Commémoration aujourd’hui de l’anniversaire du printemps berbère
La commémoration du 30e anniversaire des évènements du printemps berbère, déclenchés le 20 avril 1980, dans la région de la Kabylie, n’est plus considérée comme auparavant, c’est-à-dire un rendez-vous de protestation et de relance du militantisme démocratique. Bien au contraire, ces dernières années, cet anniversaire a été caractérisé par des activités folkloriques sponsorisées par le pouvoir lui-même, ce qui donne l’impression que la Kabylie a été apprivoisée depuis l’accession du président Bouteflika au pouvoir, en 1999.
Il y a quelques années, les résidents de cette région ne laissaient jamais l’anniversaire du 20 avril passer « inaperçu », comme le constate un bon nombre d’observateurs. Cette date symbolise les manifestations populaires menées par les étudiants de la région, au printemps de 1980, éclatées suite à l’interdiction de l’écrivain Mouloud Mammeri de tenir une conférence au niveau de l’université de Tizi Ouzou, qui a porté son nom, par la suite. Pour ceux qui se souviennent, les accrochages qui ont lieu entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait des victimes dans les deux parties.
Dans ce contexte, les activités culturelles commémorant cet anniversaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, se déroulent sous la direction de l’ex directeur de la campagne électorale du président Bouteflika, en 2009, et directeur actuel de la culture de la même wilaya, M. Ould Ali El Hadi. A signaler que ce dernier a été à la tête du mouvement culturel de l’Amazighité et a appelé pour plusieurs marches de protestation et scandé des slogans contre le pouvoir. La même personne, désignée par le pouvoir, organise, ces dernières années, des activités de folklore, obéissant aux orientations du pouvoir qui l’a placé dans ce poste.
De leur part, les deux partis politiques, le FFS et le RCD ont tenté de sauver l’honneur, en annonçant des marches, pour aujourd’hui. Selon les observateurs, la situation politique qui prévaut dans la région de la Kabylie est une réussite pour le président Bouteflika, qui est parvenu à l’apprivoiser, soulignant que ce dernier a pu atteindre des objectifs en un temps recors, contrairement à ces prédécesseurs.
El Khabar
La commémoration du 30e anniversaire des évènements du printemps berbère, déclenchés le 20 avril 1980, dans la région de la Kabylie, n’est plus considérée comme auparavant, c’est-à-dire un rendez-vous de protestation et de relance du militantisme démocratique. Bien au contraire, ces dernières années, cet anniversaire a été caractérisé par des activités folkloriques sponsorisées par le pouvoir lui-même, ce qui donne l’impression que la Kabylie a été apprivoisée depuis l’accession du président Bouteflika au pouvoir, en 1999.
Il y a quelques années, les résidents de cette région ne laissaient jamais l’anniversaire du 20 avril passer « inaperçu », comme le constate un bon nombre d’observateurs. Cette date symbolise les manifestations populaires menées par les étudiants de la région, au printemps de 1980, éclatées suite à l’interdiction de l’écrivain Mouloud Mammeri de tenir une conférence au niveau de l’université de Tizi Ouzou, qui a porté son nom, par la suite. Pour ceux qui se souviennent, les accrochages qui ont lieu entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait des victimes dans les deux parties.
Dans ce contexte, les activités culturelles commémorant cet anniversaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, se déroulent sous la direction de l’ex directeur de la campagne électorale du président Bouteflika, en 2009, et directeur actuel de la culture de la même wilaya, M. Ould Ali El Hadi. A signaler que ce dernier a été à la tête du mouvement culturel de l’Amazighité et a appelé pour plusieurs marches de protestation et scandé des slogans contre le pouvoir. La même personne, désignée par le pouvoir, organise, ces dernières années, des activités de folklore, obéissant aux orientations du pouvoir qui l’a placé dans ce poste.
De leur part, les deux partis politiques, le FFS et le RCD ont tenté de sauver l’honneur, en annonçant des marches, pour aujourd’hui. Selon les observateurs, la situation politique qui prévaut dans la région de la Kabylie est une réussite pour le président Bouteflika, qui est parvenu à l’apprivoiser, soulignant que ce dernier a pu atteindre des objectifs en un temps recors, contrairement à ces prédécesseurs.
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