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Harcèlements dans la rue, violences,..

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  • Harcèlements dans la rue, violences,..

    Il ne se passe pas un jour sans qu’une femme essuie la «colère populaire», parce qu’elle n’a pas suffisamment caché ses formes. Les auteurs des agressions contre les femmes n’affichent pourtant aucune appartenance extrémiste religieuse.

    Vas te couvrir un peu, regardez-la comme elle est habillée, il ne faut pas s’étonner que des tremblements de terre et des tsunamis dévastateurs ébranlent cette planète.» C’est en ces termes que s’adresse un passant à une jeune femme inconnue dans la rue. La scène se passe à la rue Hassiba Ben Bouali, à Alger. La fille, elle, porte un tee-shirt sans manches et un jean. Elle porte des talons très hauts et a lâché ses cheveux. Lui, il porte un pantalon court, blanc, un débardeur et ses cheveux sont coupés à la mode de l’équipe nationale algérienne, c’est-à-dire une coupe ce qu’il y a de plus moderne, minutieusement entretenue avec du gel. La fille presse le pas. Si au début, elle ne prête aucune attention à ce que dit le jeune homme, elle a fini par se rendre compte de l’ampleur de la situation et a eu peur. Le jeune homme n’est pas seul, il y a quelqu’un d’autre qui lui prête assistance dans sa sale besogne consistant à intimider la fille.

    Elle ne veut pas se retrouver seule, elle s’échappe en s’introduisant dans une boutique de lingerie féminine et attend que ses deux agresseurs disparaissent. Des femmes sont quotidiennement violentées pour avoir osé porter des tenues jugées légères. Il ne se passe pas un jour, sans qu’une fille soit mise à la solde de la vindicte populaire, parce qu’elle n’a pas suffisamment caché ses formes et a osé montrer un bout de ses bras et des centimètres de ses jambes. Ces pratiques qu’on croyait à jamais révolues sont-elles de retour ? Des actes d’intolérance qui touchaient par le passé particulièrement les non-jeûneurs et les «buveurs» sur la voie publique se sont étendus aujourd’hui aux femmes qui se hasardent à sortir avec un pantalon serré, une jupe courte ou une robe décolletée. Des insultes, et toutes sortes d’insanités accompagnent les plus téméraires.

    Il y a quelques jours, une jeune fille n’a dû son salut qu’à l’intervention d’une patrouille de policiers qui lui a évité un lynchage certain par un groupe d’hommes. Selon notre confrère du quotidien l’Expression, ces hommes voulaient «corriger» cette femme accompagnée d’un jeune homme et qui a porté atteinte aux valeurs du mois sacré de Ramadhan, en s’affichant habillée d’un short. Les policiers ont remis un pantalon à la fille dans le commissariat où elle a été conduite. Des femmes n’osent plus porter certains vêtements, de peur d’être agressées, insultées ou violentées. Pour éviter toute mésaventure, nombreuses sont celles qui ont opté pour des tenues qui «n’attirent pas l’attention». Une tunique ample et longue, un pantalon large, de préférence, précisent plusieurs femmes. «J’habitais dans un quartier du centre-ville de Réghaïa, des jeunes n’ont pas hésité à me lancer des pierres car je portrais une jupe.
    La jupe n’était pas trop courte ni trop serrée. Je me suis échappée, et depuis j’ai dû renoncer à porter mes jupes de peur d’être à nouveau agressée», raconte dans le détail une jeune femme encore terrorisée. «Ils me balançaient des phrases du genre essetri rouhek (couvre-toi).» Les femmes subissent ce genre d’attaques dans les bus aussi. «Il suffit d’avoir les cheveux découverts pour mériter l’agressivité de certains individus qui ne se gênent pas pour le montrer. J’étais à mes derniers mois de grossesse, personne ne voulait me céder une place dans le bus, mais il a suffi qu’une femme ‘’moutahadjiba’’ (femme portant hidjab) monte dans le bus pour que les autres se dépêchent pour lui céder une place». Les auteurs de ce genre d’agressions n’affichent pourtant aucune appartenance extrémiste religieuse. Bien au contraire, ces individus, à peine pubères, imitent les plus célèbres des icônes de la mode masculine : cheveux piqués et vêtements dernier cri.

    Fatima Arab






    © El Watan

  • #2
    Faudra-t-il armer les femmes pour qu'elles se défendent contre ces energumènes sortis des cavernes cromanoïdes?

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    • #3
      les choses changeront il faut que les femmes gardent la tête toujours haute face a cette bandes de petits c**s.
      « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
      Boris Vian

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      • #4
        Il ne faut vraiment pas s'étonner de ça, sachant l'éducation qu'ils ont, et la culture dans laquelle ils baignent.

        Je pense qu'il faut être ferme avec ces hommes qui harcèlent les gens pour ce qu'ils portent, et je pense qu'il faut aussi faire de la pédagogie avec ces filles pour leur faire comprendre que ce genre de tenues provoquantes ne les exposera qu'à des agressions ou des insultes car à l'ouest de nos moeurs, et qu'elles devraient donc les éviter dans la rue.

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        • #5
          en quoi un jean et un t shirt est une tenue provocante c pas les vêtements qui sont vulgaires ou choquant c les manières de la personne qui les porte
          « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
          Boris Vian

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          • #6
            Cela dépend des quartiers, dans certains quartiers, un jean serré et un sans manches (pas t-shirt) + des hauts talons, c'est quasi "choquant". Dans notre société en général, c'est mal vu.

            C'est sûr qu'en Europe, cette tenue est normale et qu'il faut des manières pour provoquer, mais en Algérie, si tu prends en photo une rue de quartier populaire, tu verras des femmes voilées, des femmes en burqa (en augmentation), des femmes non voilées qui ont le corps couvert et des vêtements larges, et quelques femmes qui osent une seule chose (pantalon serré, ou t-shirt serré, ou manches très courtes etc...)....ces dernières se font déjà provoquer par les petits voyous, alors si elles osent faire un peu plus comme combiner ces choses ou ajouter des talons ou exagérer avec le maquillage, elles peuvent quasi être sûres qu'elles s'exposent au lynchage.

            C'est sûr qu'il faut condamner avec fermeté ce genre d'agresseurs, mais il faut un minimum s'adapter à l'environnement pour éviter les regards.

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            • #7
              Mamie une Alsacienne- me disait :
              si j ai une grande peur quand je traverse le quartier chic de la défense a Paris.

              Elle me confirme qu il ya moult attaques de dames à la 1 occas qui se présente pour ces jeunes voyous de la région.

              Il ya plein d autres témoignages.
              Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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              • #8
                Une des raison est que le respect est enseigné dans un seul sens filles --> garçon, cela mélangé a un manque flagrant d'éducation = Ça donne ce genre d'enrgumene, de cas sociaux juste bn pr la camisole.
                Maintenant je m habille comme Ça me chante du moment que mes parents approuvent les autres qu'ils aillent se défouler autrement et qu'ils s'occupent de leurs fesses.

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                • #9
                  C'est la femme qui a failli dans l'éducation de sa progéniture pour lui inculquer son respect.

                  Concernant l'homme, celui-ci a depuis longtemps déserté son rôle d'éducateur et c'est aussi regrettable.

                  Pauvre Algérie. Le pire est à venir.

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                  • #10
                    Et dire qu'on ose évoquer la démocratie et la tolérance!!! Ca m'attriste toujours de lire et d'entendre de pareilles situations. Nous faisons du sur place depuis longtemps.

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                    • #11
                      Les parents sont responsables de cette situation, les pères qui ont oublié leur devoir d'éducation et qui se défaussent sur leurs épouses!....

                      Ces jeunes ont tous des mères et des pères........Sachant que l'éducation en Algérie se fait principalement du côté de la mère, la faute repose fondamentalement sur les épaules de ces dernières!

                      L'école et la société le sont tout autant!
                      Dernière modification par mehdi-amazigh, 15 septembre 2011, 20h16.

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                      • #12
                        Dslé les gars mais la faute est partagé éuitablement entre les deux parents !!! ils ont chacun la même reponsabilité dans sa abscence d éducation.

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                        • #13
                          Je suis d'accord pour dire que ce sont les parents qui ont failli à leur devoir. Cependant, je me pose la question suivante: Qui sont ces parents? Et je me réponds à moi même: Ce sont les voyous d'hier qui jetaient de l'acide aux figures de jeunes filles en mini jupe, ou leurs semblables. Ils sont nombreux croyez-moi. Ils sont arrogants et on les laisse faire. La gravité du problème tel qu'il se pose est justement qu'on les laisse faire.

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                          • #14
                            Tout viens de la façon d éduquer !
                            On sait très bien cette charge encombre d abord a la mère, le père doit intervenir en dernier recours en cas de problèmes, donc les enfants sont le reflet de qui les éduques et comment cette éducation est accepter et mis en pratique tout le long de la vie de ses jeunes !
                            L école est juste un complément a cette éducation
                            " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                            M/SR

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                            • #15
                              J'ai perdu espoir en cette Algérie le jour où j'ai vu des familles (mamans et sœurs) fêtaient la sortie de leur mari, frère, père de prison:22:

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