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Le développement selon Benmeradi.

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  • Le développement selon Benmeradi.

    L’Algérie se donne parfois de drôles de défis. Comme celui d’acheter Djezzy ou d’ériger une usine de montage de véhicules Renault.

    Crise d’inimitié algéro-égyptienne mise à part, il est difficile de comprendre l’intervention confuse et bruyante de l’état et de ses institutions dans la mise en œuvre d’une décision de rachat d’un patrimoine privé économique. Difficile aussi de comprendre ce soudain acharnement à vouloir faire venir Renault en Algérie. Pourtant, comme le confirme le ministre de l’Industrie, les sous-traitants nationaux “manquent de savoir-faire et travaillent sans le respect des normes”. Il n’y a pas de sous-traitants compétents, il y a une règle des 51/49 dissuasive pour les IDE, Renault n’est pas d’accord avec l’Algérie sur les capacités à installer, mais malgré cela, le projet avance “très bien”, dit le ministre, avec l’objectif maintenu “d’un taux d’intégration de 50%”. Et l’ambassadeur de France confirme que “les spécialistes” travaillent et que ce n’est qu’une question de temps.

    C’est caractéristique des relations algéro-françaises : le partenaire “historique” prend le temps de nous accompagner dans ces efforts d’emblée inféconds mais qui servent à entretenir la relation. Si le temps ne nous était pas compté, on aurait signé un “pacte d’amitié” avec Chirac et fondé un “partenariat stratégique” avec Sarkozy. Mais voilà, la première fantaisie a trébuché sur une loi instituant l’enseignement des “bienfaits de la colonisation” et dont l’abrogation, dans sa partie infamante, n’a pas empêché la liquidation du tendre projet. Le second rendez-vous n’aura pas lieu parce que nos dirigeants, au lieu de faire voter une loi qui criminalise le colonialisme et l’abroger ensuite, en guise de réponse du berger à la bergère, abrogent en permanence cette loi que les députés “menacent” de voter.

    Si une plate-forme Renault constituait un réel besoin pour l’Algérie, que ce besoin constituait une réelle opportunité pour Renault et les conditions de sa réalisation était réunies, ou même simplement “réunissables”, pourquoi fallait-il en faire une affaire d’état ? A moins que, côté Nord, on ne s’emploie à passer le temps jusqu’en mai 2012 — et demain sera un autre jour — et que, côté Sud, on ne s’efforce de faire oublier la réalité scandaleuse du marché automobile national. Une immense demande livrée au diktat de concessionnaires qui ne respectent aucune règle commerciale (en matière de délais de livraison, de service après-vente, etc.). Avec les bénéfices engrangés ces dernières années par cette activité, on aurait pu déjà construire plusieurs usines automobiles !

    Ghoul a son autoroute qui “avance” ; Tou a son tramway qui “avance” aussi ; Benmeradi a son usine automobile qui “avance” très bien. à la différence que les deux premiers s’étirent sur le terrain alors que le troisième s’éternise sur plan.

    étrange démarche d’un pouvoir qui, après avoir législativement verrouillé le potentiel d’investissement, veut construire de ses propres mains. Faute de pouvoir apprécier une politique de développement, les Algériens pourront contempler les talents de promoteur de leur gouvernement.

    Et regarder le sous-développement du pays avancer.


    Mustapha Hammouche, Liberté
    -
    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
    -

  • #2
    le ministre essai de mettre un joli " indjaz" sur sont cv sans doute ??? ça peut toujours servir a l'avenir , de dire " ana derte louzin reno" ...
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

    Commentaire


    • #3
      Venant du journaliste Mustapha Hammouche,cela ne m'etonne pas,on sait pour qui il roule.
      C'est un petit kabyliste.

      Commentaire

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