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Des frégates allemandes pour l'Algérie : Info ou intox ?
Frégates sud-africaines du type Meko 200A (sans armement)
crédits : TKMS
08/02/2011
Selon certains media algériens, TKMS serait en bonne position pour vendre des frégates à l'Algérie. Selon le journal El Khabar, un accord de principe aurait été conclu en ce sens lors de la visite du président Bouteflika en Allemagne. Mais, pour l'heure, aucun contrat n'est signé, et c'est bien là l'essentiel. Les négociations se poursuivent donc entre les autorités algériennes et les industriels allemands, certes, mais aussi avec leurs concurrents français et italiens, également en lice pour décrocher ce marché. Alors que DCNS et Fincantieri proposent chacun leur version de la FREMM, les Allemands auraient, disent les journalistes algériens, présentés le modèle Meko 200. Il s'agirait d'une version dérivée des quatre frégates vendues par TKMS à l'Afrique du Sud (la dernière est entrée en service en 2007). Ces bâtiments, longs de 121 mètres pour un déplacement de 3590 tonnes en charge, mettent en oeuvre 8 missiles antinavire Exocet MM40 (MBDA), un système surface-air à lancement vertical Umkhonto (Denel-Kentron), des pièces de 76mm et 35 mm, ainsi que de tubes lance-torpilles et un hélicoptère.
Nettement plus grosses, les FREMM mesurent plus de 140 mètres de long pour un déplacement de 6000 tonnes en charge. Leur armement comprend 8 missiles antinavire, jusqu'à 32 missiles Aster, une pièce de 76mm, de l'artillerie légère, des tubes lance-torpilles et un hélicoptère lourd.
Selon un expert, rien n'est encore joué pour le marché algérien qui fait, comme c'est souvent le cas dans ce genre de dossier, l'objet d'effets d'annonces commerciaux servant à accentuer la pression entre les compétiteurs ou, entre les industriels eux-mêmes, à déstabiliser l'adversaire et tester ses réactions. Cela ne veut pas dire que l'Algérie n'achètera pas de frégates allemandes. Mais ce ne serait pas encore gagné.
Frégates sud-africaines du type Meko 200A (sans armement)
crédits : TKMS
08/02/2011
Selon certains media algériens, TKMS serait en bonne position pour vendre des frégates à l'Algérie. Selon le journal El Khabar, un accord de principe aurait été conclu en ce sens lors de la visite du président Bouteflika en Allemagne. Mais, pour l'heure, aucun contrat n'est signé, et c'est bien là l'essentiel. Les négociations se poursuivent donc entre les autorités algériennes et les industriels allemands, certes, mais aussi avec leurs concurrents français et italiens, également en lice pour décrocher ce marché. Alors que DCNS et Fincantieri proposent chacun leur version de la FREMM, les Allemands auraient, disent les journalistes algériens, présentés le modèle Meko 200. Il s'agirait d'une version dérivée des quatre frégates vendues par TKMS à l'Afrique du Sud (la dernière est entrée en service en 2007). Ces bâtiments, longs de 121 mètres pour un déplacement de 3590 tonnes en charge, mettent en oeuvre 8 missiles antinavire Exocet MM40 (MBDA), un système surface-air à lancement vertical Umkhonto (Denel-Kentron), des pièces de 76mm et 35 mm, ainsi que de tubes lance-torpilles et un hélicoptère.
Nettement plus grosses, les FREMM mesurent plus de 140 mètres de long pour un déplacement de 6000 tonnes en charge. Leur armement comprend 8 missiles antinavire, jusqu'à 32 missiles Aster, une pièce de 76mm, de l'artillerie légère, des tubes lance-torpilles et un hélicoptère lourd.
Selon un expert, rien n'est encore joué pour le marché algérien qui fait, comme c'est souvent le cas dans ce genre de dossier, l'objet d'effets d'annonces commerciaux servant à accentuer la pression entre les compétiteurs ou, entre les industriels eux-mêmes, à déstabiliser l'adversaire et tester ses réactions. Cela ne veut pas dire que l'Algérie n'achètera pas de frégates allemandes. Mais ce ne serait pas encore gagné.
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