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Said Sadi préfère la politique des salons.

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  • Said Sadi préfère la politique des salons.

    Pour la troisième fois d'affilé, said saadi brille par son absence à une marche à laquelle il a appelé. Remarquez bien que le journal El-Watan et pour la troisième absence d'affilé n'ose même pas la signaler par tendance partisane. Said Sadi fait en même temps peur à cette presse qui pretend être libre et neutre.


    La marche à laquelle avait appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a eu lieu, hier, sous la forme d’un rassemblement à la place du 1er Mai, à Alger.


    Ils étaient là, au rendez-vous de ce huitième samedi de manifestation. D’un côté, plusieurs personnes venues réclamer le changement, de l’autre, un impressionnant dispositif policier veillant à ce qu’aucune voix ne s’élève pour remettre en cause l’ordre établi.
    Vers 10h30, au milieu des passants et des hommes en bleu, maître Ali Yahia Abdennour, accompagné d’autres membres de la CNCD, a ouvert le bal.Les forces de l’ordre, qui rôdaient là depuis le début de la matinée et épiaient le moindre mouvement de foule, n’ont pas tardé à cerner les marcheurs. A deux mètres de là, Mme Fadhila Chitour-Boumendjel, membre du réseau Wassila d’aide aux femmes et enfants victimes de violences, ainsi que d’autres éléments de la CNCD sont stoppés net par les policiers. Le même sort est réservé à tous les groupes qui tentent de braver l’interdit. Du haut de ses 90 ans, Me Ali Yahia Abdennour milite toujours énergiquement pour le changement démocratique. «Aujourd’hui, nous sommes venus pour marcher, c’est demain qu’on en parlera», a-t-il répondu à une question d’un journaliste.
    Sans attendre, la foule se met à scander les slogans appelant au départ du système : «Didouche, Abane, Hassiba, nous sommes toujours des révolutionnaires». Entourés de plusieurs dizaines de policiers, les jeunes résistent pacifiquement. «Bouteflika dégage, la jeunesse s’engage», crient-ils haut et fort.
    Une dame d’un certain âge vient de se joindre à la foule et semble très motivée à tel point qu’elle incite les autres à crier, à dénoncer l’arbitraire. «Crions, les jeunes, c’est aussi notre pays», tonne-t-elle. Sous prétexte de veiller au bon déroulement de la circulation automobile, des dizaines de policiers font un bruit assourdissant avec leurs sifflets. D’aucuns estiment que c’est un nouveau procédé pour empêcher les autres citoyens d’entendre les slogans de la manifestation. Pour le docteur Khendak, député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), «en politique il n’y a pas de demi-mesure. La seule solution, c’est la rupture avec le système et non pas avec les hommes du système ou la rupture dans le système».
    Ce parlementaire ne manquera pas de réagir à la dernière sortie du Premier ministre, Ahmed Ouyahia : «Il est dangereux aujourd’hui d’être autiste et de ne pas comprendre la rue. Contrairement à ce qu’a dit le Premier ministre Ouyahia, la crise n’est pas que sociale. C’est à cause de l’absence de vision politique depuis 1962 que les problèmes sociaux existent aujourd’hui. Et le Premier ministre doit savoir que son discours n’est pas reçu dans la société. Il a parlé pour lui-même et ses clans.»
    Une heure plus tard, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Aucun incident n’est à déplorer. Par ailleurs, la CNCD s’est donné rendez-vous aujourd’hui, à 10h, au niveau du siège du RCD, rue Didouche Mourad, pour faire le point de la situation et évaluer de tout ce qui a été fait jusqu’à ce jour.

    Ali Cherarak
    Dernière modification par nostravostra, 03 avril 2011, 14h19.
    si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

  • #2
    said saadi mais il est credible que pour ses adeptes cest un peu leur gourou....

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    • #3
      Même hakim Laalam qui d'habitude profite de ces sorties pour faire sa chronique n'ose pas toucher à son patron et parrain. Pour la salle Atlas, il avait bien des choses à dire.

      En vérité, tout le monde s'en fiche qu'il participe ou pas ou de ses faits et gestes mais ce qui est écoeurant c'est ce fait d'essayer de tromper les algériens par une fausse opposition basée sur le tapage médiatique d'une presse acquise à la cause. Ce cirque doit se terminer et la main basse du DRS sur la scène politique doit être levée un jour.
      si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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      • #4
        un homme politique qui déclare au lendemain d'une élection qu'ils s'est trompé trompé de peuple n'a plus droit de s'exprimer et de défendre la moindre idée il doit assumer et se retirer de la politique
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Ses militants vont peut être rappliquer pour nous expliquer le pourquoi du comment!
          Dernière modification par obladioblada, 03 avril 2011, 19h38.
          All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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          • #6
            Pour la troisième fois d'affilé, said saadi brille par son absence à une marche à laquelle il a appelé.
            Quand Saadi s'attaque à la bande de Tikrit au pouvoir le FFS passe son temps à critiquer Said Saadi et appelle à oublier le sang versé des Algériens pendant la décennie noire. Voilà comment les choses changeront en Algérie. Yakhi poulitik yakhi.
            Pas à la tique ..

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            • #7
              Même les novices en politique tels Rebaine et Touati critiquent le pouvoir et ce n'est pas cela qui ferait d'eux des opposants.

              Le problème est que peu d'algériens comprennent comment fonctionne le pouvoir algérien et se perdent dans les dédales de la propagande politique.
              Si tout le monde s'accorde à dire qu'il y a plusieurs clans au sein du pouvoir, peu de gens savent qui sont ces clans. Si tout le monde s'accorde à dire qu'actuellement il y a une lutte entre le clan de Bouteflika et celui de Toufik, peu de gens savent c'est quoi les instruments de chacun.
              Le clan de Toufik puise sa force dans cette presse acquise à sa cause et ces partis politiques qui peuvent être nuisibles. La presse de Toufik est constituée par ces mêmes journaux qui ont révélés les affaires de corruption et les dépassements de Bouteflika et sa tribus. Les partis de Toufik sont ceux-là qui demandent la chute de président Bouteflika. Histoire d'imposer un rééquilibraque des forces au sein du pouvoir. C'est à dire que tout se fait à l'intérieur du régime et par les acteurs du régime.

              C'est là où on découvre le paradoxe de ceux qui critiquent Toufik et en même soutiennent des partis comme le RCD. C'est là on découvre le labyrinthe de la politique algérienne qui noie beaucoup de personnes.
              si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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              • #8
                @nostravostra

                Et il doit aussi coller des affiches et distribuer des tracts le Sadi ??

                Les faits de la corruption sont avérés vrais, donc le clan le plus pourri c'est celui de boutef.

                je te cite :
                Histoire d'imposer un rééquilibraque des forces au sein du pouvoir
                Cela veut dire que la balance penche du coté de Boutef, ce qui explique l'immobilisme actuel.

                Les pro RCD sont ceux qui étaient pour la maintenance de l'état républicain en 92....
                Sadi ne réclame pas de devenir président autoproclamé, Sadi milite pour un état républicain et démocratique, cela inclut le passage par des élections transparentes ouvertes a tout les mouvements démocratiques dans le respect des lois républicaine.

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                • #9
                  @obladioblada

                  Ses militants vont peut être rappliquer pour nous expliquer le pourquoi du comment!
                  expliquer quoi ??? surtout que tu m'as l'air plein de convictions !!!!

                  et pour mon trois-centième messages

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                  • #10
                    S'il y'a un parti politique en Algérie qui pratique la politique des salons c'est bel et bien le FFS. Si on compare entre les 2 leaders des partis d'opposition RCD et FFS Mr Saadi et Ait Ahmed on doit reconnaitre au premier l'honneur d'avoir choisi de rester au pays et militer pour ses causes alors que le deuxième a choisi les salons de l'occident, comme disait Matoub Lounes dans sa chanson chantée en français " à ces fainéants de la nation qui se pavannent dans les salons de l'occident, qu'ils se taisent...." je me souviens pas de la chanson mais d'aprés certains il parlait d'Ait Ahmed et Ben Bella. Avec tout mes respects pour Mr Hocine Ait Ahmed pour son rôle pendant la guerre mais son parti et ses militants doivent plutôt s'intéresser aux vrais têtes qui causent les problèmes de l' Algérie que de s'attaquer à un monsieur qui combat chez lui.
                    Dernière modification par bel-court, 04 avril 2011, 16h52.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      Ce n'est pas d'après certain, il disait bel et bien ahmed tha l'houcine amthafagen a dran lahna i dzairiyen ..

                      Et il parlait bien de Ben bellla et d'Ait ahmed.

                      Commentaire


                      • #12
                        Que vous le veuillez ou non, l'un à une assise populaire et peut rassembler, par contre l'autre, s'il arrive à peine à rassembler ses propres militants.
                        Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                        • #13
                          Pour ce qui est de sa fameuse phrase " je me suis trompé de peuple " , je pense qu'au lendemain des résultats du 1 ere tour des législatifs de 91, il n'été pas le seul a le penser, et ceux qui étaient satisfait du résultat, étaient d'accord avec Belhadj qui disait : " al Dimocratia kofr " qui veut dire "la démocratie est l'apostat" .

                          Pour évaluer a sa juste valeur chacun des mouvements ou des personnalités politiques, il faut organiser des élections libres ouvertes a tout les partis qui respectent l’aspect républicain et démocratique de l’Algérie.

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                          • #14
                            Avarnus, il avait dit je me suis trompé de société en réponse à la question d'un journaliste qui lui demandé est ce un signe que la société ne l'a pas compris aprés sa défaite face à Said Khelil.
                            Pas à la tique ..

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                            • #15
                              Il se prend plein la gueule le pauvre Saïd.
                              Quand il est là, dans les marches ou les rassemblements, on aboie, et quand il n'est pas là, pour une raison ou une autre, on trouve quand même le moyen d'aboyer !
                              En tous les cas, soyez en sûr, l'histoire se souviendra de lui et les jeunes algériens en entendront parler à l'inverse d'un Belkhadem ou d'un Bouteflika !
                              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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