Aux lendemains de l’accession à l’indépendance le mot d’ordre qui a assuré la cohésion de l’Algérie, quelles qu’aient pu être ses limites, était : Un seul héro le PEUPLE !
Aujourd’hui les réformes du triumvirat présidentiel entendent prendre de vitesse ce peuple, pour imposer une démarche qui consolide sa marginalisation. Il n’y a d’urgence à adopter des « réformes » que pour éviter l’irruption du peuple. Des « réformes » sans le peuple ; des réformes contre à vrai dire.
Le nationalisme despotique, du haut de ses échecs répétés, coopte un islamisme passéiste maculé du sang de centaines de milliers d’Algériens. L’entente de ces deux autoritarismes usurpe la représentation nationale, et confisque la souveraineté populaire. L’un se prévalant d’une légitimité historique érodée, l’autre d’une « majorité » politique usurpée par la terreur et le crime, ils se posent en tuteurs de l’Algérie.
A la veille du cinquantenaire de l’accession à l’indépendance national, le mot d’ordre qui mène au changement démocratique pacifique est : LA PAROLE AU PEUPLE !
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