Plusieurs milliers de personnes, 4000 selon les organisateurs, moitié moins selon les services de sécurité, ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de crier le ras le bol de la population locale à cause de l'insécurité qui sème la psychose dans la région. La population présente réagissait également à la mort de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, victime d'une bavure militaire après l'attentat qui a ciblé, jeudi 23 juin, un convoi de l'ANP à moins d'une centaine de mètres de l'hôpital d'Azazga.
Le ratissage de l'armée dans ce quartier est décrit par la coordination des comités de villages comme « une descente punitive ». A travers cette marche, la population d'Azazga à laquelle se sont joints des habitants du village d'Oumaden, village natal de la victime a voulu aussi exiger que « justice soit faite et que des réparations soit accordées aux deux familles des victimes ».
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daïra avant de prendre la direction de l'hôpital Said Meghnem d'Azazga où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Une minute de silence a été observée à sa mémoire. Tout au long de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans dénonçant le pouvoir. Bien que la grève générale ait été suspendue, la plupart des magasins sont restés fermés au moment de la marche en signe d'adhésion à cette action de protestation.
Lors des funérailles de la victime à Oumaden hier, les autorités de la wilaya, à leur tête le chef du cabinet du wali, ont rassuré la famille de la victime au sujet des réparations et de la traduction devant le tribunal concerné des militaires impliqués dans cette bavure. Le défunt obtiendra également le statut de victime de terrorisme.
TSA
26/06/2011
Le ratissage de l'armée dans ce quartier est décrit par la coordination des comités de villages comme « une descente punitive ». A travers cette marche, la population d'Azazga à laquelle se sont joints des habitants du village d'Oumaden, village natal de la victime a voulu aussi exiger que « justice soit faite et que des réparations soit accordées aux deux familles des victimes ».
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daïra avant de prendre la direction de l'hôpital Said Meghnem d'Azazga où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Une minute de silence a été observée à sa mémoire. Tout au long de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans dénonçant le pouvoir. Bien que la grève générale ait été suspendue, la plupart des magasins sont restés fermés au moment de la marche en signe d'adhésion à cette action de protestation.
Lors des funérailles de la victime à Oumaden hier, les autorités de la wilaya, à leur tête le chef du cabinet du wali, ont rassuré la famille de la victime au sujet des réparations et de la traduction devant le tribunal concerné des militaires impliqués dans cette bavure. Le défunt obtiendra également le statut de victime de terrorisme.
TSA
26/06/2011
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