Bouteflika en colère contre son gouvernement et Ould Kablia blâmé pour ses déclarations sur la Libye
Les jours du gouvernement Ouyahia sont‑ils comptés ? Le président Abdelaziz Bouteflika n’est pas content du travail de son gouvernement et l’a fait savoir à ses ministres lors du dernier Conseil des ministres tenu le 2 mai. Cette réunion a été particulièrement houleuse, a confié à TSA une source proche du gouvernement.
Le Président s’est montré en colère contre les ministres de l’Intérieur, du Commerce et de l’Enseignement supérieur. « La colère était visible sur le visage du Président à l’ouverture du Conseil. Le chef de l’État a demandé d’une façon brutale aux trois ministres d’éviter de se contredire et d’améliorer la gestion de leurs secteurs », affirme notre source. Le Chef de l’État a demandé à ses ministres « de prendre au sérieux les réformes annoncées comme étant des réformes profondes et non formelles et de travailler pour les concrétiser et d’être à la hauteur des aspirations du peuple ».
Au lendemain du Conseil des ministres, Dahou Ould Kablia a été destinataire d’un nouveau message ferme de la part du président Bouteflika. Le Chef de l’État a reproché à son ministre de l’Intérieur ses déclarations successives sur la Libye, notamment celles contenues dans l’interview accordé par le ministre au quotidien Echourouk. Dans cet entretien, Ould Kablia avait prédit des relations tendues avec la Libye si le CNT arrivait au pouvoir dans ce pays voisin.
Les déclarations d’Ould Kablia, largement reprises par les médias internationaux, ont considérablement gêné Mourad Medelci. Elles intervenaient en effet au moment où le ministre des Affaires étrangères effectuait une visite importante à Washington. Alger cherche à montrer qu’il ne soutient pas le régime libyen mais avec de telles déclarations de son ministre de l’Intérieur, c’est tout le discours qui était discrédité.
Le ministre de l’Intérieur avait déjà été blâmé pour ses déclarations qui ont été interprétées comme un soutien de l’Algérie au régime de Mouaâmar Kadhafi. « Pour l’État algérien, les opposants libyens ne sont pas révolutionnaires. L’Algérie maintient sa position en faveur d’un cessez‑le‑feu, ne soutient aucune partie en conflit et reste contre l’ingérence étrangère et en faveur de l’autodétermination des peuples », a expliqué notre source. Désormais, Dahou Ould Kablia n’a plus le droit de s’exprimer sur la Libye.
TSA
Les jours du gouvernement Ouyahia sont‑ils comptés ? Le président Abdelaziz Bouteflika n’est pas content du travail de son gouvernement et l’a fait savoir à ses ministres lors du dernier Conseil des ministres tenu le 2 mai. Cette réunion a été particulièrement houleuse, a confié à TSA une source proche du gouvernement.
Le Président s’est montré en colère contre les ministres de l’Intérieur, du Commerce et de l’Enseignement supérieur. « La colère était visible sur le visage du Président à l’ouverture du Conseil. Le chef de l’État a demandé d’une façon brutale aux trois ministres d’éviter de se contredire et d’améliorer la gestion de leurs secteurs », affirme notre source. Le Chef de l’État a demandé à ses ministres « de prendre au sérieux les réformes annoncées comme étant des réformes profondes et non formelles et de travailler pour les concrétiser et d’être à la hauteur des aspirations du peuple ».
Au lendemain du Conseil des ministres, Dahou Ould Kablia a été destinataire d’un nouveau message ferme de la part du président Bouteflika. Le Chef de l’État a reproché à son ministre de l’Intérieur ses déclarations successives sur la Libye, notamment celles contenues dans l’interview accordé par le ministre au quotidien Echourouk. Dans cet entretien, Ould Kablia avait prédit des relations tendues avec la Libye si le CNT arrivait au pouvoir dans ce pays voisin.
Les déclarations d’Ould Kablia, largement reprises par les médias internationaux, ont considérablement gêné Mourad Medelci. Elles intervenaient en effet au moment où le ministre des Affaires étrangères effectuait une visite importante à Washington. Alger cherche à montrer qu’il ne soutient pas le régime libyen mais avec de telles déclarations de son ministre de l’Intérieur, c’est tout le discours qui était discrédité.
Le ministre de l’Intérieur avait déjà été blâmé pour ses déclarations qui ont été interprétées comme un soutien de l’Algérie au régime de Mouaâmar Kadhafi. « Pour l’État algérien, les opposants libyens ne sont pas révolutionnaires. L’Algérie maintient sa position en faveur d’un cessez‑le‑feu, ne soutient aucune partie en conflit et reste contre l’ingérence étrangère et en faveur de l’autodétermination des peuples », a expliqué notre source. Désormais, Dahou Ould Kablia n’a plus le droit de s’exprimer sur la Libye.
TSA
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