Alger va prochainement libérer quelque 2000 combattants islamistes, dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale approuvée par référendum en septembre dernier
Le porte-parole du ministère de la Justice algérien a annoncé, mercredi, la libération de près de 2000 personnes détenues pour des affaires liées au terrorisme, en vertu de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Ces remises en liberté, sans précédent depuis 1999, étaient attendues depuis le 21 février, date à laquelle le gouvernement a adopté un projet d'ordonnances précisant les conditions de l'amnistie approuvée le 29 septembre par référendum.
Six mois supplémentaires pour se rendre
Depuis janvier 2000, plusieurs milliers d'activistes se sont livrés aux autorités afin de profiter d'une précédente mesure d'amnistie partielle. Les prisonniers déjà condamnés pour des "faits ne portant pas sur les massacres collectifs, viols et usage des explosifs dans des lieux publics" seront graciés. Ceux qui ne le sont pas encore vont bénéficier d'une "d'une remise de peine". Ces mesures accordent aussi aux islamistes qui n'ont pas renoncé à la lutte armée six mois supplémentaires pour se rendre, à condition qu'ils ne soient pas responsables des crimes précédemment cités.
En régression depuis 2003, la violence continue malgré tout de faire des victimes en Algérie. Une dizaine de personnes ont été tuées depuis début février.
L'express.fr
Le porte-parole du ministère de la Justice algérien a annoncé, mercredi, la libération de près de 2000 personnes détenues pour des affaires liées au terrorisme, en vertu de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Ces remises en liberté, sans précédent depuis 1999, étaient attendues depuis le 21 février, date à laquelle le gouvernement a adopté un projet d'ordonnances précisant les conditions de l'amnistie approuvée le 29 septembre par référendum.
Six mois supplémentaires pour se rendre
Depuis janvier 2000, plusieurs milliers d'activistes se sont livrés aux autorités afin de profiter d'une précédente mesure d'amnistie partielle. Les prisonniers déjà condamnés pour des "faits ne portant pas sur les massacres collectifs, viols et usage des explosifs dans des lieux publics" seront graciés. Ceux qui ne le sont pas encore vont bénéficier d'une "d'une remise de peine". Ces mesures accordent aussi aux islamistes qui n'ont pas renoncé à la lutte armée six mois supplémentaires pour se rendre, à condition qu'ils ne soient pas responsables des crimes précédemment cités.
En régression depuis 2003, la violence continue malgré tout de faire des victimes en Algérie. Une dizaine de personnes ont été tuées depuis début février.
L'express.fr
Commentaire