La population de la commune de Aïn Kermès, chef-lieu d’une daïra qui compte quelque 40.000 âmes, a soif. L’eau ne coule qu’un jour sur six avec un maximum d’une heure durant.
La situation reste préoccupante. La population locale qui a caressé l’espoir de perspectives autrement plus heureuse à l’aune d’une hypothétique adduction à partir de «Skhouna» n’arrive pas à contenir sa patience qui n’a d’égale que les bidons et citernes qu’ils ont appris à préserver parcimonieusement. Le problème d’eau dans cette partie du territoire remonte à loin. En 1976 se remémore déjà l’un de nos interlocuteurs du temps de feu Houari Boumediene, le problème fut posé. Des promesses furent depuis ressassées sans suites notables ni sur la quantité ni sur la qualité. `
Deux châteaux d’eau d’une capacité de 1000 m3 chacun existent mais ne semblent pas suffire à alimenter convenablement certains quartiers à l’exemple de Chteïbo, Dallas, la cité et les logements LSP. Selon le premier responsable de l’Algérienne des eaux «le problème reste posé d’autant que cette région ne dispose pas de ressources suffisantes» non sans ajouter que «des propositions ont été émises pour que Aïn Kermès soit incluse dans le cadre du plan national d’eau» et par conséquent de l’éventualité de transferts. Notre interlocuteur qui récuse les assertions de ces clients parle de «la distribution du précieux liquide un jour sur quatre».
En cette période estivale, il fallait faire avec le rabattement de certaines nappes mais des dispositions auraient quand même dû être prises pour se conformer ne serait-ce qu’avec les déclarations d’Abdelmalek Sellal plus optimiste que de raison alors que des pans entiers de l’Algérie profonde souffre dans la douleur et la résignation.
El Watan - Fawzi Amellal
La situation reste préoccupante. La population locale qui a caressé l’espoir de perspectives autrement plus heureuse à l’aune d’une hypothétique adduction à partir de «Skhouna» n’arrive pas à contenir sa patience qui n’a d’égale que les bidons et citernes qu’ils ont appris à préserver parcimonieusement. Le problème d’eau dans cette partie du territoire remonte à loin. En 1976 se remémore déjà l’un de nos interlocuteurs du temps de feu Houari Boumediene, le problème fut posé. Des promesses furent depuis ressassées sans suites notables ni sur la quantité ni sur la qualité. `
Deux châteaux d’eau d’une capacité de 1000 m3 chacun existent mais ne semblent pas suffire à alimenter convenablement certains quartiers à l’exemple de Chteïbo, Dallas, la cité et les logements LSP. Selon le premier responsable de l’Algérienne des eaux «le problème reste posé d’autant que cette région ne dispose pas de ressources suffisantes» non sans ajouter que «des propositions ont été émises pour que Aïn Kermès soit incluse dans le cadre du plan national d’eau» et par conséquent de l’éventualité de transferts. Notre interlocuteur qui récuse les assertions de ces clients parle de «la distribution du précieux liquide un jour sur quatre».
En cette période estivale, il fallait faire avec le rabattement de certaines nappes mais des dispositions auraient quand même dû être prises pour se conformer ne serait-ce qu’avec les déclarations d’Abdelmalek Sellal plus optimiste que de raison alors que des pans entiers de l’Algérie profonde souffre dans la douleur et la résignation.
El Watan - Fawzi Amellal
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