L’Assemblée populaire nationale n’a toujours pas réussi à réaliser son nouveau siège. Dans un document interne élaboré par son administration, l’APN accuse la Wilaya d’Alger de n’avoir pu mener à terme l’opération d’expropriation du terrain réservé à cet effet.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -L’Assemblée populaire nationale n’est pas près de quitter l’avenue Zighout-Youcef. Cette institution devait pourtant déménager pour s’installer au Ruisseau, face au siège de la Cour d’Alger. Le projet remonte au mois d’avril 2008 lorsque le chef du gouvernement avait décidé de réserver une assiette de terrain d’une superficie de 4,8 ha pour la réalisation d’un complexe parlementaire. L’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation bénéficient, respectivement, de 1,8 ha. La construction d’un hôtel destiné aux parlementaires devant être construit sur un terrain de 1,2 ha. Mais voilà, le projet a subi d’importants retards puisque même les études n’ont même pas été réalisées. Dans un document explicatif du projet de budget 2011 de l’APN adressé aux membres de la commission permanente des finances, l’administration de cette institution expliquait que les blocages sont dus au fait que le terrain en question n’a toujours pas été réceptionné. «La phase d’étude pour la réalisation du nouveau siège de l’Assemblée populaire nationale n’est toujours pas entrée en vigueur car l’assiette de terrain n’a toujours pas été réservée, et ce, malgré la publication de deux décrets exécutifs (112-09 et 72-10) déclarant d’utilité publique l’opération de restructuration et de réaménagement d’une partie du pôle urbain dénommé les Abattoirs», lit-on dans ce document élaboré par la direction du budget et de la comptabilité de l’Assemblée. L’administration explique aux députés que le chef du gouvernement, dans son décret d’avril 2008, avait chargé la Wilaya d’Alger de mettre en œuvre et de suivre l’opération d’expropriation. «Les travaux d’expropriation, objet du présent décret, sont poursuivis par les services de la Wilaya d’Alger, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, l’ordonnateur du compte relatif aux dépenses liées à cette opération est le wali de la Wilaya d’Alger», précise l’article 4 de ce texte réglementaire.
T. H.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -L’Assemblée populaire nationale n’est pas près de quitter l’avenue Zighout-Youcef. Cette institution devait pourtant déménager pour s’installer au Ruisseau, face au siège de la Cour d’Alger. Le projet remonte au mois d’avril 2008 lorsque le chef du gouvernement avait décidé de réserver une assiette de terrain d’une superficie de 4,8 ha pour la réalisation d’un complexe parlementaire. L’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation bénéficient, respectivement, de 1,8 ha. La construction d’un hôtel destiné aux parlementaires devant être construit sur un terrain de 1,2 ha. Mais voilà, le projet a subi d’importants retards puisque même les études n’ont même pas été réalisées. Dans un document explicatif du projet de budget 2011 de l’APN adressé aux membres de la commission permanente des finances, l’administration de cette institution expliquait que les blocages sont dus au fait que le terrain en question n’a toujours pas été réceptionné. «La phase d’étude pour la réalisation du nouveau siège de l’Assemblée populaire nationale n’est toujours pas entrée en vigueur car l’assiette de terrain n’a toujours pas été réservée, et ce, malgré la publication de deux décrets exécutifs (112-09 et 72-10) déclarant d’utilité publique l’opération de restructuration et de réaménagement d’une partie du pôle urbain dénommé les Abattoirs», lit-on dans ce document élaboré par la direction du budget et de la comptabilité de l’Assemblée. L’administration explique aux députés que le chef du gouvernement, dans son décret d’avril 2008, avait chargé la Wilaya d’Alger de mettre en œuvre et de suivre l’opération d’expropriation. «Les travaux d’expropriation, objet du présent décret, sont poursuivis par les services de la Wilaya d’Alger, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, l’ordonnateur du compte relatif aux dépenses liées à cette opération est le wali de la Wilaya d’Alger», précise l’article 4 de ce texte réglementaire.
T. H.
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