Le Dr Saïd Sadi intensifie ces derniers jours le rythme de ses rencontres avec la société civile, notamment dans la région centre. Après les habitants de Boghni vendredi, ce fut au tour de ceux de Tigzirt, hier, de débattre avec le président du RCD de la politique nationale, mais aussi de leurs préoccupations quotidiennes.
C’est une autre façon de faire la politique chez le leader du RCD. Le président du Rassemblement qui a toujours privilégié les rencontres de proximité, des rencontres qu’il a déjà initiées lors de sa première campagne présidentielle, a été, hier, hier, un jour après Boghni, l’hôte de la ville de Tigzirt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. D’emblée, et comme le regroupement national des jeunes militants de son parti se tient à Tigzirt pour une semaine et que ces mêmes militants sont venus des quatre coins du pays, le Dr Saïd Sadi informe l’assistance qu’il parlerait « dans toutes les langues du pays». «Les Algériens sont inquiets. Pourquoi le vent de liberté souffle sur certains pays et pas sur le nôtre .Tous les pays avancent et non le nôtre», dit-il.
Pour le leader du RCD, qui pense qu’il ne faut pas se leurrer et dire que tout va bien, «il faut qu’on invente de nouvelles structures pour rétablir la communication diverse, avoir un lien direct avec le citoyen et rétablir un lien social». Se voulant optimiste, l’orateur lance devant la foule nombreuse, venue l’écouter et le questionner, «L’Algérie va changer». «Il n’est pas possible que ça change en Tunisie, en Egypte et que les choses avancent au Maroc, mais pas chez nous», ajoute le Dr Saïd Sadi.
Le dialogue initié par le pouvoir est, pour l’hôte de Tigzirt, «une plaisanterie». «On ne demande pas à Bensalah de mener le débat et ensuite, de soumettre ce dernier, au président de la République qui en décidera ». Poursuivant son réquisitoire contre le pouvoir, le président du parti, cher à feu Mustapha Bacha ajoute, «On ne peut pas changer un système de l’intérieur. Dans les années 1950, des algériens l’ont fait, tous les partis algériens l’ont aussi fait, y compris nous et le FFS qui a intégré le gouvernement Hamrouche et d‘autres. Tout le monde a compris, à un moment ou un autre, qu’on ne peut pas changer quelque chose de l’intérieur ». Le Dr Sadi est convaincu que «le changement viendra ». La façon ? «Soit d’une manière calme et sereine, soit d’une manière violente ».
L’orateur qui a été interrompu par l’arrivée du président du NDI (National democratic Institute) qui n’est autre qu’un des conseillers du président américain, Barack Obama, venu le saluer, a étonné plus d’un. Le Dr Sadi nous a révélé qu’il maîtrise, à la perfection, la langue de Shakespeare.
Par ailleurs, il apprend à l’assistance, qu’il est en train d’écrire un livre à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance. «Préparez-vous à un autre chahut», lance-t-il. La référence est faite, à la polémique qu’a suscitée son livre sur le colonel Amirouche.
Fustigeant toujours le pouvoir en place, le président du RCD qui a réussi à entrer en contact avec le Pnud pour le traitement de la question des ordures ménagères et qui a réussi à mobiliser des fonds, avant qu’il ne confie le dossier à l’APW de Tizi-Ouzou, a vu tous ses sacrifices vains, dira, «c’est Ouyahia qui a tout bloqué».
Concernant les manifestations régulières de ces derniers temps, «il faut qu’on leur donne un sens puisqu’on connaît les revendications de ces jeunes», dit Saïd Sadi, avant d’ajouter que « la politique du pouvoir est une politique d’affolement et non d’apaisement».
Enfin, et pour ce qui est de la politique étrangère, «il faut analyser le discours d’Accra d’Obama». Quoique celui d’Egypte est une référence lui aussi. Pour le leader démocrate, «le monde a compris que sans la démocratie au Sud, il n’y aura pas de coopération stable et sérieuse et même de paix».
En outre, et en marge de sa conférence, le Dr Saïd Sadi a consacré plus de deux heures de temps aux citoyens qui lui posaient tous genres de questions, même celles relatives à la gestion locale. L’hôte de la cité balnéaire, pour qui, «il n’y a pas de question tabou», a répondu aux attentes de tout le monde.
K. Bougdal
C’est une autre façon de faire la politique chez le leader du RCD. Le président du Rassemblement qui a toujours privilégié les rencontres de proximité, des rencontres qu’il a déjà initiées lors de sa première campagne présidentielle, a été, hier, hier, un jour après Boghni, l’hôte de la ville de Tigzirt, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. D’emblée, et comme le regroupement national des jeunes militants de son parti se tient à Tigzirt pour une semaine et que ces mêmes militants sont venus des quatre coins du pays, le Dr Saïd Sadi informe l’assistance qu’il parlerait « dans toutes les langues du pays». «Les Algériens sont inquiets. Pourquoi le vent de liberté souffle sur certains pays et pas sur le nôtre .Tous les pays avancent et non le nôtre», dit-il.
Pour le leader du RCD, qui pense qu’il ne faut pas se leurrer et dire que tout va bien, «il faut qu’on invente de nouvelles structures pour rétablir la communication diverse, avoir un lien direct avec le citoyen et rétablir un lien social». Se voulant optimiste, l’orateur lance devant la foule nombreuse, venue l’écouter et le questionner, «L’Algérie va changer». «Il n’est pas possible que ça change en Tunisie, en Egypte et que les choses avancent au Maroc, mais pas chez nous», ajoute le Dr Saïd Sadi.
Le dialogue initié par le pouvoir est, pour l’hôte de Tigzirt, «une plaisanterie». «On ne demande pas à Bensalah de mener le débat et ensuite, de soumettre ce dernier, au président de la République qui en décidera ». Poursuivant son réquisitoire contre le pouvoir, le président du parti, cher à feu Mustapha Bacha ajoute, «On ne peut pas changer un système de l’intérieur. Dans les années 1950, des algériens l’ont fait, tous les partis algériens l’ont aussi fait, y compris nous et le FFS qui a intégré le gouvernement Hamrouche et d‘autres. Tout le monde a compris, à un moment ou un autre, qu’on ne peut pas changer quelque chose de l’intérieur ». Le Dr Sadi est convaincu que «le changement viendra ». La façon ? «Soit d’une manière calme et sereine, soit d’une manière violente ».
L’orateur qui a été interrompu par l’arrivée du président du NDI (National democratic Institute) qui n’est autre qu’un des conseillers du président américain, Barack Obama, venu le saluer, a étonné plus d’un. Le Dr Sadi nous a révélé qu’il maîtrise, à la perfection, la langue de Shakespeare.
Par ailleurs, il apprend à l’assistance, qu’il est en train d’écrire un livre à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance. «Préparez-vous à un autre chahut», lance-t-il. La référence est faite, à la polémique qu’a suscitée son livre sur le colonel Amirouche.
Fustigeant toujours le pouvoir en place, le président du RCD qui a réussi à entrer en contact avec le Pnud pour le traitement de la question des ordures ménagères et qui a réussi à mobiliser des fonds, avant qu’il ne confie le dossier à l’APW de Tizi-Ouzou, a vu tous ses sacrifices vains, dira, «c’est Ouyahia qui a tout bloqué».
Concernant les manifestations régulières de ces derniers temps, «il faut qu’on leur donne un sens puisqu’on connaît les revendications de ces jeunes», dit Saïd Sadi, avant d’ajouter que « la politique du pouvoir est une politique d’affolement et non d’apaisement».
Enfin, et pour ce qui est de la politique étrangère, «il faut analyser le discours d’Accra d’Obama». Quoique celui d’Egypte est une référence lui aussi. Pour le leader démocrate, «le monde a compris que sans la démocratie au Sud, il n’y aura pas de coopération stable et sérieuse et même de paix».
En outre, et en marge de sa conférence, le Dr Saïd Sadi a consacré plus de deux heures de temps aux citoyens qui lui posaient tous genres de questions, même celles relatives à la gestion locale. L’hôte de la cité balnéaire, pour qui, «il n’y a pas de question tabou», a répondu aux attentes de tout le monde.
K. Bougdal
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