Par Khidr Omar | 18/07/2012 |
C’est le branle-bas de combat, la panique à bord au MSP. Abou Djara Soltani, invité par ses amis marocains du gouvernement à passer quelques jours de villégiature à Casablanca a du interrompre son séjour pour rentrer en catastrophe à Alger.
Un Madjliss Echoura est convoqué pour jeudi. Un seul point à l’ordre du jour : la nouvelle situation créée par le projet politique de Amar Ghoul de lancer son propre parti politique. Un coup dur pour le parti dont Ghoul constitue un poids lourd. Quasiment la moitie des sièges obtenus par l’Alliance Algérie Verte (AAV) sont à mettre à son crédit.
Amar Ghoul sera convoqué pour être entendu par les membres du Madjliss Echoura. S’il ne répond pas à la convocation, il risque son exclusion du MSP. C’est du moins l’information rapportée par Ennahar dans son édition de mercredi.
Amar Ghoul, interrogé par ce même journal, a nié l’existence de cette convocation qu’il qualifie de « rumeur infondée. En revanche, il confirme bel et bien l’existence de son projet politique. A savoir la création d’un nouveau parti politique dont il sera le chef.
C’est que les choses ont l’air d’avoir bien avancé, puisque l’annonce officielle de ce nouveau parti est pour bientôt. « Dans les jours qui viennent »selon Amar Ghoul qui parle aussi d’ « ultimes retouches ».
Le congrès constitutif, lui est prévu pour la fin du mois, le temps que l’équipe qui est sur le métier pour la mise en place des textes fondateurs ait pu finaliser son travail. Le parti s’appellera « Algérie pour tous ». Exit donc la connotation islamiste de Ghoul qui ambitionne avec ce nouveau parti de faire une synthèse entre islam, nationalisme et démocratie.
Ce nouveau parti d’Amar Ghoul s’inscrit aussi dans la démarche « participationniste » de Mahfoud Nahnah, puisqu’il affiche clairement la volonté de ses fondateurs d’être partie prenante du centre décisionnel et de l’exécutif. Parmi les fondateurs de « Algérie pour tous », figurerait des ministres, probablement celui du commerce, du tourisme et de la pêche qui sont du MSP. Des cadres de ce parti qui sont contre la rupture du bail avec l’exécutif y sont également.
Amar Ghoul, un des ministres les plus populaires de l’exécutif actuel, dont le nom est lié aux grandes infrastructures routières, comme l’autoroute est-ouest, entend visiblement mettre dans la balance cette popularité pour assurer un démarrage turbo à son nouveau parti.
Mais Amar Ghoul n’est pas seul. Et la mise sur pied de son projet serait l’oeuvre des centres décisionnels qui, en faisant la promotion du ministre des travaux publics, assènent le coup de grâce au MSP qui risque de connaitre le même sort que des partis comme El Islah et Nahda redevenus, en raison de leurs crises internes à répétition, des formations groupusculaires.
Il est vrai qu’Amar Ghoul est un pilier du MSP qui va payer sa témérité d’avoir quitté la coalition présidentielle pour basculer dans l’opposition. Abou Djara Soltani semble ignorer ce principe que tous ceux qui ont côtoyé les allées du pouvoir connaissent : « l’Etat n’oublie jamais ceux qui l’ont servi, mais ne pardonne jamais çà ceux qui l’ont trahi ». (Doula ma tensach ou ma tarhamch).
Algérie 1 © 2012
C’est le branle-bas de combat, la panique à bord au MSP. Abou Djara Soltani, invité par ses amis marocains du gouvernement à passer quelques jours de villégiature à Casablanca a du interrompre son séjour pour rentrer en catastrophe à Alger.
Un Madjliss Echoura est convoqué pour jeudi. Un seul point à l’ordre du jour : la nouvelle situation créée par le projet politique de Amar Ghoul de lancer son propre parti politique. Un coup dur pour le parti dont Ghoul constitue un poids lourd. Quasiment la moitie des sièges obtenus par l’Alliance Algérie Verte (AAV) sont à mettre à son crédit.
Amar Ghoul sera convoqué pour être entendu par les membres du Madjliss Echoura. S’il ne répond pas à la convocation, il risque son exclusion du MSP. C’est du moins l’information rapportée par Ennahar dans son édition de mercredi.
Amar Ghoul, interrogé par ce même journal, a nié l’existence de cette convocation qu’il qualifie de « rumeur infondée. En revanche, il confirme bel et bien l’existence de son projet politique. A savoir la création d’un nouveau parti politique dont il sera le chef.
C’est que les choses ont l’air d’avoir bien avancé, puisque l’annonce officielle de ce nouveau parti est pour bientôt. « Dans les jours qui viennent »selon Amar Ghoul qui parle aussi d’ « ultimes retouches ».
Le congrès constitutif, lui est prévu pour la fin du mois, le temps que l’équipe qui est sur le métier pour la mise en place des textes fondateurs ait pu finaliser son travail. Le parti s’appellera « Algérie pour tous ». Exit donc la connotation islamiste de Ghoul qui ambitionne avec ce nouveau parti de faire une synthèse entre islam, nationalisme et démocratie.
Ce nouveau parti d’Amar Ghoul s’inscrit aussi dans la démarche « participationniste » de Mahfoud Nahnah, puisqu’il affiche clairement la volonté de ses fondateurs d’être partie prenante du centre décisionnel et de l’exécutif. Parmi les fondateurs de « Algérie pour tous », figurerait des ministres, probablement celui du commerce, du tourisme et de la pêche qui sont du MSP. Des cadres de ce parti qui sont contre la rupture du bail avec l’exécutif y sont également.
Amar Ghoul, un des ministres les plus populaires de l’exécutif actuel, dont le nom est lié aux grandes infrastructures routières, comme l’autoroute est-ouest, entend visiblement mettre dans la balance cette popularité pour assurer un démarrage turbo à son nouveau parti.
Mais Amar Ghoul n’est pas seul. Et la mise sur pied de son projet serait l’oeuvre des centres décisionnels qui, en faisant la promotion du ministre des travaux publics, assènent le coup de grâce au MSP qui risque de connaitre le même sort que des partis comme El Islah et Nahda redevenus, en raison de leurs crises internes à répétition, des formations groupusculaires.
Il est vrai qu’Amar Ghoul est un pilier du MSP qui va payer sa témérité d’avoir quitté la coalition présidentielle pour basculer dans l’opposition. Abou Djara Soltani semble ignorer ce principe que tous ceux qui ont côtoyé les allées du pouvoir connaissent : « l’Etat n’oublie jamais ceux qui l’ont servi, mais ne pardonne jamais çà ceux qui l’ont trahi ». (Doula ma tensach ou ma tarhamch).
Algérie 1 © 2012
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