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Malgré une mobilisation importante de la classe politique et dirigeante nationale, l'Algérie ne semble pas avoir réussi à faire plier les Etats-Unis et la France sur la question des contrôles renforcés que devront subir dans les aéroports les voyageurs algériens à destination de ces pays. Les deux pays continuent de légitimer leur décision par le risque terroriste qui existe en Algérie. Une justification que la partie algérienne rejette, avançant l'efficacité de sa politique de lutte contre Al Qaida au Maghreb. Une efficacité basée notamment sur une omniprésence policière et militaire sur tout le territoire national, et en particulier dans les lieux sensibles, comme les grandes villes et les aéroports.
Ainsi, le voyageur qui arrive ou se déplace dans les aéroports algériens subit une foule de contrôles. Il doit même remplir une fiche de renseignements sur les vols domestiques alors que dans beaucoup de pays une telle opération n'est demandée que sur les vols en provenance de l'étranger. De même, les routes et autoroutes algériennes sont parsemées de barrages de police et de gendarmerie. Chaque point d'entrée dans une agglomération ou une ville moyenne est lui aussi contrôlé. L'Etat d'urgence, en vigueur depuis 1992, justifie ces mesures, qui donnent toute latitude aux forces de l'ordre de contrôler à n'importe quel moment tout citoyen sur la voie publique.
Toutes ces mesures sont jugées nécessaires par les autorités. Et la situation sécuritaire est toujours l'argument avancé en haut lieu pour justifier le maintien de l'Etat d'urgence ou les moyens colossaux attribué à la police et à l'armée. Ils sont mis en avant comme une des clés du succès dans la lutte contre le terrorisme.
Or c'est exactement la même argumentation que déploient les Etats-Unis et la France pour expliquer leur décision concernant les contrôles sur les vols en provenance d'Algérie. Il apparaît ainsi curieux de voir ces mêmes dirigeants algériens protester aujourd'hui contre des mesures qu'ils défendent et appliquent eux-mêmes sur tout le territoire.
TSA
Yazid Slimani
Ainsi, le voyageur qui arrive ou se déplace dans les aéroports algériens subit une foule de contrôles. Il doit même remplir une fiche de renseignements sur les vols domestiques alors que dans beaucoup de pays une telle opération n'est demandée que sur les vols en provenance de l'étranger. De même, les routes et autoroutes algériennes sont parsemées de barrages de police et de gendarmerie. Chaque point d'entrée dans une agglomération ou une ville moyenne est lui aussi contrôlé. L'Etat d'urgence, en vigueur depuis 1992, justifie ces mesures, qui donnent toute latitude aux forces de l'ordre de contrôler à n'importe quel moment tout citoyen sur la voie publique.
Toutes ces mesures sont jugées nécessaires par les autorités. Et la situation sécuritaire est toujours l'argument avancé en haut lieu pour justifier le maintien de l'Etat d'urgence ou les moyens colossaux attribué à la police et à l'armée. Ils sont mis en avant comme une des clés du succès dans la lutte contre le terrorisme.
Or c'est exactement la même argumentation que déploient les Etats-Unis et la France pour expliquer leur décision concernant les contrôles sur les vols en provenance d'Algérie. Il apparaît ainsi curieux de voir ces mêmes dirigeants algériens protester aujourd'hui contre des mesures qu'ils défendent et appliquent eux-mêmes sur tout le territoire.
TSA
Yazid Slimani
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