Saïd Sadi et son parti le RCD tiendra congrès avec 4 années de retard le 1er Novembre 2006 et bien sur le choix de date n'est pas anodin pour Saïd Sadi Voulant se reconnaitre dans la déclaration du 1er Novembre 1954 lancé au peuple Algérien.
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La fixation de cette date pour le déroulement du congrès, avec quatre ans de retard, représente un choix politique pour le parti de Saïd Sadi qui, depuis sa création en 1989, prône un pacte politique inspiré de la déclaration de Novembre 1954.
Le 4e congrès du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se déroulera du 1er au 3 novembre prochain, sur décision du conseil national du parti, instance suprême entre deux congrès, qui s’est réuni hier au centre culturel d’El-Biar, à Alger.
Le choix politique de cette date est loin d’être anodin dans la mesure où la formation politique de Saïd Sadi affirme se reconnaître largement dans la déclaration du 1er Novembre 1954. D’ailleurs, le RCD a, depuis sa création en 1989, prôné la mise en place d’un pacte politique national inspiré de cette déclaration historique.
Le dernier congrès du RCD, depuis la tenue de ses assises en février 1989, remonte à février 1998. Il a été précédé de deux autres congrès : l’un en décembre 1989 et l’autre, extraordinaire celui-là, en novembre 1991. Le retard dans la tenue du 3e congrès avait soulevé de nombreuses controverses; certaines voix avaient carrément jugé la direction du parti «illégale».
Des accusations auxquelles Saïd Sadi a toujours rétorqué en faisant valoir l’argument des événements critiques vécus par l’Algérie et qui exigeaient d’œuvrer pour «l’intérêt externe, au détriment de celui, interne, du parti». Entre autres événements cités par le premier responsable du parti figuraient les différentes échéances électorales, mais aussi et surtout la crise sanglante en Kabylie.
Pourtant, les statuts du RCD qui, dès sa création, s’est engagé dans un combat en faveur de pluralisme culturel et politique, sont bien clairs sur ce point précis. En effet, dans son chapitre consacré à l’organisation et au fonctionnement, ce texte stipule clairement en son article n°4 que le congrès, instance suprême du parti, doit se réunir tous les 4 ans.
Or, le congrès du RCD ne s’est pas tenu depuis 8 ans. Ce congrès tant attendu sera, selon les cadres militants du parti, celui de la refondation démocratique du parti et de l’ouverture en direction des représentants de la société civile, et des cadres autonomes particulièrement.
Un large programme d’action a d’ailleurs été établi par le conseil national, en perspective de ce congrès. Il s’agit, notamment, de l’organisation d’une université d’été au mois d’août ainsi que de plusieurs journées thématiques. En plus du débat autour du congrès, la réunion du conseil national du parti, hier, a été l’occasion d’aborder la politique générale et le déroulement des dernières élections partielles en Kabylie.
Enfin, des sujets d’ordre international ont été abordés, à l’exemple des élections en Palestine, de la crise en Iran et du retour au pouvoir des anciens dirigeants en Amérique latine.
Par Le jeune Indépendant
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La fixation de cette date pour le déroulement du congrès, avec quatre ans de retard, représente un choix politique pour le parti de Saïd Sadi qui, depuis sa création en 1989, prône un pacte politique inspiré de la déclaration de Novembre 1954.
Le 4e congrès du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se déroulera du 1er au 3 novembre prochain, sur décision du conseil national du parti, instance suprême entre deux congrès, qui s’est réuni hier au centre culturel d’El-Biar, à Alger.
Le choix politique de cette date est loin d’être anodin dans la mesure où la formation politique de Saïd Sadi affirme se reconnaître largement dans la déclaration du 1er Novembre 1954. D’ailleurs, le RCD a, depuis sa création en 1989, prôné la mise en place d’un pacte politique national inspiré de cette déclaration historique.
Le dernier congrès du RCD, depuis la tenue de ses assises en février 1989, remonte à février 1998. Il a été précédé de deux autres congrès : l’un en décembre 1989 et l’autre, extraordinaire celui-là, en novembre 1991. Le retard dans la tenue du 3e congrès avait soulevé de nombreuses controverses; certaines voix avaient carrément jugé la direction du parti «illégale».
Des accusations auxquelles Saïd Sadi a toujours rétorqué en faisant valoir l’argument des événements critiques vécus par l’Algérie et qui exigeaient d’œuvrer pour «l’intérêt externe, au détriment de celui, interne, du parti». Entre autres événements cités par le premier responsable du parti figuraient les différentes échéances électorales, mais aussi et surtout la crise sanglante en Kabylie.
Pourtant, les statuts du RCD qui, dès sa création, s’est engagé dans un combat en faveur de pluralisme culturel et politique, sont bien clairs sur ce point précis. En effet, dans son chapitre consacré à l’organisation et au fonctionnement, ce texte stipule clairement en son article n°4 que le congrès, instance suprême du parti, doit se réunir tous les 4 ans.
Or, le congrès du RCD ne s’est pas tenu depuis 8 ans. Ce congrès tant attendu sera, selon les cadres militants du parti, celui de la refondation démocratique du parti et de l’ouverture en direction des représentants de la société civile, et des cadres autonomes particulièrement.
Un large programme d’action a d’ailleurs été établi par le conseil national, en perspective de ce congrès. Il s’agit, notamment, de l’organisation d’une université d’été au mois d’août ainsi que de plusieurs journées thématiques. En plus du débat autour du congrès, la réunion du conseil national du parti, hier, a été l’occasion d’aborder la politique générale et le déroulement des dernières élections partielles en Kabylie.
Enfin, des sujets d’ordre international ont été abordés, à l’exemple des élections en Palestine, de la crise en Iran et du retour au pouvoir des anciens dirigeants en Amérique latine.
Par Le jeune Indépendant
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