Le cinéaste Kabyle, Hocine Redjala, « éternel opposant » au régime algérien tel qu’il se décrit sur son blog, a été arrêté par la police le 07 Juin 2011, suite à une querelle qu’il a eu avec un policier au mois de Mai. Il sera jugé le 12 Juin au tribunal de Tizi-Ouzou.
10/06/2011 - 10:06 mis a jour le 10/06/2011 - 10:18 par Muyyud
« Enlève ton ordure d’ici ». C’est suite à cet ordre, intimé par un policier, en arabe, à l’égard de Hocine Redjala pour lui signifier d’enlever sa voiture mal stationnée, qu’une querelle s’est déclenchée entre les deux hommes. Le gérant de l’entreprise de communication STRACOM a été arrêté suite à cet incident. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le MAK dit n’y voir qu’un « prétexte » pour arrêter un « réalisateur, militant autonomiste et des Droits de l’Homme ».
« Son engagement militant, ses activités professionnelles dédiées exclusivement à la défense des droits du peuple kabyle et la dénonciation de l’arbitraire et de la répression ont fait de lui, depuis longtemps, une cible privilégiée des services de répression de Tizi-Ouzou qui ont mobilisé une équipe spéciale pour le surveiller et le harceler », pouvions-nous lire dans le communiqué du MAK, qui « s’insurge contre le dévoiement de la mission des forces de police en Kabylie et dénonce le traitement indigne infligé au citoyen Hocine Rédjala. »
Gaya Izennakhen, un autre cinéaste kabyle proche de Hocine Redjala, avec qui il a participé au tournage de la montagne de Baya, en 1994, affirme qu’« ayant couvert toute la période du printemps noir avec lui, il [Hocine Redjala] est devenu un témoin gênant ». Et précise qu’ « il était photographe de presse et journaliste pour le compte d’une agence allemande en 2001 et en essayant d’aider un blessé à Iwadhiyen, pendant ces événements, il reçoit lui-même une balle qui aurait pu lui être fatale ». Gaya Izennakhen dit être « convaincu que la raison de son incarcération est son projet sur le printemps noir ».
Hocine Redjala, le réalisateur de « L’encre de la liberté », un film sur la liberté d’expression, va comparaitre le 12 Juin prochain au tribunal de Tizi-Ouzou. Le MAK appelle d’ores et déjà à « une très large mobilisation citoyenne devant le tribunal de la ville ».
10/06/2011 - 10:06 mis a jour le 10/06/2011 - 10:18 par Muyyud
« Enlève ton ordure d’ici ». C’est suite à cet ordre, intimé par un policier, en arabe, à l’égard de Hocine Redjala pour lui signifier d’enlever sa voiture mal stationnée, qu’une querelle s’est déclenchée entre les deux hommes. Le gérant de l’entreprise de communication STRACOM a été arrêté suite à cet incident. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le MAK dit n’y voir qu’un « prétexte » pour arrêter un « réalisateur, militant autonomiste et des Droits de l’Homme ».
« Son engagement militant, ses activités professionnelles dédiées exclusivement à la défense des droits du peuple kabyle et la dénonciation de l’arbitraire et de la répression ont fait de lui, depuis longtemps, une cible privilégiée des services de répression de Tizi-Ouzou qui ont mobilisé une équipe spéciale pour le surveiller et le harceler », pouvions-nous lire dans le communiqué du MAK, qui « s’insurge contre le dévoiement de la mission des forces de police en Kabylie et dénonce le traitement indigne infligé au citoyen Hocine Rédjala. »
Gaya Izennakhen, un autre cinéaste kabyle proche de Hocine Redjala, avec qui il a participé au tournage de la montagne de Baya, en 1994, affirme qu’« ayant couvert toute la période du printemps noir avec lui, il [Hocine Redjala] est devenu un témoin gênant ». Et précise qu’ « il était photographe de presse et journaliste pour le compte d’une agence allemande en 2001 et en essayant d’aider un blessé à Iwadhiyen, pendant ces événements, il reçoit lui-même une balle qui aurait pu lui être fatale ». Gaya Izennakhen dit être « convaincu que la raison de son incarcération est son projet sur le printemps noir ».
Hocine Redjala, le réalisateur de « L’encre de la liberté », un film sur la liberté d’expression, va comparaitre le 12 Juin prochain au tribunal de Tizi-Ouzou. Le MAK appelle d’ores et déjà à « une très large mobilisation citoyenne devant le tribunal de la ville ».
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