Je n'ai pas la même lecture de cet article, il suffit de voir les différentes versions du colonel en question (on est en version 4 déjà), je parlerais plutôt d'une tentative de se repositionner dans le futur jeu politique en Algérie du DRS new look, en lâchant un peu de leste dans l'atmosphère actuelle très pesante...
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Dossier : Le DRS, l’armature du régime.
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"C’est de l’inédit dans tous les sens du terme.
« El Watan », un journal algérien d’expression française, dont on disait justement qu’il était proche d’un certain clan du DRS, publie un dossier critique sur celui-ci !
Ce Quotidien nous livre donc, de but en blanc, une analyse, du journaliste politique Hacen Ouali, qui sans trop aller dans le fond, n’en lève pas moins le voile sur des aspects parmi les plus révélateurs sur le pouvoir du DRS
Certains forumeurs algeriens et marocains , vont ( peut-être) changer leur opinion au sujet d'El Watan.
Ce que j'avais écrit plus haut est confirmé par cet article .
Pour ma part j'ai toujours soutenu El Watan , son redacteur en chef et particulierement Salima Tlemçani, que j'ai rencontré à Adrar alors qu'elle faisait un reportage sur la mafia de la contrebande des cigarettes, et à l' occasion d'une autre enquête mettant en cause haut un responsable, qui entre temps à été limogé." Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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Certains forumeurs algeriens et marocains , vont ( peut-être) changer leur opinion au sujet d'El Watan.
selon D.BENCHENOUF, boutef choisisait toujours d'effectuer les changements stratégiques au sommet de l'etat au moment ou les patrons de la DRS commencés leurs partis de domino...There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.
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Le gouvernement tunisien a carrément opté pour la dissolution de la fameuse police politique.
En Egypte, en prenant d’assaut les locaux des effroyables moukhabarate, les Cairotes découvrent avec stupéfaction les pratiques d’un appareil qui a semé toute sa terreur à tous les niveaux de la société. Des méthodes dignes de celles de la Stasi du temps de l’Allemagne de l’Est.
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...92#post3333992Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.
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Eh bien, en Egypte c'est désormais acquis, c'et tout frais: la sécurité d'Etat (Amn ed-Dawla) vient d'être dissoute.Dernière modification par RoboCop, 15 mars 2011, 19h49.Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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ott : bcq le savait quele DRS était responsablemais personne osé en parlait car il risquait gros disparaitre/mourir/se faire torturait crois moi fallait vraiment avoir du courage pour dénoncer ce DRS qui n'obéit à aucun contrôle depuis 90 avec l'Etat d'urgence!
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@ SamyBey
Beaucoup savaient qu'il y avait certainement des exactions, des manipulations, et des crimes, mais faut pousser le bouchon à dire que les islamistes qui ont pris les armes n'ont pas de sang sur les mains...Othmane BENZAGHOU
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Le rôle des services de renseignements consiste à protéger la société, non à la contrôler.
ott : bcq le savait quele DRS était responsablemais personne osé en parlait car il risquait gros disparaitre/mourir/se faire torturait crois moi fallait vraiment avoir du courage pour dénoncer ce DRS qui n'obéit à aucun contrôle depuis 90 avec l'Etat d'urgence!Dernière modification par Hyde, 15 mars 2011, 22h54.le DRS contrôle toute la Galaxie
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mais il n'y a aucune contradiction. Une société est mieux protégée en étant bien contrôlée.Dernière modification par Hyde, 16 mars 2011, 06h10.le DRS contrôle toute la Galaxie
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je parlerais plutôt d'une tentative de se repositionner dans le futur jeu politique en Algérie du DRS new look, en lâchant un peu de leste dans l'atmosphère actuelle très pesante...
Dans ma navette spatiale je suis toujours accompagné d'un droïde R2D2RS. Toujours silencieux. Y a marqué SRD sur sa tête mobile. Comme ça peut se lire DRS dans l'autre sens, je suspecte qu'il est du DRS. mais j'accuse pas. seulement je ne me sens pas très à l'aise...
Quand le Haut Conseil Jedi se réunit, on a consigne de ne jamais évoquer le DRS. On est sans nouvelles du dernier Jedi qui a enfreint cette règle tacite... peut-être qu'il s'est juste perdu au milieu de nul part. J'ai intérêt à ne pas accuser... je pourrais moi-même me perdre au milieu de nul part... d'ailleurs au moment où je te parle mon droïde R2D2RS vient de tourner sa tête vers moi...le DRS contrôle toute la Galaxie
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@Hyde,
...
Et maintenant que l'Etat d'Urgence a été levé, à quel contrôle le DRS obéit-il?
DRS - (Département du Renseignement et de la Sécurité)[modifier]
Le ministre de la défense Khaled Nezzar dissout le DGPS en septembre 1990, et crée le DRS, tout-puissant département du renseignement et de la sécurité qui unifie tous les services aux ordres de Tewfik, en liaison étroite avec Smaïn Lamari dit Elhadj, directeur du contre-espionnage.
Le DRS gère un grand nombre d'organismes subordonnés. Ses sous-directions changent assez souvent de titulaire, parfois pour cause d'assassinat. On trouve :
Direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSA) a été assurée par le général Betchine, puis par Kamel Abderahmane jusqu'en 1995, avant que Tewfik la mette directement sous sa coupe, est en principe spécifiquement militaire : elle consiste à protéger le personnel et les infrastructures de l’armée.
Direction de la documentation et de la sécurité extérieure a été dirigée par le général Saïdi Fodhil, avant qu'il ne soit assassiné en 1996.
Groupe d'intervention spécial (GIS) fut dirigé par le colonel Abdelkader Khemal puis par le commandant Hamou, après la mort du commandant Abdelrahmane, le GIS a été créé en 1987, sur le modèle du GIGN français, avec un encadrement militaire et un personnel de police. Sa mission était plutôt offensive. À partir de juin 1991, il sera engagé dans la lutte antiterroriste et ses effectifs seront renforcés (environ 300 hommes). Des brigades d’intervention du GIS seront installées près de certains points névralgiques du pays, à Boufarik, près de la base aérienne, à Alger, à Blida. Lambarek Boumaarafi, l'assassin du président Mohamed Boudiaf, en faisait partie.
Service de sécurité présidentielle (SSP) est dirigé par le commandant Hadjres.
Centre de communication et de diffusion (CCD), appelé centre Belaroussi à Ben Aknoun, est dirigé par le colonel Tahri Zoubir alias Hadj Zoubir, ce service dépendant directement du chef du DRS, est chargé du contrôle des journalistes, médias, censure, diffusion de communiqués, articles à publier. Grâce à ses réseaux en Algérie et à l’étranger et à ses agents placés dans les différents quotidiens nationaux, le CCD, doté de grands moyens et connaissant les méthodes de conditionnement de l’opinion, a pu promouvoir très efficacement l’interprétation officielle du conflit : la juste lutte des militaires contre la barbarie islamiste. Il se compose de quatre services : Exploitation et manipulation (recrutement et entretien des agents); soutien opérationnel (arrestation et prise en charge des agents potentiels); soutien et contrôle (contrôle médiatique); analyse et traitement (analyse, traitement de l’information et de la stratégie médiatique).
Département d'infiltration et de manipulation
Direction des relations extérieures et de la coopération (DREC), dirigée par le général Salim Attafi après le départ en exil du généraI Salim Benabdallah alias Slim.
Direction du contre-espionnage (DCE), de son côté qui coopère avec la DST française, dispose d'un service action, le centre de recherche et d'investigation (CRI) à Ben Aknoun, intitulé ANTAR, dirigé par le colonel Farid Ghobrini. La mission première de la DCE, contrairement à son intitulé officiel, est de surveiller et d’infiltrer la société. Elle comporte plusieurs services et sous-directions, dont les appellations et compétences semblent avoir varié au fil des années. Par définition secrète, son organisation n’est connue que de façon parcellaire.
Centre principal militaire d'investigation (CPMI) de Ben Aknoun, confié au colonel Bachir Tartag alias colonel Atman. L'escadron 192 lui est probablement rattaché. Il a servi d’abord, après le coup d’État de janvier 1992, à surveiller et à réprimer les « éléments douteux » des différents corps de l’armée : de nombreux militaires suspectés de sympathies avec les islamistes y ont été arrêtés.
Groupement de contrôle des réseaux (GCR) il est chargé du renseignement électronique, des centres d'écoute et la surveillance des transmissions. Du matériel sophistiqué a été acquis et des Serveurs superpuissants ont été installés à Dély-Ibrahim. Cette structure est censée lutter contre la « cybercriminalité ». Mais selon les « besoins », cette « mission » peut avoir un champ d’action aussi large qu’intempestif. Le GCR aurait été fractionné en plusieurs Brigades qui auraient bénéficié « de formation en Chine et de l’assistance technique des Chinois dans le contrôle de la Toile algérienne ». Des formations continues se dérouleraient périodiquement. Tout y passe : sites, forums, blogs, conversations, mails, téléchargements. Le quotidien El Watan expliquait antérieurement qu’un « GIX », « passerelle unique qui centralise toutes les données Internet qui entrent ou sortent d’Algérie, aurait été installé. De là, il suffit de mettre un tuyau et de tout récupérer ».
Commandement de coordination de la lutte contre les activités subversives (CLAS), crée en juillet 1992, présidé par le général Mohamed Lamari, chef d'État-major de l'armée.
Il existe également :
PC opérationnel (PCO), implanté à Château Neuf, chargé de coordonner la lutte antiterroriste ;
Institut supérieur des techniques du renseignement, créé à Beni Messous en 1990.
Le DRS dispose d'antennes à Madrid, Londres et Paris. Dans cette organisation protéiforme, dirigée par des généraux politisés, il y a donc une certaine prolifération de services, plus ou moins concurrents, qui sont chargés d'intervenir contre les opposants au régime.
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