La ressource hydrique a toujours été au centre des préoccupations de l’humanité. L’enjeu est, cependant, plus important dans les régions dites arides et/ou semi-arides. L’Algérie, dont la superficie est en grande partie saharienne, n’est évidemment pas moins concernée par cette problématique. D’où les programmes de plus en plus accélérés par le secteur des ressources en eau. L’objectif étant d’exploiter, mais aussi de rationaliser les nappes riches en ce liquide vital, enterrées sous les interminables ergs et regs du Grand-Sud algérien. La nappe dite albienne est la plus importante du Sud-Est saharien, mais qui traverse aussi la Tunisie pour enfin “mourir” en Libye. Cette ressource risquerait-elle de constituer la pomme de discorde entre les trois pays ? “Je l’ai dit et le confirme, nous n’avons strictement aucun problème avec la Tunisie et la Libye concernant l’exploitation de cette nappe ; nous l’utilisons dans une bonne entente”, répond le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, interrogé en marge de sa visite de deux jours effectuée dans la wilaya frontalière d’Illizi, le ministre expliquera qu’un accord aura été trouvé entre les trois pays pour la gestion équitable de cette nappe.
Cet accord, rappelle-t-il, a été trouvé dans le cadre du mécanisme de concertation entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie, mis en place au sein de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), organisme créé en 2000 pour la lutte contre la désertification et auquel adhèrent 21 pays (les pays de la région, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Suisse et le Canada).
Le mécanisme de concertation en question dont le siège se trouve à Tunis est présidé par alternance entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Et au ministre de préciser : “Dans le cadre de ce mécanisme, nous avons pu financer la réalisation d’un model mathématique suivi par des cadres algériens, et nous sommes arrivés à signer un accord entre les ministres des trois pays pour une utilisation rationnelle et une surveillance de la nappe. Ce model nous permet de surveiller l’exploitation des forages le long de la frontière.”
M. Sellal rassure qu’“actuellement, nous savons approximativement comment on utilise cette nappe, et à ce jour, ceci ne nous a jamais posé de problèmes ; je crois même qu’actuellement nous y pompons le plus par rapport à la Tunisie et la Libye. Il y en a beaucoup qui confondent la nappe albienne, que nous partageons avec les deus pays voisins, avec le fleuve de la Libye, alors que ce sont deux cours différents”.
À signaler, par ailleurs, que lors de sa visite effectuée successivement dans les communes de Djanet, Illizi et In Aménas, le ministre a annoncé la réalisation de plusieurs projets d’envergure en vue de renforcer les réseaux d’alimentation en eau potable des différentes régions du sud du pays. Outre la réalisation de pas moins de 6 forages, il est question notamment de la réalisation d’une station de lagunage, une technique nouvellement introduite en Algérie pour l’épuration des eaux usées de l’oued Djanet, et un autre projet qui concerne la réalisation d’une station d’épuration des eaux potables.
source: Liberté
Cet accord, rappelle-t-il, a été trouvé dans le cadre du mécanisme de concertation entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie, mis en place au sein de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), organisme créé en 2000 pour la lutte contre la désertification et auquel adhèrent 21 pays (les pays de la région, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Suisse et le Canada).
Le mécanisme de concertation en question dont le siège se trouve à Tunis est présidé par alternance entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Et au ministre de préciser : “Dans le cadre de ce mécanisme, nous avons pu financer la réalisation d’un model mathématique suivi par des cadres algériens, et nous sommes arrivés à signer un accord entre les ministres des trois pays pour une utilisation rationnelle et une surveillance de la nappe. Ce model nous permet de surveiller l’exploitation des forages le long de la frontière.”
M. Sellal rassure qu’“actuellement, nous savons approximativement comment on utilise cette nappe, et à ce jour, ceci ne nous a jamais posé de problèmes ; je crois même qu’actuellement nous y pompons le plus par rapport à la Tunisie et la Libye. Il y en a beaucoup qui confondent la nappe albienne, que nous partageons avec les deus pays voisins, avec le fleuve de la Libye, alors que ce sont deux cours différents”.
À signaler, par ailleurs, que lors de sa visite effectuée successivement dans les communes de Djanet, Illizi et In Aménas, le ministre a annoncé la réalisation de plusieurs projets d’envergure en vue de renforcer les réseaux d’alimentation en eau potable des différentes régions du sud du pays. Outre la réalisation de pas moins de 6 forages, il est question notamment de la réalisation d’une station de lagunage, une technique nouvellement introduite en Algérie pour l’épuration des eaux usées de l’oued Djanet, et un autre projet qui concerne la réalisation d’une station d’épuration des eaux potables.
source: Liberté
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