Il était une fois, Mohamed Boudiaf. Hommage à l'espoir d'une Algérie meilleure.

[Hyde]

Arrêt du processus électoral ou pas, le massacre était programmé et bien préparé depuis longtemps. Les premières tueries par les terroristes... ont été planifiées et certaines perpétrées des mois avant la venue de Boudiaf.

non. ce n'est pas logique. Si les massacres avaient été programmés il n'aurait pas été nécessaire de passer par "la case Boudiaf". Au contraire, après avoir interrompu le processus électoral, l'Armée avait besoin de donner une certaine légitimité au HCE (Haut Comité d'Etat) et gouverner le pays. Une personnalité historique convenait à la situation.

Au moment où le processus s'est interrompu, l'Algérie s'est retrouvée dans une impasse institutionnelle. Autant dire qu'il n'y avait plus d'Etat. Boudiaf était l'homme de la situation, il a contribué à donner une certaine légitimité à l'Etat. Boudiaf était "nécessaire" aux militaires. C'est pas logique de s'en débarrasser pratiquement aussitôt arrivé. ou alors donne-moi un mobile valable.

[benam]

Hyde,
Pour éviter d'ouvrir la porte à la foire d'empoigne, j'ai évité de placer les mots qui en seraient la clé.
Jamais je n'ai prétendu que les massacres étaient planifiés et exécutés par l'ANP...
Je m'arrête là...

Donc, à part le "non. ce n'est pas logique.", et l'allusion que "ceux qui l'ont ramené sont ceux-là mêmes qui l'ont assassiné", je suis d'accord avec le reste de ton message.

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[okba30]

Boudiaf était l'homme de la situation, il a contribué à donner une certaine légitimité à l'Etat. Boudiaf était "nécessaire" aux militaires. C'est pas logique de s'en débarrasser pratiquement aussitôt arrivé. ou alors donne-moi un mobile valable.

Effectivement Boudiaf était l'homme de la situation pour l'Algérie dans cet imbroglio politique, mais s'est avéré loin de l'être pour ceux qui l'ont invité.
Une erreur monumentale, le canasson choisi (terme de Nezzar au sujet de Boutef) avait des principes.
Arriver à la conclusion des massacres programmés est un jeu d'enfant.
Indice : Boumarafi ''l'islamiste'' a évité soigneusement l'assassinat des hauts gradés janvieristes pour s'attaquer au président intègre qui voulait ouvrir quelques dossiers les concernant.

[Hyde]

@ benam

...des massacres perpétrés des mois avant Boudiaf

... désolé, je ne vois pas de quoi tu parles.

Jamais je n'ai prétendu que les massacres étaient planifiés et exécutés par l'ANP...

mais le problème est que c'est inscrit dans le subconscient des algériens. C'est une idée très répandue.

[benam]

Les massacres étaient programmés depuis longtemps par les islamistes du FIS et de sa nébuleuse. On se rappelle que la tuerie du poste de Guemmar par les islamistes a eu lieu en novembre 1991, deux mois avant l'arrêt du processus électoral et la venue de Boudiaf.

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[numidia-4-ever]

Recueillement à la mémoire du président Boudiaf à El Alia

ALGER - Une cérémonie de recueillement à la mémoire du regretté président Mohamed Boudiaf a eu lieu vendredi au cimetière d’El Alia (Alger), à l’occasion du 19e anniversaire de son assassinat.

Cette cérémonie s’est tenue en présence de membres de l’ex HCE (Haut conseil de l’Etat), de sa famille, de ses compagnons de lutte ainsi que des membres de la Fondation Mohamed Boudiaf.

La fatiha du Saint Coran a été lue à la mémoire du défunt et une gerbe de fleurs déposée sur sa tombe.

L’ancien chef du gouvernement, Reda Malek, a estimé, dans une allocution, que cette cérémonie exprimait la fidélité à la mémoire du défunt qui avait longuement servi l’Algérie.

Le défunt Boudiaf, a-t-il souligné, était l’un de ceux qui avaient déclenché la glorieuse Révolution de novembre et l’avaient menée jusqu’à la victoire et l’indépendance, rappelant que le défunt avait également répondu à l’appel de la patrie au moment où elle traversait des moments difficiles.

Mohamed Boudiaf a été assassiné le 29 juin 1992 à la maison de la Culture d’Annaba, alors qu’il prononçait un discours.

A l’issue de cette cérémonie, toutes les personnes présentes se sont dirigées vers la tombe du défunt moudjahid Slimane Amirat, ancien président du M.D.R.A où elles ont lu la Fatiha et déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt.

Slimane Amirat est décédé, rappelle-t-on, alors qu’il se recueillait devant le cercueil du Président défunt, Mohamed Boudiaf pour un dernier hommage. Les personnes présentes ont rappelé les qualités et positions patriotiques de Slimane Amirat qui avait dit "si je devais choisir entre l’Algérie et la démocratie je choisirai l’Algérie".

APS

[absente]

Bonsoir

Pas capable de remuer le passé et voir les vidéos.

Merci l'impré pour ce topic. On se souviendra jamais assez de lui et de ce genre d'hommes et de femmes en général.

Lah yerahmou il restera toujours en vie dans nos coeurs ...

[l'imprevisible]

Bonjour à tous

Et merci à tous, même si il n'y a pas foule (je n'en suis nullement surprise)!

J'ai demandé à ce qu'il n'y ait pas de polémique, car ce ne sont pas les occasions qui manquent sur le forum, et ailleurs, pour lire les avis divergents des uns et des autres.

Naw n'a pas résisté à la tentation, comme si nous étions incapables d'observer un moment de recueillement sans émettre un "avis" ! Pour te répondre très rapidement PERSONNE n'a dit que nous devions vénérer Boudiaf ou qu'il était un saint ou autre considération démesurée ! C'est un hommage à un homme qui a dit PRÉSENT à sa mère patrie à un moment crucial de son histoire tout en sachant que sa vie était engagée et ses jours comptés. Rien que pour ça il a droit à un respect sans pareil !

Il a été abattu comme une vulgaire cible, en direct devant TOUT le peuple, rien que pour ça ses détracteurs devraient ne plus jamais l'ouvrir !

Il savait mieux que personne a qui il avait à faire, ceci ne l'a pas empêché de répondre PRÉSENT quand ses assassins l'ont invité à sa perte.

Donc tu pouvais aisément t'abstenir de ta petite remarque.



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== MODERATI0N ==
Topic fermé suite à la demande de l'imprevisible.