ALGER (Reuters) - Un des deux fondateurs du Groupe salafiste de prédication et de combat, le plus important mouvement islamiste armé encore en activité en Algérie, a été tué récemment dans l'est du pays, rapporte le GSPC sur un site Internet fondamentaliste. Le "cheikh" Ahmed Abi al Bara, de son vrai nom Ahmed Zérabib, a été tué lors d'un engagement important avec l'armée algérienne dans la région de Bedjaïa, 300 km à l'est d'Alger, annonce le GSPC sans préciser la date de sa mort.
Présumé lié à Al Qaïda, le GSPC avait décliné l'amnistie partielle offerte l'an dernier par le président Abdelaziz Bouteflika aux rebelles islamistes qui déposeraient les armes après un conflit qui a fait plus de 150.000 morts en 14 ans.
Le GSPC avait été fondé en 1998 par des dissidents des Groupes islamiques armés qui s'opposaient aux massacres de civils commis par ceux-ci, préférant "cibler" les forces de sécurité.
Plusieurs de ses dirigeants se sont récemment rendus, dont le chef de ses "affaires extérieures", un dénommé Al Walbani, et le responsable de sa "communication, un certain Abdel Bir. Son conseiller pour les affaires militaires, Abou Dodjana, s'était livré l'an dernier pour profiter de l'offre d'amnistie.
Ancien fondateur et leader du mouvement, Hassan Hattab s'était, lui, livré dès septembre 2005 et avait proposé d'intervenir auprès des autres activistes du mouvement pour les convaincre de se rendre.
"L'organisation terroriste perd visiblement du terrain. Elle a perdu tous ses arguments politiques, particulièrement depuis la décision du gouvernement d'offrir l'amnistie. C'est pourquoi de gros poissons se rendent et d'autres sont tués", déclare-t-on de source proche de la sécurité algérienne.
Les autorités algériennes estiment à environ un millier le nombre d'islamistes armés encore actifs, contre 25.000 au plus fort de l'insurrection, au milieu des années 1990, mais à beaucoup moins le nombre de ceux qui sont encore en mesure de poursuivre les combats. La plupart sont présumés appartenir au GSPC.
Présumé lié à Al Qaïda, le GSPC avait décliné l'amnistie partielle offerte l'an dernier par le président Abdelaziz Bouteflika aux rebelles islamistes qui déposeraient les armes après un conflit qui a fait plus de 150.000 morts en 14 ans.
Le GSPC avait été fondé en 1998 par des dissidents des Groupes islamiques armés qui s'opposaient aux massacres de civils commis par ceux-ci, préférant "cibler" les forces de sécurité.
Plusieurs de ses dirigeants se sont récemment rendus, dont le chef de ses "affaires extérieures", un dénommé Al Walbani, et le responsable de sa "communication, un certain Abdel Bir. Son conseiller pour les affaires militaires, Abou Dodjana, s'était livré l'an dernier pour profiter de l'offre d'amnistie.
Ancien fondateur et leader du mouvement, Hassan Hattab s'était, lui, livré dès septembre 2005 et avait proposé d'intervenir auprès des autres activistes du mouvement pour les convaincre de se rendre.
"L'organisation terroriste perd visiblement du terrain. Elle a perdu tous ses arguments politiques, particulièrement depuis la décision du gouvernement d'offrir l'amnistie. C'est pourquoi de gros poissons se rendent et d'autres sont tués", déclare-t-on de source proche de la sécurité algérienne.
Les autorités algériennes estiment à environ un millier le nombre d'islamistes armés encore actifs, contre 25.000 au plus fort de l'insurrection, au milieu des années 1990, mais à beaucoup moins le nombre de ceux qui sont encore en mesure de poursuivre les combats. La plupart sont présumés appartenir au GSPC.
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