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Clinique rénale Daksi de Constantine en crise

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  • Clinique rénale Daksi de Constantine en crise

    La Clinique rénale de Constantine fait parler d'elle depuis 5 ans quand on gâchis les besoins des services de santé, il y a des nouvelles qui font mal à lire tant les problèmes qui sont crées ne sont pas insolvables et quel immense gâchis en dinar en temps en moyen et au final c'est le patient qui est lésé .

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    Les interrogations n’ont pas manqué depuis des années autour des performances de l’établissement hospitalier spécialisé de Daksi, à Constantine, sur ce qui devait faire sa spécificité, sa principale vocation, la greffe rénale.

    Depuis cinq années, la clinique rénale de Daksi est devenue une destination incontournable pour les ministres successifs en visite de travail à Constantine. La dernière en date a été celle de Amar Tou qui n’a pas écarté l’éventualité de la fermeture de la clinique si elle n’arrivait pas à concrétiser les objectifs qui lui ont été assignés. La volonté du ministre restait tout de même celle de chercher le meilleur moyen de relancer la greffe rénale, donc de lever toutes les contraintes et mettre à la disposition de l’équipe médicale, dont personne ne remet en cause l’efficacité, les moyens nécessaires. Question moyens, de l’avis de certains praticiens de la clinique rénale, le problème ne se pose pas. Mais assurément un dysfonctionnement existe. Et selon les travailleurs de cette structure, réunis ce mardi en assemblée générale, c’est un problème de gestion. Fait révélateur, selon ces travailleurs, des médicaments qui auront coûté la bagatelle de 2 milliards de centimes, arrivés à péremption, ont été jetés à la poubelle. Il faut savoir qu’une greffe rénale coûte en produits spécifiques près de 2 millions de dinars.

    Selon le directeur de la clinique, contacté, l’explication est simple: il s’agit de médicaments spécifiques à la greffe rénale. Le même responsable affirme que la pharmacie centrale des hôpitaux fixe un seuil minimum de commande. On saura par exemple que la clinique rénale doit passer commande de médicaments pour l’équivalent de 20 greffes rénales, or, pour toute l’année 2005, il n’y a eu que cinq opérations de ce genre. Puisque les moyens matériels et humains existent et de surcroît les produits spécifiques sont disponibles en quantité suffisante, qu’est-ce qui empêche alors de pratiquer 20 greffes? D’autant plus que l’équipe médicale peut effectuer au moins deux opérations par semaine, de l’aveu même du directeur de la clinique Daksi.

    Des praticiens de cette clinique, interrogés, donnent les principales raisons pour expliquer le nombre limité des opérations. Ainsi, l’on saura qu’une greffe rénale nécessite au moins la disponibilité du sérum anti-lymphocyte pour la protection contre le rejet, de produits de conservation d’organes, de produits de réanimation, de réactifs pour le dépistage du typage HLA, autrement dit pour déterminer la bonne compatibilité entre donneur et receveur.

    Précision de taille: ces médicaments doivent être tous utilisés lors d’une greffe rénale. Et là réside tout le problème. Car, selon nos interlocuteurs, quand une commande est passée, ce n’est pas tous les produits qui sont fournis en même temps. Et il suffit qu’un produit manque à l’appel pour que le reste devient inutile. On nous expliquera encore que ces médicaments spécifiques à la greffe rénale ont une date de péremption très limitée. A peine cinq à six mois. Et de nous donner l’exemple précis d’une commande passée en mai qui a été satisfaite le même mois, sauf pour un médicament qui n’a été fourni qu’au mois de décembre. Autrement dit quand les autres médicaments ont dépassé la date de péremption.

    Interrogé, le directeur de la clinique Daksi précisera que désormais commande a été faite auprès des privés pour des quantités limitées avec la condition de la fourniture de la totalité des médicaments en même temps. C’est d’ailleurs ce qu’avait préconisé le ministre de la Santé lors de sa dernière visite à Constantine.

    Pour leur part, des responsables du ministère de la Santé et de la Population, interrogés, précisent qu’aucune obligation n’est faite aux structures hospitalières de s’adresser exclusivement à la pharmacie centrale des hôpitaux. Et de souligner que la PCH reste un opérateur comme les autres. Nos interlocuteurs soulignent qu’une structure hospitalière peut lancer des avis d’appels d’offres et opter pour l’opérateur le plus performant qui répond à ses conditions. Dans ce cas précis, les relations sont gérées par des contrats et des clauses qui doivent tenir compte de toutes les spécificités. Par ailleurs, et selon le directeur de la clinique de Daksi, une fois les médicaments commandés reçus, cinq greffes seront effectuées dans les trois mois. Des praticiens affirment, pour leur part, qu’une greffe par semaine peut être réalisée. Ceci d’autant plus, concluent-ils, que la question de l’organisation a été définitivement réglée.

    Par Le Quotidien d'Oran
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