sous la loupe
Quotidien ElKhabar dumardi 10 janvier 2012Marché d’armes rentable en Algérie
La kalachnikov pour les gangs et le Beretta pour les hommes d’affaires
Le trafic d’armes en Algérie est devenu l’activité principale des gangs criminels sur les frontières sud et est. Ce qui est effroyable c’est que le phénomène de trafic d’armes est devenu un marché qui cible une clientèle algérienne et que la demande sur ces armes ne cesse de s’accroitre. Pis encore, la demande sur ces armes n’a pas cessé d’augmenter suite à la détérioration de la situation sécuritaire dans les grandes villes.
La guerre civile en Libye a encouragé les marchands et trafiquants d’armes à fournir les différentes qualités d’armes sous différents calibres et à de bas prix. Une source qui suit de près le développement de ce dossier dans le sud algérien a indiqué que les différents corps de sécurité ainsi que l’Armée Nationale et Populaire ont arrêté 214 trafiquants d’armes dans les frontières sud et est de l’Algérie en 2011. Les mêmes services ont, également, démantelé 10 gangs spécialisés dans le trafic d’armes vers l’Algérie, dont certains travaillent à la solde d’Al-Qaida. Elles ont notamment fait savoir que les différents services de sécurité ont saisi 1500 pièces d’armes et des quantités considérables de munitions. Pour s’informer du dossier, El Khabar a approché « Kheled », récemment libéré de prison, après avoir purgé une peine de dix ans suite à une affaire de trafic et de possession d’armes. Les forces de sécurité l’on arrêté en 2000, au niveau de la route nationale n°51 reliant entre les wilayas de Ghardaia et d’Adrar, à bord d’un camion en possession de deux pistolets et d’un fusil de chasse qu’il comptait transporter vers la wilaya de Djelfa pour les vendre là-bas.
Khaled nous a révélé qu’il a exercé pendant presque 10ans dans le trafic d’armes de la région de Bordj Badji Mokhtar à Msila et Djelfa et que la plupart de ses clients demandaient des pistolets de marque Beretta qui, selon lui, trop demandées par les hommes d’affaires et meilleure arme au monde suite à sa légèreté et la disponibilité de ses munitions. C’est le pistolet le plus répandu en Algérie en plus des armes russes comme c’est la principale arme de la police algérienne. Le prix du pistolet Beretta varie entre 8 et 10 millions de centimes, accompagné d’un chargeur de 10 balles. Son prix au Mali ne dépasse pas les deux millions de centimes, en monnaie algérienne. Les clients, a ajouté Khaled, exigent d’essayer le pistolet avant de l’acheter. Les enquêtes des services de sécurité ont fait état que les Kalachnikovs sont commercialisées aux gangs de trafic de drogues, alors que les pistolets sont demandés par les commerçants et hommes d’affaires à Alger, à Oran et à Annaba. Quant aux fusils « Mausers », et les fusils de chasse, ils sont demandés dans les hauts plateaux et dans le sud algérien. Ces armes sont trafiquées vers le Mali via le Bénin et la Guinée, une fois importées d’Allemagne. Leur prix peut atteindre les 40millions de centimes
Quotidien ElKhabar dumardi 10 janvier 2012Marché d’armes rentable en Algérie
La kalachnikov pour les gangs et le Beretta pour les hommes d’affaires
Le trafic d’armes en Algérie est devenu l’activité principale des gangs criminels sur les frontières sud et est. Ce qui est effroyable c’est que le phénomène de trafic d’armes est devenu un marché qui cible une clientèle algérienne et que la demande sur ces armes ne cesse de s’accroitre. Pis encore, la demande sur ces armes n’a pas cessé d’augmenter suite à la détérioration de la situation sécuritaire dans les grandes villes.
La guerre civile en Libye a encouragé les marchands et trafiquants d’armes à fournir les différentes qualités d’armes sous différents calibres et à de bas prix. Une source qui suit de près le développement de ce dossier dans le sud algérien a indiqué que les différents corps de sécurité ainsi que l’Armée Nationale et Populaire ont arrêté 214 trafiquants d’armes dans les frontières sud et est de l’Algérie en 2011. Les mêmes services ont, également, démantelé 10 gangs spécialisés dans le trafic d’armes vers l’Algérie, dont certains travaillent à la solde d’Al-Qaida. Elles ont notamment fait savoir que les différents services de sécurité ont saisi 1500 pièces d’armes et des quantités considérables de munitions. Pour s’informer du dossier, El Khabar a approché « Kheled », récemment libéré de prison, après avoir purgé une peine de dix ans suite à une affaire de trafic et de possession d’armes. Les forces de sécurité l’on arrêté en 2000, au niveau de la route nationale n°51 reliant entre les wilayas de Ghardaia et d’Adrar, à bord d’un camion en possession de deux pistolets et d’un fusil de chasse qu’il comptait transporter vers la wilaya de Djelfa pour les vendre là-bas.
Khaled nous a révélé qu’il a exercé pendant presque 10ans dans le trafic d’armes de la région de Bordj Badji Mokhtar à Msila et Djelfa et que la plupart de ses clients demandaient des pistolets de marque Beretta qui, selon lui, trop demandées par les hommes d’affaires et meilleure arme au monde suite à sa légèreté et la disponibilité de ses munitions. C’est le pistolet le plus répandu en Algérie en plus des armes russes comme c’est la principale arme de la police algérienne. Le prix du pistolet Beretta varie entre 8 et 10 millions de centimes, accompagné d’un chargeur de 10 balles. Son prix au Mali ne dépasse pas les deux millions de centimes, en monnaie algérienne. Les clients, a ajouté Khaled, exigent d’essayer le pistolet avant de l’acheter. Les enquêtes des services de sécurité ont fait état que les Kalachnikovs sont commercialisées aux gangs de trafic de drogues, alors que les pistolets sont demandés par les commerçants et hommes d’affaires à Alger, à Oran et à Annaba. Quant aux fusils « Mausers », et les fusils de chasse, ils sont demandés dans les hauts plateaux et dans le sud algérien. Ces armes sont trafiquées vers le Mali via le Bénin et la Guinée, une fois importées d’Allemagne. Leur prix peut atteindre les 40millions de centimes
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