Tweet
A en croire l'ex-ministre Boudjemaâ Haïchour Belkhadem lorgne la présidence de la République. La famille militante du FLN s'est réunie pour demander à l'unisson le retrait de confiance au secrétaire général et sa clique.
A en croire l'ex-ministre Boudjemaâ Haïchour, Belkhadem, qui est au centre des tiraillements qui minent présentement le FLN, est en train de flouer son monde. Selon ce responsable, qui s'est largement exprimé dans une interview accordée au quotidien en ligne TSA, Belkhadem ne fait en réalité qu'utiliser l'agitation qui émaille la préparation des législatives comme paravent.
Son but premier serait en fait, la présidentielle de 2014, laquelle alimenterait particulièrement son ambition politique. «Belkhadem n'a rien à faire des élections législatives. Tout ce qui l'intéresse, c'est la présidentielle de 2014 à laquelle il voudrait être candidat», a en effet déclaré l'ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
Cette révélation vient ainsi de la part d'un proche collaborateur de l'homme fort du FLN, elle est d'autant plus fracassante que la crise se durcit au sein du vieux parti. Membre du comité central du FLN, responsable de son bureau d'études et d'analyse et ancien ministre, Boudjemaâ Haïchour a également, tout au long de l'entretien qu'il a accordé à notre confrère électronique, expliqué les raisons qui ont provoqué une nouvelle crise au sein de l'ex- parti unique.
Selon lui, l'orage a grondé sur la maison FLN immédiatement après la publication des listes électorales... Au fil du jeu des questions et réponses, Haïchour, au nom des frondeurs, a littéralement accablé de reproches Belkhadem affirmant que les membres du comité central du parti ont refusé la trahison organique et politique de l'actuel secrétaire général du parti et qui aura été matérialisée par les fameuses listes.
Ces dernières n'ayant finalement pas obtenu l'assentiment des militants de base. «Ils ont donc pris une position commune qui consiste à revendiquer la tenue d'une session extraordinaire du comité central.
L'objectif est d'inscrire à l'ordre du jour les questions organiques concernant l'exigence du départ du secrétaire général et de tous les membres du bureau politique», a dans ce sens asséné Haïchour. Ne mâchant pas ses mots et comme mu par un devoir de vérité envers la société, Haïchour poursuit en accusant Belkhadem d'avoir travaillé en catimini sur les listes en excluant toutes les compétences et en introduisant par des stratagèmes machiavéliques ceux qu'on appelle les détenteurs de la chkara, fermant ainsi la porte aux jeunes compétences du parti.
«Pour la première fois depuis près de deux décennies, la famille militante du FLN s'est réunie pour demander à l'unisson le retrait de confiance au secrétaire général et sa clique et ainsi s'élever contre tout zaïmisme» a enfin souligné Haichour.
A en croire l'ex-ministre Boudjemaâ Haïchour, Belkhadem, qui est au centre des tiraillements qui minent présentement le FLN, est en train de flouer son monde. Selon ce responsable, qui s'est largement exprimé dans une interview accordée au quotidien en ligne TSA, Belkhadem ne fait en réalité qu'utiliser l'agitation qui émaille la préparation des législatives comme paravent.
Son but premier serait en fait, la présidentielle de 2014, laquelle alimenterait particulièrement son ambition politique. «Belkhadem n'a rien à faire des élections législatives. Tout ce qui l'intéresse, c'est la présidentielle de 2014 à laquelle il voudrait être candidat», a en effet déclaré l'ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
Cette révélation vient ainsi de la part d'un proche collaborateur de l'homme fort du FLN, elle est d'autant plus fracassante que la crise se durcit au sein du vieux parti. Membre du comité central du FLN, responsable de son bureau d'études et d'analyse et ancien ministre, Boudjemaâ Haïchour a également, tout au long de l'entretien qu'il a accordé à notre confrère électronique, expliqué les raisons qui ont provoqué une nouvelle crise au sein de l'ex- parti unique.
Selon lui, l'orage a grondé sur la maison FLN immédiatement après la publication des listes électorales... Au fil du jeu des questions et réponses, Haïchour, au nom des frondeurs, a littéralement accablé de reproches Belkhadem affirmant que les membres du comité central du parti ont refusé la trahison organique et politique de l'actuel secrétaire général du parti et qui aura été matérialisée par les fameuses listes.
Ces dernières n'ayant finalement pas obtenu l'assentiment des militants de base. «Ils ont donc pris une position commune qui consiste à revendiquer la tenue d'une session extraordinaire du comité central.
L'objectif est d'inscrire à l'ordre du jour les questions organiques concernant l'exigence du départ du secrétaire général et de tous les membres du bureau politique», a dans ce sens asséné Haïchour. Ne mâchant pas ses mots et comme mu par un devoir de vérité envers la société, Haïchour poursuit en accusant Belkhadem d'avoir travaillé en catimini sur les listes en excluant toutes les compétences et en introduisant par des stratagèmes machiavéliques ceux qu'on appelle les détenteurs de la chkara, fermant ainsi la porte aux jeunes compétences du parti.
«Pour la première fois depuis près de deux décennies, la famille militante du FLN s'est réunie pour demander à l'unisson le retrait de confiance au secrétaire général et sa clique et ainsi s'élever contre tout zaïmisme» a enfin souligné Haichour.
Salim Benalia
Commentaire