Les redditions se multiplient au sein du
GSPC, malgré les fortes rançons payées
par les Espagnols en échange de la libération
de leurs prétendus humanitaires. Si le groupe
de Belmokhtar a vu sa position renforcée, ce
n’est pas le cas de l’“émir” national de l’organisation
terroriste qui voit ses rangs se vider de
jour en jour. L’offensive des forces spéciales de
l’ANP a permis de mettre hors d’état de nuire
près d’une quinzaine de terroristes depuis le
début du Ramadhan, confirmant d’abord la présence
des groupes armés au centre du pays, et
révélant au grand jour leur plan diabolique
contre les Algériens en ce mois sacré.
Les émissions diffusées par Radio Coran
ont eu également leur influence au sein des
maquis islamistes. Preuve en est la reddition
du principal recruteur du GSPC en compagnie
de deux autres qui se sont rendus cette semaine
aux services de sécurité. C’est un nouveau
coup dur pour Droukdel. Les services de sécurité
maintiennent la pression sur les réseaux
terroristes en exploitant de précieux renseignements
fournis par la population et les repentis.
C’est dire que la situation sécuritaire, même si
elle a connu une amélioration sensible, demeure
une préoccupation majeure des autorités
compétentes.
L’attentat kamikaze, perpétré hier contre un
camion militaire à Zemmouri, prouve que le
GSPC ne compte pas déposer les armes. Sa
menace de mener des représailles, après les
pertes subies dans ses rangs, a été immédiatement
mise à exécution. Près de Boumerdès,
à Aïn Defla et à Tigzirt. Des attaques qui ne
sont pas d’envergure mais qui reflètent en
même temps une certaine panique qui semble
s’emparer de plus en plus des maquis.
En attendant, la série des redditions se
poursuit et les terroristes, qui croyaient avoir
renfloué leurs caisses avec l’argent des rançons
versées par les kidnappings, s’aperçoivent
que leurs effectifs se rétrécissent telle une
peau de chagrin. Mais il n’en reste pas moins
que la vigilance doit être de mise. L’attentat de
Zemmouri signifie qu’il existe encore dans les
rangs du GSPC des candidats à la mort, prêts
à semer le deuil dans la société algérienne.
S. T.
GSPC, malgré les fortes rançons payées
par les Espagnols en échange de la libération
de leurs prétendus humanitaires. Si le groupe
de Belmokhtar a vu sa position renforcée, ce
n’est pas le cas de l’“émir” national de l’organisation
terroriste qui voit ses rangs se vider de
jour en jour. L’offensive des forces spéciales de
l’ANP a permis de mettre hors d’état de nuire
près d’une quinzaine de terroristes depuis le
début du Ramadhan, confirmant d’abord la présence
des groupes armés au centre du pays, et
révélant au grand jour leur plan diabolique
contre les Algériens en ce mois sacré.
Les émissions diffusées par Radio Coran
ont eu également leur influence au sein des
maquis islamistes. Preuve en est la reddition
du principal recruteur du GSPC en compagnie
de deux autres qui se sont rendus cette semaine
aux services de sécurité. C’est un nouveau
coup dur pour Droukdel. Les services de sécurité
maintiennent la pression sur les réseaux
terroristes en exploitant de précieux renseignements
fournis par la population et les repentis.
C’est dire que la situation sécuritaire, même si
elle a connu une amélioration sensible, demeure
une préoccupation majeure des autorités
compétentes.
L’attentat kamikaze, perpétré hier contre un
camion militaire à Zemmouri, prouve que le
GSPC ne compte pas déposer les armes. Sa
menace de mener des représailles, après les
pertes subies dans ses rangs, a été immédiatement
mise à exécution. Près de Boumerdès,
à Aïn Defla et à Tigzirt. Des attaques qui ne
sont pas d’envergure mais qui reflètent en
même temps une certaine panique qui semble
s’emparer de plus en plus des maquis.
En attendant, la série des redditions se
poursuit et les terroristes, qui croyaient avoir
renfloué leurs caisses avec l’argent des rançons
versées par les kidnappings, s’aperçoivent
que leurs effectifs se rétrécissent telle une
peau de chagrin. Mais il n’en reste pas moins
que la vigilance doit être de mise. L’attentat de
Zemmouri signifie qu’il existe encore dans les
rangs du GSPC des candidats à la mort, prêts
à semer le deuil dans la société algérienne.
S. T.