Le Programme national de développement rural (PNDA) a permis de récupérer 3 millions d’hectares sur les 7 millions d’hectares touchés par la désertification. Un chiffre avancé, hier à l’hôtel El Marsa de Sidi Fredj, par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), Abdesslam Chelghoum.
Celui-ci, intervenant lors d’un atelier sur «l’évaluation des résultats de l’examen et évolution des indicateurs de lutte contre la désertification dans le monde arabe», y avait présenté l’expérience algérienne en la matière et évoqué la relance du programme de lutte. Une relance basée, selon Abdesslam Chelghoum, sur l’extension des activités de reconversion des activités agricoles et de reboisement. Ainsi, les agriculteurs, dans les zones arides, notamment les parcours steppiques, sont incités à abandonner les cultures céréalières, qui contribuent de beaucoup à l’avancée du désert, au profit de l’arboriculture fruitière. En ce sens, 300 000 hectares ont été plantés en arbres fruitiers. De même, l’oléiculture est appelée à se développer, permettant, à terme, de transformer ces zones arides en régions «vertes». Concernant le reboisement, l’objectif est d’arriver, à terme, à un million d’hectares reboisés. Ainsi, il est prévu de reboiser 47 000 hectares en 2006, d’atteindre 68 000 hectares reboisés en 2007, et à partir de 2008, de reboiser annuellement 100 000 hectares. Organisée, sous l’égide du MADR, par l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA), cette journée d’étude a vu la participation d’experts algériens, arabes et internationaux en matière de lutte contre la désertification, notamment du Centre arabe d’étude des zones arides et semi-arides (ACSAD), du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une rencontre qui a examiné l’évaluation des projets pilotes lancés, dans le cadre d’une étude initiée depuis 2002 par l’OADA, dans trois pays cibles, Arabie Saoudite, Soudan et Yémen. Ces trois pays sont représentatifs de trois zones d’agriculture distinctes (zone de cultures d’élevage, zone de cultures irriguées et zone de cultures dans les régions montagneuses). Etant donné que 89% des terres arabes sont menacées par la désertification, un fléau en forte expansion, l’objectif de ce séminaire était tant de faire le point sur le programme d’action de l’OADA, les politiques développées par chaque pays que d’insuffler un nouveau souffle dans la lutte contre ce fléau, en appelant à créer une véritable synergie régionale interarabe. A rappeler que la superficie des terres arides dans le monde est de 54 millions de kilomètres carrés, soit 36,1% de la superficie mondiale. En outre, 52 millions de kilomètres carrés de terres dans le monde sont menacées annuellement de désertification, soit plus des deux tiers des Etats de la planète bleue.
- Le Soir
Celui-ci, intervenant lors d’un atelier sur «l’évaluation des résultats de l’examen et évolution des indicateurs de lutte contre la désertification dans le monde arabe», y avait présenté l’expérience algérienne en la matière et évoqué la relance du programme de lutte. Une relance basée, selon Abdesslam Chelghoum, sur l’extension des activités de reconversion des activités agricoles et de reboisement. Ainsi, les agriculteurs, dans les zones arides, notamment les parcours steppiques, sont incités à abandonner les cultures céréalières, qui contribuent de beaucoup à l’avancée du désert, au profit de l’arboriculture fruitière. En ce sens, 300 000 hectares ont été plantés en arbres fruitiers. De même, l’oléiculture est appelée à se développer, permettant, à terme, de transformer ces zones arides en régions «vertes». Concernant le reboisement, l’objectif est d’arriver, à terme, à un million d’hectares reboisés. Ainsi, il est prévu de reboiser 47 000 hectares en 2006, d’atteindre 68 000 hectares reboisés en 2007, et à partir de 2008, de reboiser annuellement 100 000 hectares. Organisée, sous l’égide du MADR, par l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA), cette journée d’étude a vu la participation d’experts algériens, arabes et internationaux en matière de lutte contre la désertification, notamment du Centre arabe d’étude des zones arides et semi-arides (ACSAD), du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une rencontre qui a examiné l’évaluation des projets pilotes lancés, dans le cadre d’une étude initiée depuis 2002 par l’OADA, dans trois pays cibles, Arabie Saoudite, Soudan et Yémen. Ces trois pays sont représentatifs de trois zones d’agriculture distinctes (zone de cultures d’élevage, zone de cultures irriguées et zone de cultures dans les régions montagneuses). Etant donné que 89% des terres arabes sont menacées par la désertification, un fléau en forte expansion, l’objectif de ce séminaire était tant de faire le point sur le programme d’action de l’OADA, les politiques développées par chaque pays que d’insuffler un nouveau souffle dans la lutte contre ce fléau, en appelant à créer une véritable synergie régionale interarabe. A rappeler que la superficie des terres arides dans le monde est de 54 millions de kilomètres carrés, soit 36,1% de la superficie mondiale. En outre, 52 millions de kilomètres carrés de terres dans le monde sont menacées annuellement de désertification, soit plus des deux tiers des Etats de la planète bleue.
- Le Soir
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