syndicat des pilotes de ligne, M. Segouane, «cette rencontre sera suivie par d’autres afin de présenter tous les rapports sur la situation financière de l’entreprise». Evoquant les conditions de travail, M. Segouane a exprimé sa crainte que la dégradation de l’entreprise provoque la fuite du personnel. «Nous avons peur de perdre ce personnel qui a acquis une expérience dans le domaine. Si cela arrive, c’est l’échec pour tous», avait-il déclaré à la veille de l’assemblée.
D’autre part, les membres du syndicat ont souligné que depuis le crash d’un avion de la compagnie, la direction d’Air Algérie ne s’est pas manifestée pour mettre fin au conflit. Même la dernière protestation des pilotes, le jour du rapatriement des dépouilles des victimes du crash, n’y a rien changé, concluent nos interlocuteurs.
- Le Quotidien d'Oran
Réuni hier en assemblée générale, le Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA) a décidé de prendre du recul et d’attendre les résultats des démarches entreprises auprès du ministère des Transports et de la commission des transports de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le premier vice-président du SPLA, M. Bougazoula, a indiqué, hier, en marge de cette rencontre, que «vu les engagements pris par le ministère et les membres de la commission, les pilotes ont renoncé à la démission collective. Nous avons espoir que ces institutions de l’Etat vont intervenir pour régler le problème de cette compagnie qui se trouve, actuellement, dans une situation critique». Le syndicat revendique, pour le redressement de l’entreprise, une refonte totale. Notre interlocuteur souligne qu’»il s’agit d’une compagnie importante qui a acquis une grande expérience dans l’aviation civile et dont la flotte a été renouvelée dernièrement. Il est donc de notre devoir de la préserver et de la reconstruire sur la base d’un système scientifique et non pas par les passe-droits. Nous voulons qu’elle soit gérée par des gens compétents».
Avant cette assemblée, les représentants du syndicat avaient rencontré, mercredi dernier, les membres de la commission des transports et ont eu des promesses qu’»une enquête sera diligentée sur la gestion d’Air Algérie». Selon le 2ème vice-président du syndicat des pilotes de ligne, M. Segouane, «cette rencontre sera suivie par d’autres afin de présenter tous les rapports sur la situation financière de l’entreprise». Evoquant les conditions de travail, M. Segouane a exprimé sa crainte que la dégradation de l’entreprise provoque la fuite du personnel. «Nous avons peur de perdre ce personnel qui a acquis une expérience dans le domaine. Si cela arrive, c’est l’échec pour tous», avait-il déclaré à la veille de l’assemblée.
D’autre part, les membres du syndicat ont souligné que depuis le crash d’un avion de la compagnie, la direction d’Air Algérie ne s’est pas manifestée pour mettre fin au conflit. Même la dernière protestation des pilotes, le jour du rapatriement des dépouilles des victimes du crash, n’y a rien changé, concluent nos interlocuteurs.
- Le Quotidien d'Oran
Commentaire