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L'ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE DÉVIE DE SA TRAJECTOIRE La lame de fond islamiste

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  • L'ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE DÉVIE DE SA TRAJECTOIRE La lame de fond islamiste

    La présidentielle de 2014 est une échéance qui fait courir de nombreuses personnalités.

    L'annonce d'un calendrier des réformes depuis avril dernier, puis l'ouverture des médias au débat politique ont été deux occasions exploitées par certaines tendances pour réclamer ouvertement ou à demi-mot le départ du Premier ministre. Ahmed Ouyahia se retrouve ainsi depuis plusieurs semaines sous le feu nourri des conservateurs et des islamistes.
    Curieusement, ce sont les partis de l'Alliance présidentielle qui sont les premiers à sonner la charge. Des leaders du MSP et du FLN pensent qu'il n'est pas opportun d'aller vers des élections locales et législatives en 2012 sans désigner au préalable une nouvelle personnalité au Palais du gouvernement.
    Hier encore, Abdelkader Abdellaoui, chargé des élus locaux au MSP, a explicitement revendiqué la nomination d'un Premier ministre non partisan pour organiser les prochaines échéances électorales. Le clash entre la formation conduite par Soltani et l'Alliance a failli atteindre un point de non-retour lorsque ce parti islamiste a menacé de se retirer de l'Alliance. Il n'y a donc aucune surprise à ce qu'il continue sa campagne pour déstabiliser le Premier ministre.
    Même à la veille de la tripartite de jeudi dernier, Soltani a cru bon de suggérer que Ouyahia trahisse une partie de la classe ouvrière lorsqu'il consent à négocier avec l'Ugta à l'exclusion des autres syndicats. Ce sont autant d'arguments qui sont mis en avant pour discréditer l'action du Premier ministre. Soltani avait même souhaité voir de nouvelles têtes pour conduire la tenue des élections.
    Faire barrage à Ouyahia et à la montée en puissance du RND est aussi parmi les projets de Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN. Il a fait allusion à cette course effrénée aux postes électifs avant-hier en installant la commission de préparation des élections.
    Les tirs à l'arme lourde peuvent provenir d'autres camps. Al Fadjr Al Djadid, nouveau parti de Tahar Benbaïbèche, compte assurément puiser dans les rangs des cadres et militants du RND pour asseoir son assise.
    L'intéressé avait présidé aux destinées du RND lors de sa création et pendant des années avant de s'éclipser de la scène. Il signe son retour à un moment crucial et risque de jeter davantage de brouille dans un paysage politique en mal de vision claire.
    En effet, ces escarmouches dépassent de loin la recherche de transparence des prochaines élections. En effet, un objectif plus lointain mais proche est visé par les détracteurs de Ouyahia. Il s'agit de l'élection présidentielle de 2014. Il est vrai que depuis l'annonce à peine voilée de sa candidature à la présidentielle, Ouyahia s'est placé dans la position de l'homme à abattre.
    Les observateurs ne se trompent pas lorsqu'ils voient dans cette offensive une tentative de déblayer le terrain à un projet de société rétrograde. Soit tout le contraire d'un projet moderniste. Pour ce faire, tous les conservateurs d'Algérie voient dans Ouyahia un obstacle de taille qu'il faut éliminer. Pensant que la meilleure manière d'atteindre leur dessein est de commencer par lui faire quitter son poste actuel.
    Avec le secret espoir qu'il aura du mal à se présenter devant les électeurs s'il est contraint dans l'intervalle à une traversée du désert.
    Les passes d'armes politiques ont aussi pour objectif de détourner le gouvernement des autres tâches auxquelles il devrait s'attacher dans la poursuite de la lutte anti- terroriste qui n'en est pas la moindre.
    Comme de continuer aussi à faire face à l'ébullition du front social et de poursuivre l'application du plan quinquennal. Or, Ouyahia est attaqué même sur son bilan économique et social. Cette levée de boucliers coïncide aussi avec des appels réitérés en faveur du rétablissement sur la scène politique des leaders de l'ex-FIS. Ce à quoi Ouyahia s'oppose fermement. Belkhadem n'a pas oeuvré explicitement à cette fin, mais en recevant des personnes connues pour leur appartenance à ce courant, il ne fait que renforcer leur volonté à aller de l'avant dans l'espoir de revenir sur le devant de la scène.
    Ouyahia s'est aussi prononcé contre l'amnistie générale ce qui n'a pas été du goût des islamistes, à l'exemple de Hamlaoui Akouchi, secrétaire général d'El Islah auquel appartenait Abdallah Djaballah. Ce parti réclame aussi la tête de Ouyahia.
    Devant ce flot de récriminations, tout porte à croire que la liste est loin d'être close et que les rangs de ses opposants vont se renfoncer au fur et à mesure qu'on s'approche des échéances électorales.
    Cela ne suffira certainement pas à abattre celui qui s'est toujours présenté comme un grand commis de l'Etat et qui ne manquera pas d'user de ses ressources inépuisables pour maintenir le cap. Et si toute cette campagne prélude à la justification d'un rejet de certains partis par les électeurs? Il serait, en effet, facile d'imputer un tel fiasco à l'administration.

    source: L'Expression
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    A propos de la "classe ouvrière", elle est pourchassée partout, les syndicats autonomes non-agréés, ses partis politiques qui peuvent la représenter sont marginalisés ou vivent dans la clandestinité... Comment peut-on parler dans ces conditions de réformes, d'élections et autres politiques??

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    • #3
      L'annonce d'un calendrier des réformes depuis avril dernier, puis l'ouverture des médias au débat politique ont été deux occasions exploitées par certaines tendances pour réclamer ouvertement ou à demi-mot le départ du Premier ministre. Ahmed Ouyahia se retrouve ainsi depuis plusieurs semaines sous le feu nourri des conservateurs et des islamistes.
      Curieusement, ce sont les partis de l'Alliance présidentielle qui sont les premiers à sonner la charge. Des leaders du MSP et du FLN pensent qu'il n'est pas opportun d'aller vers des élections locales et législatives en 2012 sans désigner au préalable une nouvelle personnalité au Palais du gouvernement.


      L'Alliance Présidentielle devrait envisager plutôt son départ de la scène politique , justement avant la tenue des élections communales et législatives . OUYAHIA ne constitue qu'un fusible qui peut sauter à n'importe quel moment . En tous les cas c'est lui qui est le plus exposé alors pourquoi s'acharner contre lui .
      SOLTANI et BELKHADEM voilà deux personnages qu'on n'aimerait pas rencontrer , ils incarnent le Diable

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      • #4
        L'ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE
        L'expérience la plus nulle de tout l'histoire du DRS!
        le DRS contrôle toute la Galaxie

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