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e CEM Malek Kaddoum (ex Internat) d’Akbou, construit dans les années post indépendance, donne des signes flagrants de dégradation et de vétusté: parois lézardées, plafonds éventrés et planchers chancelants.
Réalisé dans l’urgence et pour parer au plus pressé, l’établissement a allégrement dépassé sa durée de vie. Plus grave encore, les parois du bâtiment ont été isolées à base d’amiante, un matériau connu pour ses effets cancérigènes avérés. «L’amiante est présente dans 5 locaux pédagogiques, le bloc abritant l’administration, le réfectoire, la bibliothèque ainsi que 5 logements de fonction», dira le directeur du CEM Kaddoum. L’éradication de ces locaux vieillots et dangereux est évoquée de manière cyclique, mais à ce jour rien de concret n’a été entrepris
. En 2004, une expertise a été réalisée par les services du CTC (contrôle technique des constructions). Les conclusions de ces investigations sont on ne peut plus formelles : «vu le vieillissement du matériau utilisé (amiante-ciment et laine de verre) et sa friabilité, ce dernier peut être un danger pour la santé des élèves (fibres cancérigènes) et autres occupants», est-il écrit dans le rapport. «Il est vivement déconseillé d’occuper des locaux construits avec ce genre de matériau»
. Par ailleurs, le directeur de ce CEM nous fera savoir qu’un PV de démolition a été transmis à la tutelle, il y a de cela plus de cinq ans, mais qu’aucune suite n’a été réservée à ce dossier. Pour sa part, Mr Benamara, le président de l’association d’élèves, soutient n’avoir jamais cessé de faire des démarches auprès de la direction de l’éducation, pour obtenir l’éradication de ces vieux locaux et leur remplacement par d’autres plus adéquats. «
La promesse de la DE court depuis trois ans. La dernière réponse en date fait état de la prise en charge du dossier», souligne le président de l’APE. «Au moment où on parle avec insistance de la reforme du système éducatif, il me semble judicieux de penser à refaire d’abord toutes ces vieilles bâtisses, qui font planer un danger potentiel sur la santé de nos enfants et du personnel éducatif», suggère-t-il.
N.Maouche - la dépêche de kabylie
Réalisé dans l’urgence et pour parer au plus pressé, l’établissement a allégrement dépassé sa durée de vie. Plus grave encore, les parois du bâtiment ont été isolées à base d’amiante, un matériau connu pour ses effets cancérigènes avérés. «L’amiante est présente dans 5 locaux pédagogiques, le bloc abritant l’administration, le réfectoire, la bibliothèque ainsi que 5 logements de fonction», dira le directeur du CEM Kaddoum. L’éradication de ces locaux vieillots et dangereux est évoquée de manière cyclique, mais à ce jour rien de concret n’a été entrepris
. En 2004, une expertise a été réalisée par les services du CTC (contrôle technique des constructions). Les conclusions de ces investigations sont on ne peut plus formelles : «vu le vieillissement du matériau utilisé (amiante-ciment et laine de verre) et sa friabilité, ce dernier peut être un danger pour la santé des élèves (fibres cancérigènes) et autres occupants», est-il écrit dans le rapport. «Il est vivement déconseillé d’occuper des locaux construits avec ce genre de matériau»
. Par ailleurs, le directeur de ce CEM nous fera savoir qu’un PV de démolition a été transmis à la tutelle, il y a de cela plus de cinq ans, mais qu’aucune suite n’a été réservée à ce dossier. Pour sa part, Mr Benamara, le président de l’association d’élèves, soutient n’avoir jamais cessé de faire des démarches auprès de la direction de l’éducation, pour obtenir l’éradication de ces vieux locaux et leur remplacement par d’autres plus adéquats. «
La promesse de la DE court depuis trois ans. La dernière réponse en date fait état de la prise en charge du dossier», souligne le président de l’APE. «Au moment où on parle avec insistance de la reforme du système éducatif, il me semble judicieux de penser à refaire d’abord toutes ces vieilles bâtisses, qui font planer un danger potentiel sur la santé de nos enfants et du personnel éducatif», suggère-t-il.
N.Maouche - la dépêche de kabylie