«Céréales killers»
Nous sommes en train de construire le plus haut minaret d'Afrique. C'est donc qu'il y a du fric. Allah izidna. Nous importons du matériel de pointe pour équiper nos hôpitaux. Maalich, ils ne fonctionnent pas fi sbitar public, on ira chez le privé. Mais ils existent quand même. Nous avons construit la plus grande station de dessalement d'eau de mer, au monde. Nous subventionnons des festivals, valent que valent, kayène dans les caisses beaucoup de blé Du blé, parlons-en. Parlons de ces céréales importées avec l'argent de nous autres. Des tonnes sont perdues dans la nature.
Pourquoi ? Y a qu'à jeter un coup d'œil au port d'Oran. Horreur, ya khouti les moyens de déchargement des vraquiers sont d'un autre âge. On utilise encore des bennes au lieu des techniques d'aspiration ou des vis sans fin. Fin ? Non, ce n'est que le début, mazel ! Fel port, vous remarquerez, sans être, un grand observateur que lors des manœuvres, les opérateurs rencontrent des difficultés à positionner des bennes directement et précisément sur les camions. Résultat ? une partie du produit va sur le quai ou dans la mer. C'est la société protectrice des animaux qui doit être contente. On alimente les pigeons, ouel hout. Fi bled où el houta el kbira takoul essghira.
Si ce n'était que ça après il faut transporter ces céréales à leurs destinataires. Là aussi l'inadéquation des camions et l'insouciance font que d'énormes quantités sont déversées, le long de nos routes. Logiquement des bâches doivent envelopper tous les caissons des camions de transport, afin d'éviter les déperditions. Mais c'est rien quelques kilos qui deviennent quelques quintaux qui s'additionnent pour donner quelques tonnes déversées le long des trajets. Maalich le blé c'est pas ce qui manque dans les caisses qu'est-ce que c'est chouilla dollars. C'est quoi un manque à gagner quand le bled n'appartient qu'à ceux qui n'ont rien à perdre. Et du haut, du plus haut minaret en construction, nous vous crierons « Elli ma tag itallag » partez ! Vous n'aimez pas Oued Chouli !
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
Nous sommes en train de construire le plus haut minaret d'Afrique. C'est donc qu'il y a du fric. Allah izidna. Nous importons du matériel de pointe pour équiper nos hôpitaux. Maalich, ils ne fonctionnent pas fi sbitar public, on ira chez le privé. Mais ils existent quand même. Nous avons construit la plus grande station de dessalement d'eau de mer, au monde. Nous subventionnons des festivals, valent que valent, kayène dans les caisses beaucoup de blé Du blé, parlons-en. Parlons de ces céréales importées avec l'argent de nous autres. Des tonnes sont perdues dans la nature.
Pourquoi ? Y a qu'à jeter un coup d'œil au port d'Oran. Horreur, ya khouti les moyens de déchargement des vraquiers sont d'un autre âge. On utilise encore des bennes au lieu des techniques d'aspiration ou des vis sans fin. Fin ? Non, ce n'est que le début, mazel ! Fel port, vous remarquerez, sans être, un grand observateur que lors des manœuvres, les opérateurs rencontrent des difficultés à positionner des bennes directement et précisément sur les camions. Résultat ? une partie du produit va sur le quai ou dans la mer. C'est la société protectrice des animaux qui doit être contente. On alimente les pigeons, ouel hout. Fi bled où el houta el kbira takoul essghira.
Si ce n'était que ça après il faut transporter ces céréales à leurs destinataires. Là aussi l'inadéquation des camions et l'insouciance font que d'énormes quantités sont déversées, le long de nos routes. Logiquement des bâches doivent envelopper tous les caissons des camions de transport, afin d'éviter les déperditions. Mais c'est rien quelques kilos qui deviennent quelques quintaux qui s'additionnent pour donner quelques tonnes déversées le long des trajets. Maalich le blé c'est pas ce qui manque dans les caisses qu'est-ce que c'est chouilla dollars. C'est quoi un manque à gagner quand le bled n'appartient qu'à ceux qui n'ont rien à perdre. Et du haut, du plus haut minaret en construction, nous vous crierons « Elli ma tag itallag » partez ! Vous n'aimez pas Oued Chouli !
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
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