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Les salaires mirobolants de ceux qui nous gouvernent !!!

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  • Les salaires mirobolants de ceux qui nous gouvernent !!!

    La tripartite (gouvernement-UGTA-patronat) qui se tiendra ce jeudi à Alger prévoit dans son agenda de traiter de l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG). Une augmentation de 2000 à 3000 DA n’est pas à écarter, comme c’est de coutume lors des dernières tripartites.

    Des augmentations insignifiantes qui seront présentées comme importantes et qui seront, bien entendu, vite rattrapées par la hausse récurrente et généralisée des prix. Le gouvernement et ses partenaires invoqueront, comme d’habitude, la nécessité d’ajuster les salaires selon la productivité et expliqueront que les travailleurs algériens sont bien rémunérés quand la richesse produite reste dérisoire.Des affirmations qui sont, par ailleurs, justes, mais dans un autre contexte autre que celui d’une économie de rente qui caractérise notre pays.Des affirmations, tout aussi justes, lorsqu’elles sont appliquées, d’abord, et aussi, par les décideurs et tous ceux qui font ou défont les lois ou les exécutent. Et en scrutant le train de vie de l’Etat, l’on se rend compte que la rigueur et l’austérité sont réservées exclusivement à la masse des travailleurs. Sinon, comment expliquer des salaires mirobolants pour les hauts cadres de l’Etat, défiant toutes les lois économiques !

    Le Premier ministre, qui présidera la tripartite, a un salaire net de 500 000 DA, selon des sources au ministère des Finances, soit près de 34 fois le SNMG, et le chef de l’Etat, qui validera en dernier ressort les décisions prises, a un salaire mensuel de 800 000 DA, soit 54 fois le SNMG ! A titre comparatif, le salaire mensuel du président français est de près de 20 000 euros, soit 14 fois le SMIC (13 65 euros) et des voix de l’opposition promettent déjà de le réduire de 20 à 30% en cas victoire lors de la présidentielle de 2012. Un ministre français touche quant à lui 11000 euros, soit 8 fois le SMIC quand nos ministres s’offrent des salaires moyens de 350 000 DA, soit près de 24 fois le SNMG.

    Outre les prises en charge multiples, gratuité du logement, véhicule, repas, déplacements et autres avantages, qui se justifient, par ailleurs, certains usent et abusent des commissions pour arrondir les fins de mois, comme en attestent les multiples procès et scandales liés à la corruption et dont la presse nationale en fait souvent état ces derniers temps.
    De l’avis de nombreux analystes et financiers du pays, le train de vie de l’Etat algérien est toujours aussi fastueux au moment où de larges couches de la société sombrent dans la précarité et la pauvreté. Les couches moyennes sont plus que jamais laminées par la hausse vertigineuses des prix. Depuis 2004, des augmentations de 100% ont étés accordées aux parlementaires et de même pour les fonctionnaires et hauts cadres de l’Etat depuis 2008.

    Un secrétaire d’Etat touche actuellement 270 000 DA et un secrétaire général d’une institution 210 000 DA, au moment où la fiscalité ordinaire en dehors des hydrocarbures (1.500 milliards de dinars) n’arrive même pas à couvrir la masse salariale des fonctionnaires, au nombre de 1 500 000, environ. Et comme la répartition des budgets n’obéit à aucune logique économique et ne découle d’aucune richesse produite, autant alors redistribuer la rente de manière plus équilibrée. Une redistribution qui obéit actuellement à des considérations politiques et de confortement des positions acquises des uns et des autres comme en attestent les augmentations pour les parlementaires en 2004 pour les besoins d’un acquiescement général lors de la révision constitutionnelle qui a cassé le verrou de la limitation des mandats.

    Pour une institution comme l’APN, dont le président est rémunéré comme un ministre ou le président du Sénat qui s’offre quelque 600 000 DA, de quelle «productivité» peut-on affubler ces deux institutions lorsque leurs locataires ne font qu’avaliser les lois de l’Exécutif et qu’aucune commission d’enquête sérieuse n’a vu le jour sur les innombrables cas de corruption qui ont vu le jour. C’est dire que la question des salaires doit être prise dans sa globalité et à tous les niveaux pour la cohérence des justificatifs qui s’annoncent. Le train de vie de l’Etat ne doit pas s’éloigner de celui des Algériens et l’idée de l’uniformisation des véhicules prise l’année dernière peut en constituer un premier pas vers cette rigueur dans la gestion des deniers publics.

    Mahmoud Mamart


    Quotidien El Watan du Lundi 26 Septembre 2011


    Le Sage

  • #2
    Ils jouent la transparence !!!!



    Sarkozy avec une maitrise en droit et un DEA en science po. gagne 20.000 euros; je crois que lorsqu'on parle de république et d'égalité faudrait payer tous les diplômés ce salaire mais voilà le poste prime, à se demander pourquoi?

    Passer son temps en bord de mer dans les restaurants, négocier avec des présidents la vie des gens et l'avenir de telle ou telle nation me donne l'envie de les passer tous( tous les présidents et ministres) au SMIC.

    Combien gagne un général en Algérie?? oups secret défense.


    J'ai lu une grille des salaires (Armée française) qui mentionnait dans les 85.000 euros.
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

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    • #3
      Envoyé par Fouad (Quotidien d'Oran)
      C’est dire que la question des salaires doit être prise dans sa globalité et à tous les niveaux pour la cohérence des justificatifs qui s’annoncent.
      Ok. Mais cette "globalité" doit intégrer aussi les revenus non salariaux, leurs niveaux, leur contrôle et leur imposition. C'est à ce niveau que les écarts sont immenses.

      Si on prend l'impôt sur les revenus:
      – Un salarié qui a un brut mensuel de 50000 DA, soit un net de 37.000 DA, paie 8.500 DA d'IRG par mois (102.000 DA par an) et 4.500 DA de cotisations par mois à la Sécurité sociale (soit 54.000 DA par an).
      En gros un salarié qui a un brut de 50000 DA/mois supporte des charges fiscales et parafiscales (156.000 DA/an) à hauteur de 35% du net qu'il perçoit.

      – Données à comparer à ce que paie un "honnête" beznassi qui déclare, la mort dans l'âme, qu'une infime partie de ses revenus (parfois moins de 1%). Ne parlons pas de ceux qui ne sont même pas obligés de déclarer quoi que ce soit, leurs revenus donnent le vertige aux petits salariés. Mais ceux-ci, ils sont soumis à une fiscalité informelle.

      _
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Cela fera le bonheur des hauts fonctionnaires et de certains "cadres" qui fixent leurs saaires en fonction du SMIG.

        prenons le cas d'un smicard manuel et son directeur de niveau moyen payé à 10 fois le SMIG et que ce smig est majoré de 10%. Si le smicard est augmenté de 1.500 le responsable en prend 15.000.
        si c'est 20% ils auront 3.000 pour le smicard et 30.000 pour le responsable.

        ils devraient plutot penser à une augmentation des bas salaires et pension des handicapes et retraites pour améliorer le niveau de vie .les hauts cadres ne souffrent pas de pouvoir d'achat et benéficient bcp plus que les bas salaires.

        est-ce c'est pour cela qu'ils veillent à ce que le S.G. de l' u g t a (qui a battu le record mondial de longétivité au poste) , ne soit pas remplacé depuis la mort de Benhamouda.
        Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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        • #5
          Le Premier ministre, qui présidera la tripartite, a un salaire net de 500 000 DA
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Le Premier ministre, qui présidera la tripartite, a un salaire net de 500 000 DA
            C'est plutôt le salaire de la bonne!...
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              Les salaires de ceux qui nous gouvernent!

              Leurs salaires en tant que tels ne me dérangent pas trop du moment que ce sont des revenus transparents et imposables. Ce qui me dérange le plus, c’est que ces salaires-là ne représentent le plus souvent qu’un peu d’argent de poche comparés à leurs revenus cachés provenant de la corruption et des diverses magouilles que leur position permet. Plus grave encore est l’exemple d’enrichissement illicite et impuni qu’ils donnent au petit peuple. Le peuple resté pendant longtemps relativement épargné, mais qui est désormais gagné à son tour par une corruption généralisée et assimilée désormais à de la débrouillardise (Qfaza). Aujourd’hui, je connais très peu d’Algériens qui ne vivent que de leurs salaires. De toute façon combien même ils le voudraient, ils ne pourraient pas vu le cout de la vie. Ça fait partie du chantage social.
              Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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              • #8
                Inata

                Sarkozy avec une maitrise en droit et un DEA en science po. gagne 20.000 euros; je crois que lorsqu'on parle de république et d'égalité faudrait payer tous les diplômés ce salaire mais voilà le poste prime, à se demander pourquoi?
                Il faudrait que je retrouve les document mais Sarkozy toutes ressources confondus tourne au alentour de 49 000€ mois.

                Président de la République : 27 288 € bruts par mois

                Le président de la République ne peut cumuler son indemnité avec aucune autre.

                Traitement mensuel : 27 287,95 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (21 194,52 €), une indemnité de résidence (635,84 €) et une indemnité de fonction non imposable (5 457,59 €).

                Avantages : logement de fonction à l'Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, bénéfice de plusieurs résidences secondaires.

                Cumul : impossible. Les éléments de rémunération du président de la République sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.

                Premier ministre : 27 288 € bruts par mois

                le premier ministre est potentiellement l'homme politique le mieux payé par la
                République.

                Traitement mensuel : 27 287,95 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (21 194,52 €), une indemnité de résidence (635,84 €) et une indemnité de fonction non imposable (5 457,59 €).

                Avantages : logement de fonction à Matignon, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, bénéfice de plusieurs résidences secondaires.

                Cumul : possible. Un Premier ministre ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 13,644 € bruts par mois. Un Premier ministre peut donc toucher jusqu'à 40 932 € par mois de la part de l'Etat.


                Ministre : 18 193 € bruts par mois

                un ministre peut toucher dans le meilleur des cas 27 289 euros par mois de la part de l'Etat.

                Traitement mensuel : 18 192,96 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (14 129,68 €), une indemnité de résidence (423,89 €) et une indemnité de fonction non imposable (3 638,39 €).

                Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.

                Cumul : possible. Un ministre ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 9 096,48 € bruts par mois. Un ministre peut donc toucher jusqu'à 27 289 € par mois de la part de l'Etat.

                Secrétaire d'Etat : 17 282 € bruts par mois

                la hiérarchie gouvernementale se traduit aussi sur la feuille de paie.

                Traitement mensuel : 17 282,37 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (13 825,89 €), une indemnité de résidence (402,7 €) et une indemnité de fonction non imposable (3456,47 €).

                Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.

                Cumul : possible. Un secrétaire d'Etat ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 8 641,2 € bruts par mois. Un secrétaire d'Etat peut donc toucher jusqu'à 25 923 € par mois de la part de l'Etat.


                Sénateur : 11 976 € nets par mois

                Le Sénat compte 343 sénateurs.

                Indemnité mensuell : 7 064,8 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 487,25 €), une indemnité de résidence (164,62 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 412,97 €). Cela représente 5 378,88 € net par mois.

                Indemnité représentative de frais de mandat : 6 209,1 € net par mois pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...).

                Avantages : 7 203,8 € mis à disposition pour rémunérer ses collaborateurs, dotation micro-informatique, accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, forfait global de communications téléphoniques. Le président du Sénat jouit d'une indemnité propre de plus de 14 000 €.

                Cumul : possible. Un sénateur ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 230,88 €. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2 743,63 € au titre de ses mandats locaux.


                Député : 11 146 € nets par mois

                L'Assemblée nationale compte 577 députés.

                Indemnité mensuelle : 7 064,8 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 487,25 €), une indemnité de résidence (164,62 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 412,97 €). Cela représente 5 261,01 € net par mois.

                Indemnité représentative de frais de mandat : 5 884,9 € net par mois, pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...)

                Avantages : 9 093 € mis à disposition pour rémunérer ses collaborateurs, accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, remboursement des forfaits de cinq lignes téléphoniques et d'un abonnement internet. Le président de l'Assemblée nationale jouit d'une indemnité propre de plus de 14 000 €.

                Cumul : possible. Un député ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 230,88 €. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2.743,63 € au titre de ses mandats locaux.

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                • #9
                  salam

                  c'est vraiment beaucoup comparant a notre smig!!! mabssahet'hemech!! au moins koun jaw yekhadmou mlih:22:

                  Commentaire


                  • #10
                    il y'a tout juste un alignement des salaires de nos hauts cadres Algériens sur ceux de la France en tous les cas pas pour les mêmes efforts

                    la logique voudrait que les gens atteint par l'augmentation du Smic ou Snmg
                    soient les gens à faibles revenus et les retraités qui oscillent entre les 10.000 à 30.000 DA Maximum !

                    les gens sinon se débrouillent bien dans le business à vendre des M'hadjebs , à dispenser des cours , à se transformer en agent immobilier hors pair , en peintre , maçon , transporteur ... en pute aussi !

                    jadis les gens étaient payé selon leur diplôme aujourdh'ui c les jambes en l'air qui rapportent beaucoup plus , désolé pour tout le monde , mes excuses

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour tout le monde!

                      Les salaires mirobolants de ceux qui nous gouvernent !!!
                      La gestion mirobolante de ceux qui nous gouverne !
                      C'est toute la question.

                      La municipalité de Chongqing en Chine qui compte 30 millions d'habitants est gérée par un maire et secondé par le secrétaire du Parti Communiste Chinois et à peine controlé par le gouverneur...
                      Résultat?
                      La réussite totale!!!

                      Chez nous le président de la République, 38 ministres,48 walis,535 chefs de dairas et 1541 maires, attendent le son des cornes de jerrico

                      A+.
                      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                      .
                      Merci.
                      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

                      Commentaire

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