Salam Alikoume,
cette politique devient trés complexe car le Maroc veut etablir un mur...
enfin,lisez cette articles:
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/01/FINAN/13129
L'Algérie:Pour l’Algérie, qui n’a pas de revendications officielles sur la zone, le Sahara occidental a toujours représenté un enjeu de politique intérieure/En 1988, deux événements le confortent dans cette idée. D’une part, après douze ans d’interruption, le gouvernement algérien rétablit ses relations diplomatiques avec Rabat./Depuis le début du conflit, le Front Polisario et l’Algérie soutiennent l’idée d’un référendum d’autodétermination sous l’égide des Nations unies. Le Maroc, quant à lui, a toujours parié sur l’infléchissement du soutien d’Alger aux Sahraouis. Ainsi, après la mort du président Boumediène/
Maroc:le Maroc, doit être réglé à travers la tenue d’un référendum d’autodétermination, mais Rabat n’en veut pas/Mais le trône marocain voit aussi dans cette guerre un formidable moyen de réaliser l’union sacrée autour de lui, désarmant ainsi les critiques de partis de gauche, éloignant vers le sud une armée remuante et renforçant sa légitimité, entamée par les crises sociales et politiques des années 1970/En 1981, le roi Hassan II accepte alors le principe d’un référendum d’autodétermination, tout en cherchant à faire évoluer les rapports de forces. Par la construction de murs de défense protégeant les zones habitées des incursions du Front Polisario, l’armée marocaine réussit à mettre fin à la guérilla, et transforme le conflit, à son avantage, en guerre d’usure./Par conséquent, Hassan II refuse de négocier directement avec le Front Polisario./
Sahara Occidental:les manifestations sécessionnistes se sont succédé à El-Ayoun et à Smara, les deux grandes villes sahariennes/En 2004, la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par l’Afrique du Sud a rapproché les deux pays arabes/
USA:
Regain d’attention de Washington
Cette nouvelle donne, interne et régionale, sera-t-elle suffisante pour sortir le conflit de sa longue léthargie ? Beaucoup de Maghrébins souhaitent que le nouvel intérêt américain pour la région facilite le règlement d’une crise dont les populations sont globalement lasses. Plusieurs raisons expliquent le regain d’attention de Washington pour le conflit au Sahara : la volonté d’étendre le champ d’intervention de l’Alliance atlantique, et la possibilité de faire des forces armées royales un relais dans une politique de stabilisation régionale. Cela implique que Rabat ne soit pas engagé dans des différends locaux, notamment avec l’Algérie. En outre, des firmes américaines ont investi dans le développement des ressources pétrolière et gazière de l’Algérie, et souhaitent la réduction des tensions. Mais Washington entend surtout mieux contrôler la situation au Sahel, devenu, à ses yeux, une sorte de « refuge » pour les terroristes islamistes, auxquels pourraient s’ajouter des Sahraouis en perte de repères et motivation.
Cependant, quel que soit leur dessein, les Etats-Unis peuvent difficilement agir seuls. Il leur sera plus aisé de coopérer avec des pays intéressés par la pacification de la région et de s’appuyer sur eux, que ce soit l’Espagne, la France ou encore la Mauritanie. Ils devront également prendre en compte l’aspiration des populations et se montrer imaginatifs : la solution du conflit ne saurait consacrer la victoire définitive d’un camp sans être lourde de tensions futures. Or, la fin du différend sur le Sahara implique nécessairement la légitimation de l’un des protagonistes et la délégitimation du second, tant chacun des acteurs a lié son système politique à ce conflit. Le Maroc n’a cessé de surenchérir sur l’intégrité territoriale, tandis qu’Algériens et Sahraouis ont fait de l’autodétermination un principe cardinal.
Khadija Finan.
cette politique devient trés complexe car le Maroc veut etablir un mur...
enfin,lisez cette articles:
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/01/FINAN/13129
L'Algérie:Pour l’Algérie, qui n’a pas de revendications officielles sur la zone, le Sahara occidental a toujours représenté un enjeu de politique intérieure/En 1988, deux événements le confortent dans cette idée. D’une part, après douze ans d’interruption, le gouvernement algérien rétablit ses relations diplomatiques avec Rabat./Depuis le début du conflit, le Front Polisario et l’Algérie soutiennent l’idée d’un référendum d’autodétermination sous l’égide des Nations unies. Le Maroc, quant à lui, a toujours parié sur l’infléchissement du soutien d’Alger aux Sahraouis. Ainsi, après la mort du président Boumediène/
Maroc:le Maroc, doit être réglé à travers la tenue d’un référendum d’autodétermination, mais Rabat n’en veut pas/Mais le trône marocain voit aussi dans cette guerre un formidable moyen de réaliser l’union sacrée autour de lui, désarmant ainsi les critiques de partis de gauche, éloignant vers le sud une armée remuante et renforçant sa légitimité, entamée par les crises sociales et politiques des années 1970/En 1981, le roi Hassan II accepte alors le principe d’un référendum d’autodétermination, tout en cherchant à faire évoluer les rapports de forces. Par la construction de murs de défense protégeant les zones habitées des incursions du Front Polisario, l’armée marocaine réussit à mettre fin à la guérilla, et transforme le conflit, à son avantage, en guerre d’usure./Par conséquent, Hassan II refuse de négocier directement avec le Front Polisario./
Sahara Occidental:les manifestations sécessionnistes se sont succédé à El-Ayoun et à Smara, les deux grandes villes sahariennes/En 2004, la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par l’Afrique du Sud a rapproché les deux pays arabes/
USA:
Regain d’attention de Washington
Cette nouvelle donne, interne et régionale, sera-t-elle suffisante pour sortir le conflit de sa longue léthargie ? Beaucoup de Maghrébins souhaitent que le nouvel intérêt américain pour la région facilite le règlement d’une crise dont les populations sont globalement lasses. Plusieurs raisons expliquent le regain d’attention de Washington pour le conflit au Sahara : la volonté d’étendre le champ d’intervention de l’Alliance atlantique, et la possibilité de faire des forces armées royales un relais dans une politique de stabilisation régionale. Cela implique que Rabat ne soit pas engagé dans des différends locaux, notamment avec l’Algérie. En outre, des firmes américaines ont investi dans le développement des ressources pétrolière et gazière de l’Algérie, et souhaitent la réduction des tensions. Mais Washington entend surtout mieux contrôler la situation au Sahel, devenu, à ses yeux, une sorte de « refuge » pour les terroristes islamistes, auxquels pourraient s’ajouter des Sahraouis en perte de repères et motivation.
Cependant, quel que soit leur dessein, les Etats-Unis peuvent difficilement agir seuls. Il leur sera plus aisé de coopérer avec des pays intéressés par la pacification de la région et de s’appuyer sur eux, que ce soit l’Espagne, la France ou encore la Mauritanie. Ils devront également prendre en compte l’aspiration des populations et se montrer imaginatifs : la solution du conflit ne saurait consacrer la victoire définitive d’un camp sans être lourde de tensions futures. Or, la fin du différend sur le Sahara implique nécessairement la légitimation de l’un des protagonistes et la délégitimation du second, tant chacun des acteurs a lié son système politique à ce conflit. Le Maroc n’a cessé de surenchérir sur l’intégrité territoriale, tandis qu’Algériens et Sahraouis ont fait de l’autodétermination un principe cardinal.
Khadija Finan.
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