Le ministère du commerce a annulé l’application des nouvelles mesures contenues dans la loi de finance 2011 imposant l’utilisation des chèques et des factures dans les transactions commerciales.
En revenant sur cette décision, le ministère veut réduire l’ampleur de la crise qui a éclaté ces deux derniers jours à travers plusieurs wilayas, à cause de l’augmentation vertigineuse des prix de plusieurs produits alimentaires de large consommation, tels que l’huile et le sucre. Le ministre du commerce affirme dans un communiqué qu’il a publié jeudi soir que la décision d’annuler l’application des nouvelles mesures contenues dans la loi de fiance 2011 a été prise suite à une rencontre qui a réuni le ministre du commerce, Mustapha Benbada, avec les operateurs économiques producteurs et importateurs de l’huile et du sucre. Ainsi, il a été décidé de geler l’application des mesures sus citées afin d’éviter la poursuite des protestations et des manifestations populaires qui ont éclatés ces deux derniers jours dans plusieurs wilayas du pays. Soulignant dans ce sens, que les commerçants de gros ont refusé la décision d’obligation du chèque pour les paiements mais aussi contre l’application des factures dans les transactions commerciales. Ils veulent garder l’ancien système de transactions, à savoir le paiement par espèce. Ceci n’est pas fortuit, puisqu’ils veulent échapper à la « loupe » des services des impôts.
Pour rappel, les commerçants ont montré leurs refus de cette décision en arrêtant toute forme de transaction avec les producteurs et les importateurs. Ceci a provoqué une dangereuse crise au niveau des marchés de gros. Cette crise a été vite exploitée par beaucoup de spéculateurs qui recourent à des pratiques illégales afin de réaliser des gains et se faire de l’argent, et ce en vendant les anciens stocks de divers produits à des prix très élevés. Le ministère du commerce a, par ailleurs, nié catégoriquement les rumeurs selon lesquelles l’approvisionnement du marché en produits alimentaires de large consommation, notamment l’huile et le sucre, aurait connu des perturbations. Il (le ministère du commerce) affirme que l’opération d’approvisionnement se déroule d’une manière ordinaire. De leur coté, les operateurs économique qu’ils soient producteurs ou importateurs de l’huile et de sucre assurent, affirment qu’ils feront de leurs mieux pour traiter cette crise et assurent qu’ils travailleront afin de protéger le pouvoir d’achat des citoyen, sous le contrôle et la supervision des pouvoirs publics. Le ministre du commerce et les operateurs économiques se sont mis d’accord pour mettre en place un groupe de travail mixte. Ce dernier permettra aux producteurs de contribuer à la mise en place des dispositifs organisationnels et les associer dans l’élaborations des textes d’application de la loi de la concurrence ainsi que les nouvelles pratiques commerciales liées à la définition des marges bénéficiaires des produits alimentaires de large consommation.
Dans ce contexte, le département dirigé par Mustapha Benbada a demandé aux operateurs économiques de faire des propositions samedi pour qu’elles soient présentées lors du conseil interministériel qui aura le même jour. Ce conseil qui sera présidé par le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et auquel prendront part le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Dahou Ould Kablia, le ministre du commerce Mustapha Benbada, le ministre de l’agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa ainsi que le ministre de l’industrie, Mohamed Ben Meradi, se penchera sur les vraies raisons qui sont derrière cette crise, et qui ont par conséquent provoqué des dizaines de manifestations et des protestations populaires. Ce conseil interministériel tentera, en outre, de trouver des solutions pour traiter l’augmentation honteuse et soudaine des prix de plusieurs produits alimentaires. En plus de cela, il est prévu de prendre des mesures pour déterminer et encadrer la marge bénéficière sur les différents produits.
Echourouk
En revenant sur cette décision, le ministère veut réduire l’ampleur de la crise qui a éclaté ces deux derniers jours à travers plusieurs wilayas, à cause de l’augmentation vertigineuse des prix de plusieurs produits alimentaires de large consommation, tels que l’huile et le sucre. Le ministre du commerce affirme dans un communiqué qu’il a publié jeudi soir que la décision d’annuler l’application des nouvelles mesures contenues dans la loi de fiance 2011 a été prise suite à une rencontre qui a réuni le ministre du commerce, Mustapha Benbada, avec les operateurs économiques producteurs et importateurs de l’huile et du sucre. Ainsi, il a été décidé de geler l’application des mesures sus citées afin d’éviter la poursuite des protestations et des manifestations populaires qui ont éclatés ces deux derniers jours dans plusieurs wilayas du pays. Soulignant dans ce sens, que les commerçants de gros ont refusé la décision d’obligation du chèque pour les paiements mais aussi contre l’application des factures dans les transactions commerciales. Ils veulent garder l’ancien système de transactions, à savoir le paiement par espèce. Ceci n’est pas fortuit, puisqu’ils veulent échapper à la « loupe » des services des impôts.
Pour rappel, les commerçants ont montré leurs refus de cette décision en arrêtant toute forme de transaction avec les producteurs et les importateurs. Ceci a provoqué une dangereuse crise au niveau des marchés de gros. Cette crise a été vite exploitée par beaucoup de spéculateurs qui recourent à des pratiques illégales afin de réaliser des gains et se faire de l’argent, et ce en vendant les anciens stocks de divers produits à des prix très élevés. Le ministère du commerce a, par ailleurs, nié catégoriquement les rumeurs selon lesquelles l’approvisionnement du marché en produits alimentaires de large consommation, notamment l’huile et le sucre, aurait connu des perturbations. Il (le ministère du commerce) affirme que l’opération d’approvisionnement se déroule d’une manière ordinaire. De leur coté, les operateurs économique qu’ils soient producteurs ou importateurs de l’huile et de sucre assurent, affirment qu’ils feront de leurs mieux pour traiter cette crise et assurent qu’ils travailleront afin de protéger le pouvoir d’achat des citoyen, sous le contrôle et la supervision des pouvoirs publics. Le ministre du commerce et les operateurs économiques se sont mis d’accord pour mettre en place un groupe de travail mixte. Ce dernier permettra aux producteurs de contribuer à la mise en place des dispositifs organisationnels et les associer dans l’élaborations des textes d’application de la loi de la concurrence ainsi que les nouvelles pratiques commerciales liées à la définition des marges bénéficiaires des produits alimentaires de large consommation.
Dans ce contexte, le département dirigé par Mustapha Benbada a demandé aux operateurs économiques de faire des propositions samedi pour qu’elles soient présentées lors du conseil interministériel qui aura le même jour. Ce conseil qui sera présidé par le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et auquel prendront part le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Dahou Ould Kablia, le ministre du commerce Mustapha Benbada, le ministre de l’agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa ainsi que le ministre de l’industrie, Mohamed Ben Meradi, se penchera sur les vraies raisons qui sont derrière cette crise, et qui ont par conséquent provoqué des dizaines de manifestations et des protestations populaires. Ce conseil interministériel tentera, en outre, de trouver des solutions pour traiter l’augmentation honteuse et soudaine des prix de plusieurs produits alimentaires. En plus de cela, il est prévu de prendre des mesures pour déterminer et encadrer la marge bénéficière sur les différents produits.
Echourouk
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