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Il diffusait un appel à la libération de Mohamed Gharbi
Yacine Teguia interpellé par la police
Yacine Teguia, membre du conseil national du Mouvement démocratique et social (MDS), se demande comment un citoyen algérien peut être arrêté par la police pour avoir diffusé des copies de la proclamation de Novembre 1954 et un appel à la libération d’un moudjahid et patriote algérien, en l’occurrence Mohamed Gharbi, le jour même de la célébration du 56e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
Le militant politique Yacine Teguia a été arrêté ce 1er novembre par la police à Alger, au niveau de la rue Larbi-Ben- M’hidi, alors qu’il distribuait, en compagnie d’un groupe d’une douzaine de personnes, des copies de la proclamation de Novembre 1954 et un appel à la libération du moudjahid et Patriote Mohamed Gharbi. Embarqué en fin de matinée entre 11h30 et midi au commissariat du 13e arrondissement, Yacine Teguia, contacté hier, affirme qu’il a subi un interrogatoire de trois heures avant de passer par le service d’anthropométrie de la Sûreté de la wilaya d’Alger. «Après m’avoir auditionné une première fois et que je m’apprêtais à signer le procès-verbal, les policiers ont largement dépassé leurs prérogatives en commençant par me questionner sur mon parcours de militant et mes positions politiques, afin de rédiger un deuxième PV. Ce que j’ai catégoriquement refusé, car à ma connaissance, il n’existe pas de police politique en Algérie», a-t-il souligné, tout en regrettant le fait d’être passé par le service d’anthropométrie (enregistrement des empreintes digitales, portrait…), comme un «vulgaire délinquant». Ce dernier se demande également au nom de quoi les policiers lui ont confisqué une centaine de copies de la proclamation de Novembre 54 et de l’appel à la libération de Mohamed Gharbi, si rien ne lui est reproché du point de vue de la loi, affirmant au passage qu’il s’agit bel et bien d’une entrave à l’activité démocratique et non pas d’une simple forme de contrôle d’identité. Pourtant, a-t-il assuré, des milliers de copies ont jusque-là été distribuées et à chaque fois, les citoyens ont fait preuve de beaucoup de sympathie pour la personne concernée. Par ailleurs, et selon Yacine Teguia, le choix de la diffusion d’un appel à la libération de Mohamed Gharbi accompagné d’une «copie de la proclamation de Novembre 1954» est loin d’être fortuit. Cela vise, a-t-il insisté, à rappeler les engagements pris à cette époque et à dire surtout qu’un tel symbole de la résistance nationale qui s’est engagée pour la libération de la nation et dans le combat contre le terrorisme ne mérite pas et ne doit pas finir sa vie d’une manière aussi indigne. Pour rappel, le moudjahid et patriote Mohamed Gharbi a été condamné une première fois, en 2004, à 20 ans de réclusion criminelle, puis une seconde fois à la perpétuité en 2006 et enfin à la peine capitale en 2009, pour avoir tué un ex-chef terroriste.
Yacine Teguia interpellé par la police
Yacine Teguia, membre du conseil national du Mouvement démocratique et social (MDS), se demande comment un citoyen algérien peut être arrêté par la police pour avoir diffusé des copies de la proclamation de Novembre 1954 et un appel à la libération d’un moudjahid et patriote algérien, en l’occurrence Mohamed Gharbi, le jour même de la célébration du 56e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
Le militant politique Yacine Teguia a été arrêté ce 1er novembre par la police à Alger, au niveau de la rue Larbi-Ben- M’hidi, alors qu’il distribuait, en compagnie d’un groupe d’une douzaine de personnes, des copies de la proclamation de Novembre 1954 et un appel à la libération du moudjahid et Patriote Mohamed Gharbi. Embarqué en fin de matinée entre 11h30 et midi au commissariat du 13e arrondissement, Yacine Teguia, contacté hier, affirme qu’il a subi un interrogatoire de trois heures avant de passer par le service d’anthropométrie de la Sûreté de la wilaya d’Alger. «Après m’avoir auditionné une première fois et que je m’apprêtais à signer le procès-verbal, les policiers ont largement dépassé leurs prérogatives en commençant par me questionner sur mon parcours de militant et mes positions politiques, afin de rédiger un deuxième PV. Ce que j’ai catégoriquement refusé, car à ma connaissance, il n’existe pas de police politique en Algérie», a-t-il souligné, tout en regrettant le fait d’être passé par le service d’anthropométrie (enregistrement des empreintes digitales, portrait…), comme un «vulgaire délinquant». Ce dernier se demande également au nom de quoi les policiers lui ont confisqué une centaine de copies de la proclamation de Novembre 54 et de l’appel à la libération de Mohamed Gharbi, si rien ne lui est reproché du point de vue de la loi, affirmant au passage qu’il s’agit bel et bien d’une entrave à l’activité démocratique et non pas d’une simple forme de contrôle d’identité. Pourtant, a-t-il assuré, des milliers de copies ont jusque-là été distribuées et à chaque fois, les citoyens ont fait preuve de beaucoup de sympathie pour la personne concernée. Par ailleurs, et selon Yacine Teguia, le choix de la diffusion d’un appel à la libération de Mohamed Gharbi accompagné d’une «copie de la proclamation de Novembre 1954» est loin d’être fortuit. Cela vise, a-t-il insisté, à rappeler les engagements pris à cette époque et à dire surtout qu’un tel symbole de la résistance nationale qui s’est engagée pour la libération de la nation et dans le combat contre le terrorisme ne mérite pas et ne doit pas finir sa vie d’une manière aussi indigne. Pour rappel, le moudjahid et patriote Mohamed Gharbi a été condamné une première fois, en 2004, à 20 ans de réclusion criminelle, puis une seconde fois à la perpétuité en 2006 et enfin à la peine capitale en 2009, pour avoir tué un ex-chef terroriste.