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Conférence de presse de Faouzi Rebaïne de AHD 54
Dans une conférence de presse tenue hier, le président du parti AHD 54 a déclaré que toutes les conditions sont réunies pour un changement politique.
«Nous insistons sur l’urgence de la tenue d’une élection présidentielle anticipée. C’est la seule solution pour une sortie de crise», a déclaré Faouzi Rebaïne.
Le président de AHD 54 a annoncé la tenue d’une série de rencontres régionales à l’est, au centre et à l’ouest du pays. Ces rencontres, selon Faouzi Rebaine, visent à réunir les militants pour une série de consultations.
Il reviendra, par ailleurs, sur les consultations de la commission Bensalah et rappellera que son parti a décliné l’invitation. «Nous avons aussi refusé l’invitation du ministre de l’Intérieur. Et nous nous interrogeons plutôt sur la possibilité que cette commission ait atteint les buts fixés. Les personnalités qui ont participé aux consultations représentent-elles vraiment la majorité du peuple algérien ?» s’est interrogé Faouzi Rebaïne qui se montrera sceptique s’agissant d’un éventuel changement en 2012.
Le président de AHD 54 est également revenu sur les dernières assises de la société civile dirigées par le président du CNES. «Mohamed-Seghir Babès dans cette situation peut-il être neutre ? A-t-il été juge ou avocat ? En fait, cette mascarade a été animée par des comités de soutien au pouvoir et cette situation est préoccupante pour l’avenir », a souligné Faouzi Rebaïne qui déclare que son parti souhaite un changement pacifique. «Cette donnée doit être prise en considération par les décideurs en vue d’éviter les émeutes du mois de janvier dernier. Le pouvoir veut acheter la paix sociale mais il ne peut pas acheter la paix politique», a-t-il précisé.
Le président de AHD 54 évoquera le fait que l’opposition soit privée d’espaces d’expression notamment l’accès aux médias lourds. L’intervenant exprimera aussi son soutien aux animateurs du mouvement révolutionnaire qui est le seul représentant du peuple. «Il est à noter que le pouvoir algérien va à l’encontre de la position des peuples qui ont exprimé leur colère et n’a rien déclaré sur les massacres du peuple syrien et des autres peuples qui se sont soulevés dans les pays arabes.»
F.-Zohra B. - Le Soir.
«Nous insistons sur l’urgence de la tenue d’une élection présidentielle anticipée. C’est la seule solution pour une sortie de crise», a déclaré Faouzi Rebaïne.
Le président de AHD 54 a annoncé la tenue d’une série de rencontres régionales à l’est, au centre et à l’ouest du pays. Ces rencontres, selon Faouzi Rebaine, visent à réunir les militants pour une série de consultations.
Il reviendra, par ailleurs, sur les consultations de la commission Bensalah et rappellera que son parti a décliné l’invitation. «Nous avons aussi refusé l’invitation du ministre de l’Intérieur. Et nous nous interrogeons plutôt sur la possibilité que cette commission ait atteint les buts fixés. Les personnalités qui ont participé aux consultations représentent-elles vraiment la majorité du peuple algérien ?» s’est interrogé Faouzi Rebaïne qui se montrera sceptique s’agissant d’un éventuel changement en 2012.
Le président de AHD 54 est également revenu sur les dernières assises de la société civile dirigées par le président du CNES. «Mohamed-Seghir Babès dans cette situation peut-il être neutre ? A-t-il été juge ou avocat ? En fait, cette mascarade a été animée par des comités de soutien au pouvoir et cette situation est préoccupante pour l’avenir », a souligné Faouzi Rebaïne qui déclare que son parti souhaite un changement pacifique. «Cette donnée doit être prise en considération par les décideurs en vue d’éviter les émeutes du mois de janvier dernier. Le pouvoir veut acheter la paix sociale mais il ne peut pas acheter la paix politique», a-t-il précisé.
Le président de AHD 54 évoquera le fait que l’opposition soit privée d’espaces d’expression notamment l’accès aux médias lourds. L’intervenant exprimera aussi son soutien aux animateurs du mouvement révolutionnaire qui est le seul représentant du peuple. «Il est à noter que le pouvoir algérien va à l’encontre de la position des peuples qui ont exprimé leur colère et n’a rien déclaré sur les massacres du peuple syrien et des autres peuples qui se sont soulevés dans les pays arabes.»
F.-Zohra B. - Le Soir.