L'Office national interprofessionnel de lait (ONIL) a été instruit de constituer un stock stratégique de poudre de lait pour prévenir toute crise sur le marché local. « L’importation de poudre de lait se fait d’une manière régulière. Nous étions sur des flux tendus. Aujourd’hui, cela ne devrait plus poser problème pour les approvisionnements de ce produit », a déclaréSid Ahmed Ferroukhi, secrétaire général au ministère de l’Agriculture, invité jeudi 2 décembre de la Chaîne III de la radio nationale.
M. Ferroukhi a reconnu que le marché a fait face à une pénurie récemment du fait de l’incapacité des laiteries à approvisionner le marché. « Cette situation a été dépassée. L’ensemble des zones sont approvisionnées en lait en sachet pasteurisé subventionné. Tout le monde a constaté que les approvisionnements, notamment à Alger, se sont rétablis d’une manière régulière », a-t-il noté.
Selon lui, le marché international de la poudre de lait est estimé à près de 40 millions de tonnes. « C’est un produit à part entière avec de gros demandeurs comme la Chine, l’Inde, l’Egypte et l’Algérie. En 2010, ce marché était contracté avec une hausse de 40 % des prix par rapport à 2009. Nous ne sommes pas à la situation de 2007. Mais, on peut s’attendre à ce que ce marché se contracte davantage avec la demande forte de certains pays. Il est clair qu’à moyen terme la solution importante est de compter sur nous-mêmes. Nous devons développer notre production nationale de lait cru. C’est la stratégie de fond que nous voulons mettre en place avec les professionnels », a-t-il expliqué.
Des mesures incitatives seront mises en application en 2011 pour encourager les transformateurs qui intégrèrent le lait cru dans leurs productions. « Ils auront une prime. C’est une manière de les inciter à collecter plus de lait cru. Une part importante de la production nationale n’est pas collectée », a-t-il indiqué. En 2008, la collecte de lait cru était de 150 millions de litres. Elle est passée à 300 millions de litres actuellement. « Cette collecte a doublé en deux ans. C’est déjà un effort important. Peut-être qu’il faut une action de grande ampleur pour raccourcir le temps de réponse des acteurs », a relevé Sid Ahmed Ferroukhi.
« Il y a des mesures qui ont été prises pour consolider le dispositif actuel de régulation et le développement de la production nationale. Nous lançons un nouveau dispositif pour 2011 qui vient en prolongement des mesures prises en 2008 pour bien identifier les zones de distribution, les laiteries par rapport à ces zones et intégrer le lait cru dans la production nationale », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture a labellisé la datte algérienne, selon M. Ferroukhi. « C’est aux professionnels de défendre leurs produits grâce à cette labellisation. Celle-ci est un instrument pour pouvoir commercialiser Deglet Nour », a indiqué le collaborateur de Rachid Benaissa. Les professionnels doivent, selon lui, s’engager sur la qualité et la reconnaissance du produit. « Les autres pays du Maghreb peuvent faire de même pour pouvoir formaliser nos échanges. Cette formalisation permettra de payer les acteurs à leur juste prix », a-t-il souligné.
TSA
Merouane Mokdad
M. Ferroukhi a reconnu que le marché a fait face à une pénurie récemment du fait de l’incapacité des laiteries à approvisionner le marché. « Cette situation a été dépassée. L’ensemble des zones sont approvisionnées en lait en sachet pasteurisé subventionné. Tout le monde a constaté que les approvisionnements, notamment à Alger, se sont rétablis d’une manière régulière », a-t-il noté.
Selon lui, le marché international de la poudre de lait est estimé à près de 40 millions de tonnes. « C’est un produit à part entière avec de gros demandeurs comme la Chine, l’Inde, l’Egypte et l’Algérie. En 2010, ce marché était contracté avec une hausse de 40 % des prix par rapport à 2009. Nous ne sommes pas à la situation de 2007. Mais, on peut s’attendre à ce que ce marché se contracte davantage avec la demande forte de certains pays. Il est clair qu’à moyen terme la solution importante est de compter sur nous-mêmes. Nous devons développer notre production nationale de lait cru. C’est la stratégie de fond que nous voulons mettre en place avec les professionnels », a-t-il expliqué.
Des mesures incitatives seront mises en application en 2011 pour encourager les transformateurs qui intégrèrent le lait cru dans leurs productions. « Ils auront une prime. C’est une manière de les inciter à collecter plus de lait cru. Une part importante de la production nationale n’est pas collectée », a-t-il indiqué. En 2008, la collecte de lait cru était de 150 millions de litres. Elle est passée à 300 millions de litres actuellement. « Cette collecte a doublé en deux ans. C’est déjà un effort important. Peut-être qu’il faut une action de grande ampleur pour raccourcir le temps de réponse des acteurs », a relevé Sid Ahmed Ferroukhi.
« Il y a des mesures qui ont été prises pour consolider le dispositif actuel de régulation et le développement de la production nationale. Nous lançons un nouveau dispositif pour 2011 qui vient en prolongement des mesures prises en 2008 pour bien identifier les zones de distribution, les laiteries par rapport à ces zones et intégrer le lait cru dans la production nationale », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture a labellisé la datte algérienne, selon M. Ferroukhi. « C’est aux professionnels de défendre leurs produits grâce à cette labellisation. Celle-ci est un instrument pour pouvoir commercialiser Deglet Nour », a indiqué le collaborateur de Rachid Benaissa. Les professionnels doivent, selon lui, s’engager sur la qualité et la reconnaissance du produit. « Les autres pays du Maghreb peuvent faire de même pour pouvoir formaliser nos échanges. Cette formalisation permettra de payer les acteurs à leur juste prix », a-t-il souligné.
TSA
Merouane Mokdad
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