La Fédération des artisans plombiers de la wilaya d’Alger vient de voir le jour sous l’égide de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA),
La création de cette instance vise, à travers ses bureaux installés au niveau de chaque APC d’Alger, à accompagner les jeunes venus récemment renforcer les rangs de la profession et organiser le métier de plombier.
Selon M. Réda Yaici, président de la fédération, 49 bureaux sont déjà installés, dont le premier rôle est de faciliter aux artisans plombiers, notamment ceux qui exercent ce métier de manière informelle, l’obtention de leur carte d’artisan, afin, dira-t-il, de mettre fin à l’anarchie qui caractérise ce métier.
Les plombiers qui possèdent un savoir-faire, et qui ne sont pas diplômés dans le domaine, explique M. Yaici, vont être soumis à un examen pratique, pour que la Chambre des métiers leur délivre un certificat d’aptitude professionnelle.
Cette démarche, explique M. Yaici, devrait permettre de réduire le nombre de plombiers non réglementaires.
La Fédération des artisans plombiers de la wilaya d’ Alger œuvre également au renforcement des capacités apprises, car comme le soulignera M. Yaici, « le métier de plombier doit évoluer afin d’atteindre le cap du professionnalisme ». A ce propos, notre interlocuteur a indiqué que sa fédération envisage d’établir des conventions avec des professionnels étrangers en la matière, afin d’assurer un recyclage des connaissances et des technologies au profit des plombiers.
En outre, M. Yaici a prôné la création d'un centre de formation et de perfectionnement pour que «le détenteur du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), obtenu au niveau des centres de formation relevant du secteur de la formation professionnelle, puisse poursuivre son perfectionnement et obtenir des brevets.
Ces diplômes devraient lui permettre de décrocher le niveau de technicien avec en prime une formation sur le terrain». Ce centre, une fois ouvert, devrait selon lui, regrouper tous les métiers liés au bâtiment.
Par ailleurs, cette fédération, la première du genre, ambitionne, selon son président, d'aider les artisans à décrocher des projets, accompagner l'artisan dans ses démarches auprès d’organismes tels que l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), la CNAC (Caisse nationale d’assurance chômage) et l'Agence nationale de garantie de l’emploi (Angem) afin de lui faciliter l’acquisition des équipements nécessaires.
Cette instance projette également d’effectuer l'accompagnement de l'artisan et de l'aider à mener son projet en l'appuyant auprès de l'administration.
source El Moujahid
Salima Ettouahria
La création de cette instance vise, à travers ses bureaux installés au niveau de chaque APC d’Alger, à accompagner les jeunes venus récemment renforcer les rangs de la profession et organiser le métier de plombier.
Selon M. Réda Yaici, président de la fédération, 49 bureaux sont déjà installés, dont le premier rôle est de faciliter aux artisans plombiers, notamment ceux qui exercent ce métier de manière informelle, l’obtention de leur carte d’artisan, afin, dira-t-il, de mettre fin à l’anarchie qui caractérise ce métier.
Les plombiers qui possèdent un savoir-faire, et qui ne sont pas diplômés dans le domaine, explique M. Yaici, vont être soumis à un examen pratique, pour que la Chambre des métiers leur délivre un certificat d’aptitude professionnelle.
Cette démarche, explique M. Yaici, devrait permettre de réduire le nombre de plombiers non réglementaires.
La Fédération des artisans plombiers de la wilaya d’ Alger œuvre également au renforcement des capacités apprises, car comme le soulignera M. Yaici, « le métier de plombier doit évoluer afin d’atteindre le cap du professionnalisme ». A ce propos, notre interlocuteur a indiqué que sa fédération envisage d’établir des conventions avec des professionnels étrangers en la matière, afin d’assurer un recyclage des connaissances et des technologies au profit des plombiers.
En outre, M. Yaici a prôné la création d'un centre de formation et de perfectionnement pour que «le détenteur du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), obtenu au niveau des centres de formation relevant du secteur de la formation professionnelle, puisse poursuivre son perfectionnement et obtenir des brevets.
Ces diplômes devraient lui permettre de décrocher le niveau de technicien avec en prime une formation sur le terrain». Ce centre, une fois ouvert, devrait selon lui, regrouper tous les métiers liés au bâtiment.
Par ailleurs, cette fédération, la première du genre, ambitionne, selon son président, d'aider les artisans à décrocher des projets, accompagner l'artisan dans ses démarches auprès d’organismes tels que l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), la CNAC (Caisse nationale d’assurance chômage) et l'Agence nationale de garantie de l’emploi (Angem) afin de lui faciliter l’acquisition des équipements nécessaires.
Cette instance projette également d’effectuer l'accompagnement de l'artisan et de l'aider à mener son projet en l'appuyant auprès de l'administration.
source El Moujahid
Salima Ettouahria
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