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«En 1994, ils étaient incapables de prendre un café dans une cafétéria ou oser fumer une cigarette en pleine rue. Seuls, nous étions là à braver la peur, à repousser les attaques terroristes et à sauvegarder la République des mains des terroristes. Mais au prix fort que vous voyez : J'ai perdu mes deux jambes dans les montagnes de Lakhdaria aux côtés des humbles soldats de l'ANP. Aujourd'hui, je suis handicapé et ma pension d'invalide est bloquée depuis trois ans, sans que personne ne daigne s'occuper de nos cas. Nous sommes devenus les harkis de la République, celle-là même que nous avions défendue corps et âme contre l'hydre terroriste durant les années 1990».
Ammi Ahmed, les larmes aux yeux, nous résume l'état lamentable dans lequel pataugent les patriotes qui avaient été du jour au lendemain, désarmés et licenciés sans aucune indemnité ni pension.
Hier, à l'instar des autres wilayas, les Patriotes de Bouira qui sont plus de 2 000 à avoir été licenciés, ont observé un sit-in devant la wilaya dans l'espoir que les pouvoirs publics daignent enfin les écouter et prendre en charge leurs doléances.
Des doléances qui se résument principalement en une prise en charge effective et immédiate, surtout pour les veuves des patriotes tombés au champ d'honneur, une prise en charge médicale pour les patriotes handicapés, des pensions pour tous ceux qui ont été licenciés et l'intégration des années de service dans le calcul de la retraite.
Ammi Ahmed et tant d'autres étaient présents hier, devant le siège de la wilaya, mais rares étaient ceux qui voyaient le bout du tunnel tellement, ils ont fini par désespérer de leur pays.
Ce pays qu'ils ont chéri et pour lequel ils se sont sacrifiés, mais qui les remercie à sa manière.
Les pouvoirs publics finiront-ils par les écouter et prendre en charge leurs problèmes ?
Le Soir
Ammi Ahmed, les larmes aux yeux, nous résume l'état lamentable dans lequel pataugent les patriotes qui avaient été du jour au lendemain, désarmés et licenciés sans aucune indemnité ni pension.
Hier, à l'instar des autres wilayas, les Patriotes de Bouira qui sont plus de 2 000 à avoir été licenciés, ont observé un sit-in devant la wilaya dans l'espoir que les pouvoirs publics daignent enfin les écouter et prendre en charge leurs doléances.
Des doléances qui se résument principalement en une prise en charge effective et immédiate, surtout pour les veuves des patriotes tombés au champ d'honneur, une prise en charge médicale pour les patriotes handicapés, des pensions pour tous ceux qui ont été licenciés et l'intégration des années de service dans le calcul de la retraite.
Ammi Ahmed et tant d'autres étaient présents hier, devant le siège de la wilaya, mais rares étaient ceux qui voyaient le bout du tunnel tellement, ils ont fini par désespérer de leur pays.
Ce pays qu'ils ont chéri et pour lequel ils se sont sacrifiés, mais qui les remercie à sa manière.
Les pouvoirs publics finiront-ils par les écouter et prendre en charge leurs problèmes ?
Le Soir