Envoyé par SamyBey
La surprenante nomination du désormais ex-président du Conseil constitutionnel, Tayeb Bélaïz, comme ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales suscite de nombreuses interrogations parmi les milieux politiques. Ce fidèle parmi les fidèles était un gage de garantie pour Bouteflika contre «toute mauvaise surprise» qui pouvait lui émaner de ce poste stratégique qu’est le poste de président du Conseil constitutionnel qui, faut-il le rappeler, est la seule institution habilitée à prononcer l’état d’empêchement. Selon une source fiable, Abdelaziz Bouteflika aura toutefois prévu un remplaçant de Belaïz : Mohamed Berradja, l’actuel président de la Cour suprême, un autre fidèle qui avait déjà fait ses «preuves» à l’occasion de la fameuse affaire de «la justice de la nuit» de 2004…
Donc le verrouillage du Conseil constitutionnel reste garanti, et l'hypothèse du 4ème mandat n'est plus à écarter, à moins qu'il ne s'agirait d'une prolongation après révision de la Constitution...
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