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Comment le gia investissait l'argent des massacres.......

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  • Comment le gia investissait l'argent des massacres.......

    Actualité (Lundi 22 Novembre 2010)


    Démantèlement d’un réseau de blanchiment datant de plus de 17 ans


    Comment le GIA investissait l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et l’agriculture



    L’affaire remonte à peu près à 17 ans quand les proches et les ex-terroristes du GIA du groupe de “Boumediene” ont investi l’argent des massacres et des rackets dans l’immobilier et les commerces. Ces derniers possédaient des villas luxueuses, des troupeaux de bétail, des véhicules de marque

    et des commerces.

    Les services de la GN de la wilaya de Tlemcen ont réussi un autre coup de filet dans le cadre de la lutte antiterrorisme au niveau de l’ouest du pays suite à l’exploitation d’un précieux renseignement sur la richesse des proches ainsi que des ex-terroristes par le démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent et qui a permis l’arrestation de 7 personnes dont un repenti. Ce dernier impliqué dans l’assassinat d’un procureur à Tlemcen, l’enquête a révélé qu’il continuait à “activer”, pour preuve, la saisie chez lui de CD subversifs.
    Les investigations poussées menées par les éléments de la GN de Tlemcen qui ont duré plus d’un mois ont abouti à l’identification et au démantèlement du réseau spécialisé dans le blanchiment de l’argent du terrorisme. C’était un véritable travail de fourmi d’autant que les faits remontent aux années 1992, 1993 et 1994.
    Selon les informations en notre possession, le terroriste S. Gh alias Boumediene, un chef terroriste du GIA qui activait entre Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, avait ramené chez lui une somme importante d’argent provenant des rackets des commerçants et des riches de la région sous la menace ainsi que des biens et des bijoux des citoyens délestés dans de faux barrages ou incursions terroristes.
    Le butin fut caché dans un lieu sûr, dans sa maison sise au village Aïn Hala, mais juste après sa neutralisation au mois de mars 1994 par les services de sécurité, ses proches et plus précisément sa femme, son neveu, son frère, son demi-frère et sa sœur aînée ainsi que des terroristes qui activaient sous sa houlette et des membres du réseau de soutien de son groupe, il s’agit des nommés M. K. alias Terbiche , B. M, C. M, B. B, M. M, M. Z, M. H, ont décidé de se partager le butin et ont investi l’argent dans l’achat de villas et de lots de terrain et véhicules et du matériel agricole ainsi que dans l’agriculture.
    La tâche n’était pas facile pour les enquêteurs, la perquisition des domiciles des suspects a permis en premier lieu la découverte d’un lot important d’outils et matériels utilisés par les terroristes dans les rackets, en particulier des arrache-clous, d’anciennes pinces ainsi que 60 billets de l’ancienne monnaie de 10 DA et une somme de 140 millions de centimes.
    Mais le plus important dans la perquisition est la trouvaille par les enquêteurs d’une importante quantité de munitions de guerre dans les domiciles des mis en cause.
    Les investigations minutieuses ont fait ressortir que l’argent a été blanchi durant ces années par l’investissement dans l’immobilier et l’agriculture, ainsi que dans l’achat de 3 villas dont 2 du repenti et l’autre du neveu du terroriste abattu, 4 véhicules et des tracteurs et un important troupeau de bovins. Sept personnes impliquées ont été arrêtées dont le repenti. “Le chiffre d’affaires de ces derniers est très important”, estime-t-on.
    L’enquête a révélé que la perquisition chez le repenti qui possède deux villas a permis la saisie de deux CD subversifs contenant des films incitant au terrorisme et assassinat ainsi qu’une paire de jumelles.
    Les mis en cause ont été présentés hier devant le procureur près le tribunal de Ouled Mimoun pour “association de malfaiteurs, blanchiment d’argent et apologie du terrorisme”.
    Il y a lieu de rappeler que les services de la gendarmerie de la wilaya de Tlemcen avaient déjà démantelé 3 réseaux dont un de soutien au terrorisme composé de trois personnes dont une universitaire “pour soutien et apologie du terrorisme” suite à la récupération d’une puce de portable d’un des trois terroristes abattus par l’armée dans la région d’El-Gour, à l’est de la wilaya de Tlemcen ainsi qu’un autre réseau spécialisé dans le recrutement et ont pu ainsi déjouer la tentative de deux jeunes de rejoindre les groupes terroristes après avoir reçu un entraînement audio-visuel et avoir été encadré par un ex-militant du FIS. L’importante affaire est celle qui a permis l’arrestation de 13 personnes dont une âgée de 78 ans, un pêcheur et un repenti. Ils approvisionnaient le groupe du GSPC à l'Ouest en matière d'explosifs, de puces de portable, de médicaments et de nourriture, et contribuaient aussi au blanchiment de l’argent des terroristes.




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  • #2
    Butin de guerre


    Butin de guerre

    Cet argent sale, qui a encore aujourd’hui l’odeur des victimes auxquelles il a été arraché de force, commence maintenant à sortir au grand jour, à l’heure de la réconciliation nationale qui passe l’éponge sur tous les crimes terroristes.

    C’est une évidence que de le souligner : les islamistes, qui avaient basculé dans la violence armée dans les années 1990, étaient loin d’être tous animés par des convictions religieuses. Une grande partie d’entre eux, laissés-pour-compte du système de l’époque, avait délibérément choisi la voie du terrorisme comme moyen d’accéder à leur part de rente.
    Racket de citoyens, hold-up des agences postales et bancaires, attaques des véhicules transporteurs de fonds, razzias dans des villages attaqués la nuit. Tel était le mode opératoire mis en place par le GIA. Et c’est ainsi que des sommes inimaginables sont amassées par les “émirs” et leurs gardes prétoriennes pendant “la décennie rouge”
    Cet argent sale, qui a encore aujourd’hui l’odeur des victimes auxquelles il a été arraché de force, commence maintenant à sortir au grand jour, à l’heure de la réconciliation nationale qui passe l’éponge sur tous les crimes terroristes.
    En effet, les seigneurs de la guerre, qui écumaient dans les années 1990 les maquis, ont troqué leur tenue de “combattants” afghans pour une djellaba, qui fait plus couleur locale, pour pouvoir investir en toute impunité leur butin de guerre.
    Ces sommes astronomiques sont actuellement investies dans l’immobilier, qui connaît de ce fait une bulle spéculative surréaliste, dans l’import-import, la restauration, la parfumerie, le vêtement féminin. Autant de créneaux dont tout le mode sait qu’ils sont quasiment la chasse gardée des ex-terroristes opérant sous des prête-noms.
    En fait, le démantèlement par la gendarmerie d’un réseau de blanchiment d’argent terroriste à Tlemcen n’est que la partie visible d’un phénomène dont on soupçonne mal l’ampleur, risquant à terme de déstabiliser carrément le marché national par ses effets inflationnistes.
    En vérité, l’argent du terrorisme constitue aujourd’hui un véritable défi pour l’état, qui doit faire preuve de fermeté. Car, en plus, il y va de sa crédibilité.
    En effet, il est pour le moins mal venu pour les autorités algériennes de vouloir conduire une croisade internationale contre le versement des rançons aux groupes armés, tout en fermant complaisamment l’œil sur ce qui se passe intra-muros. Et c’est, malheureusement, cette absence de fermeté et de ligne directrice claire de la part des autorités qui font que la Kabylie est en proie au phénomène des rapts qui ciblent les hommes d’affaires.





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