Les parents qui utilisent leurs enfants pour mendier ou leur imposent le vagabondage seront sévèrement punis et écoperont de peines de prison. Ils seront également déchus de leur autorité parentale. C’est ce qu’a déclaré hier Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, annonçant des réajustements des textes réglementaires.
F.-Zohra B. - Alger (Le soir) - Condamnant l’exploitation des enfants par leurs parents qu’il traitera de criminels et de parents indignes, le ministre a annoncé qu’une enquête a été initiée au niveau de la wilaya d’Alger en vue d’évaluer le phénomène de la mendicité qui prend de l’ampleur. Les résultats de l’enquête ont mis à jour des réseaux de mendicité et l’exploitation des enfants dans l’activité. «Nous avons enregistré une recrudescence de l’activité lors des fêtes religieuses et les vendredis. Des mères se sont spécialisées dans la “location” de leurs enfants pour que de tierces personnes mendient avec. Ces mêmes enfants sont drogués pour qu’ils restent calmes toute la journée dans la rue. Ces comportements ne peuvent être tolérés plus longtemps», a déclaré le ministre qui annoncera des mesures sévères contre les initiateurs et les animateurs de ces réseaux. Le ministre intervenait hier en marge du Forum international sur l’autonomie, les aides techniques et l’accessibilité pour les personnes handicapées.
La rencontre, regroupant principalement des experts et des représentants du mouvement associatif algériens et français, aboutira, selon le ministre, à la signature d’une convention entre les deux pays. Celle-ci portera sur les volets formation et perfectionnement des formateurs ainsi que le transfert des expériences et des nouvelles technologies s’agissant de l’accès à la réadaptation. S’agissant de la prise en charge des handicapés, le ministre évoquera la question de l’accès aux lieux publics et, la nouvelle réglementation qui impose aux réalisateurs de nouvelles constructions d’aménager ces dernières en prenant compte des besoins des personnes à mobilité réduite. Les spécialistes expliqueront, à cet effet, que les coûts supplémentaires lors de la construction de nouveaux bâtiments avec aménagement pour handicapés coûtent seulement 1% de plus.
Le coût est cependant de 15 à 20 % supérieur quand il s’agit de bâtiments déjà réalisés et qui doivent être réaménagés. «Nous avons besoin du savoir-faire d’autres pays pour ce qui est des aides techniques à l’autonomie. Une dizaine de centres seront mobilisés pour les besoins de la concrétisation de la convention», a expliqué Saïd Barkat, annonçant, en outre, que les imprimeries en braille et les bibliothèques sonores seront généralisées au niveau des différentes régions du pays. Les statistiques annoncées encore une fois donnent par ailleurs le chiffre de près de deux millions de handicapés en Algérie. Entre autres causes, les accidents de la route sont mis en évidence par les spécialistes présents et aussi par le premier responsable du secteur de la solidarité. Ce dernier insistera sur l’importance de la prévention et de la sensibilisation en vue de mettre fin à l’hécatombe.
F.-Z. B.
F.-Zohra B. - Alger (Le soir) - Condamnant l’exploitation des enfants par leurs parents qu’il traitera de criminels et de parents indignes, le ministre a annoncé qu’une enquête a été initiée au niveau de la wilaya d’Alger en vue d’évaluer le phénomène de la mendicité qui prend de l’ampleur. Les résultats de l’enquête ont mis à jour des réseaux de mendicité et l’exploitation des enfants dans l’activité. «Nous avons enregistré une recrudescence de l’activité lors des fêtes religieuses et les vendredis. Des mères se sont spécialisées dans la “location” de leurs enfants pour que de tierces personnes mendient avec. Ces mêmes enfants sont drogués pour qu’ils restent calmes toute la journée dans la rue. Ces comportements ne peuvent être tolérés plus longtemps», a déclaré le ministre qui annoncera des mesures sévères contre les initiateurs et les animateurs de ces réseaux. Le ministre intervenait hier en marge du Forum international sur l’autonomie, les aides techniques et l’accessibilité pour les personnes handicapées.
La rencontre, regroupant principalement des experts et des représentants du mouvement associatif algériens et français, aboutira, selon le ministre, à la signature d’une convention entre les deux pays. Celle-ci portera sur les volets formation et perfectionnement des formateurs ainsi que le transfert des expériences et des nouvelles technologies s’agissant de l’accès à la réadaptation. S’agissant de la prise en charge des handicapés, le ministre évoquera la question de l’accès aux lieux publics et, la nouvelle réglementation qui impose aux réalisateurs de nouvelles constructions d’aménager ces dernières en prenant compte des besoins des personnes à mobilité réduite. Les spécialistes expliqueront, à cet effet, que les coûts supplémentaires lors de la construction de nouveaux bâtiments avec aménagement pour handicapés coûtent seulement 1% de plus.
Le coût est cependant de 15 à 20 % supérieur quand il s’agit de bâtiments déjà réalisés et qui doivent être réaménagés. «Nous avons besoin du savoir-faire d’autres pays pour ce qui est des aides techniques à l’autonomie. Une dizaine de centres seront mobilisés pour les besoins de la concrétisation de la convention», a expliqué Saïd Barkat, annonçant, en outre, que les imprimeries en braille et les bibliothèques sonores seront généralisées au niveau des différentes régions du pays. Les statistiques annoncées encore une fois donnent par ailleurs le chiffre de près de deux millions de handicapés en Algérie. Entre autres causes, les accidents de la route sont mis en évidence par les spécialistes présents et aussi par le premier responsable du secteur de la solidarité. Ce dernier insistera sur l’importance de la prévention et de la sensibilisation en vue de mettre fin à l’hécatombe.
F.-Z. B.
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