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  • #16
    Nous les algériens nous sommes effectivement passéistes....

    nous vivons sur la gloire de nos ancêtres... morts et enterrés...
    cartes il ne faut pas oublier l'histoire.... mais trop c'est trop...

    dire "mon père était", au lieu de dire "Me voilà"....


    de plus nos dirigeants se complaisent à nous maintenir dans ce passé, à nous nourrir du culte du moujahid... à la fin nous en savons plus qu'eux peut être... eux s'en foutent, ils se bourrent les poches et la panse....

    du coup, vivant dans le passé, nous avons peur d'affronter le présent... inutile donc de parler de futur....

    Je suis colère contre ça.... COmment avancerons nous? pourquoi le Liban y arrive-t-il? pourquoi la tunisie se modernise-t-elle à vitesse grand V? pourquoi le maroc voit son PIB doubler...

    Ces trois exemples dont le preimer vient de sortir de 15 années de guerre civile (une vraie de vraie celle là...), ces trois exemples donc, il faut savoir qu'ils n'ont AUCUNE richesse minière.... il n'ont pas de pétrole...
    comment fait on pour se démerder aussi mal...
    comment fait on pour se laisser abuser de la sorte....

    on nous détourne des vraies questions;.... donc a fortiori des bonnes réponses...

    Ras le bol...
    Qui peut le plus peut le moins

    Commentaire


    • #17
      Suite E. Sambar

      (pour le texte complet, possibilité de vous le transférer en fichier joint).
      LA RÉCONCILIATION EST LE GAGE VÉRITABLE DE TOUTE
      LÉGITIMITÉ

      Israël étant appelé à vivre en harmonie et en sécurité avec les Palestiniens d'une part, avec son milieu régional arabe d'autre part, aucune paix ne durera, et surtout pas celle garantie par la suprématie des armes, si elle n'est pas bâtie sur une réconciliation profonde. Là résident les véritables réponses aux demandes d'Israël et il est indéniable qu'elles appellent des révisions déchirantes.

      Il ne suffit pas pour cela de se contenter d'affirmer que l'on a abandonné le recours à la violence. Cet abandon est utile, il constitue un pas décisif dans la bonne direction, mais il ne permet pas un passage radical de la guerre à la paix. Car ce n'est pas la violence qui différencie fondamentalement la première de la seconde. La guerre et la paix sont violentes et, ce qui les distingue, c'est la partie qui subit la violence. Car si la guerre consiste à faire violence à l'adversaire, la paix est une violence que l'on se fait à soi, en s'imposant d'accepter celui que l'on a précédemment nié, celui dont on a longtemps pensé que la disparition était le gage de notre propre survie.

      Israël est obsédé, depuis sa fondation, par l'idée de sa reconnaissance, de son admission, de son acceptation. Il sait, bien qu'il ait une grande difficulté à l'admettre publiquement, que son acceptation ne peut être pleinement et durablement assurée ni par son appareil militaire ni par les relations privilégiées qu'il entretient avec l'ensemble des grandes puissances de ce monde.

      Israël sait qu'il ne suffit pas d'être légitime pour ses citoyens, que la vraie légitimité, celle à laquelle il affirme aspirer, dépend du pardon que seule sa victime, le peuple arabe de Palestine, peut donner. Or ce pardon passe par la reconnaissance de la responsabilité israélienne dans l'immense injustice commise en 1948, et par voie de conséquence du droit au retour.

      C'est précisément à cette échéance qu'Israël a tenté, jusqu'à récemment, de se soustraire. N'acceptant d'aborder que l'application du droit au retour, Israël visait à réduire ce droit à une simple question d'indemnisation.

      Les positions sont-elles dès lors irrémédiablement opposées ? Rien n'est moins sûr, comme nous le verrons. Mais auparavant, et s'agissant toujours de réconciliation, il convient d'aborder la demande, israélienne cette fois faite aux Palestiniens en particulier, aux Arabes en général, de reconnaître l'immense malheur né de l'Holocauste.

      Il est vrai qu'à ce jour ce travail n'a pas été fait par les Palestiniens. Les raisons, non les excuses, en sont multiples. Elles vont de l'ignorance historique de la barbarie nazie à l'invocation de l'identité, européenne, des bourreaux, en passant par la difficulté de toute victime à admettre que son bourreau ait pu, en d'autres temps et d'autres lieux, être aussi une victime, par le traumatisme aussi qui fait que toute victime se perçoit comme unique dans son malheur.

      Néanmoins, ces raisons ne dispensent pas pour autant les Palestiniens de commencer à répondre à la demande qui leur est faite. Sur le plan du principe d'abord, par le rejet clair, explicite et public de toute forme d'antisémitisme. Plus spécifiquement ensuite, par une connaissance de l'Holocauste et une solidarité avec ceux qui en ont pâti.

      Cette connaissance-reconnaissance ne peut se contenter d'être individuelle - certains intellectuels ou responsables palestiniens et arabes la pratiquent déjà ; elle ne doit pas non plus être exclusivement "livresque". Ce n'est pas d'un savoir intellectuel, individuel ou même de groupe, qu'il s'agit ici, mais d'un travail d'empathie partagée pour des peuples appelés inexorablement à vivre ensemble.

      Cette double démarche implique une reconnaissance gratuite, sans attente de retour, de dividendes. Elle implique une politique visant à rendre les deux parties, palestinienne et israélienne, aptes à relativiser la lecture que chacune fait de l'histoire de l'autre. Elle relève enfin d'un acte de pure humanité pour sortir de la diabolisation réciproque.

      Ce travail indispensable sera long. Mais ce n'est pas une raison pour le remettre à plus tard, à des jours meilleurs comme pensent certains, qui affirment qu'une fois le conflit réglé, la compréhension sera "naturellement" au rendez-vous.

      La compréhension n'est jamais "naturellement" au rendez-vous et il convient de s'y atteler tout de suite pour construire la réconciliation, pour également, cela est primordial pour les Palestiniens, rassurer encore plus les Israéliens sur la perspective d'un avenir commun, leur montrer que cet avenir n'est pas compromis par la reconnaissance du droit au retour, mais, bien au contraire, consolidé par cette reconnaissance.

      UNE NÉGOCIATION POSSIBLE

      Nous avons affirmé plus haut que, malgré la complexité du problème des réfugiés, l'ampleur de la tâche tant des négociateurs que des sociétés concernées et les déchirements qu'une solution viable impose, nous ne pensions pas que les positions des deux parties, palestinienne et israélienne, étaient irréconciliables.

      Pour le montrer, il suffit de se pencher sur les négociations de Taba en janvier 2001. En effet, et bien mieux qu'un argumentaire théorique et analytique, ces négociations apportent une réponse tangible, concrète et pédagogique, à la question.

      Il est vrai que les pourparlers de Taba ne se sont pas conclus par un accord, mais il est indéniable aussi qu'une avancée a eu lieu quant à la question des réfugiés, qui prouve que l'affirmation de la possibilité d'aboutir ne relève pas d'un vœu pieux. Pour le montrer, nous avons décidé de nous baser sur le document proposé par la délégation israélienne, non par la délégation palestinienne, le 23 janvier 2001. (Pour le texte intégral du document, voir Le Monde diplomatique du mois de septembre 2001.)

      La raison de ce choix est évidente. Elle permet de voir l'évolution de la partie qui, jusque-là, estimait que les demandes palestiniennes étaient irrecevables. Elle souligne surtout le fait que le chemin qui pourrait être parcouru par les deux parties est moins long qu'il n'y paraît. Elle prouve enfin que la distinction entre le droit et son application, cette pierre angulaire de la position palestinienne, contribue concrètement et de façon majeure à une solution juste et acceptable pour les deux bords.

      La proposition israélienne est divisée en plusieurs parties : un énoncé de principe, un "récit" des événements en 1948 un rappel des "fondements" juridiques ; une séné de mesures concernant "le retour, le rapatriement et la réinstallation" d'une part, les "réparations et réhabilitation d'autre part ; un ensemble de dispositions relatives enfin aux "pays hôtes", à la "commission internationale" en charge des indemnisations, à la priorité à donner aux réfugies palestiniens du Liban, aux "anciens réfugiés juifs" venus des pays arabes en Israël, à l'avenir de l'UNRWA et à la fin des réclamations", c'est-à-dire à la solution définitive de la question des réfugiés.

      Avant d'aborder les grandes lignes de ce texte, il faut souligner un fait majeur : le document israélien reprend de fait l'ordre de séquence proposé par les Palestiniens, celui de la priorité du droit, du récit historique aussi, sur les mesures concrètes relevant d'une solution de compromis.

      Commentaire


      • #18
        L'impossible réconciliation

        Bonjour,
        Après une longue absence et un tour d'horizon des topics en cours, il m'est apparu utile de prendre le train de ce dernier pour plusieurs raisons dont la principale est le nécessaire éclairage sur les liens du passé qui renvoient aux manoeuvres frauduleuses d'aujourd'hui, ces manoeuvres qui visent essentiellement à dépouiller l'Algérie de ses richesses et de permettre à la France de durer pour un temps comme puissance avant de s'effacer définitivement de l'histoire du monde...

        Nous vous l'avions dit dans de précédentes interventions que tout le monde peut consulter que le traité de réddition auquel nous a convié le FLN est déjà en marche. Ce dernier après avoir tenu le bail en tant que caporal de la France en Algérie durant quatre décennies, s'efforce aujourd'hui à faire revenir cette dernière -sa mère protectrice- pour un nouveau bain de jouvence censé lui rendre son lustre d'antan.

        Oubliées les humiliations d'hier et d'aujourd'hui, l'Algérie FLN après avoir orchestré un écran de fumée avec ses maîtres d'outre-mer à propos de la loi tant décriée, est entrain d'accueillir à bras ouverts les entreprises de pillage qui feront le lit de la France pour une nouvelle nuit coloniale...

        Ainsi, on apprend que la banque juive et sioniste Rotschild, c.à.d la banque qui a financé l'expédition du comte De Bourmont et participé aux premières loges au pillage du trésor d'Alger en 1830 pour se dédommager des frais d'expédition va bientôt avoir pignon sur rue une fois qu'on lui confiera pour une bouchée de pain la banque du "crédit populaire d'algérie" soit 130 agences opérationelles sur l'ensemble du territoire national totalement renflouées sur le dos du contribuable.

        Qu'est ce qui a précipité ce renflouement rapide( assainissement financier de la banque) alors que des milliers d'entreprises publiques dans l'économie réelle ont été sciemment coulées.

        Ne serait-ce pas plutôt pour appater quelques généraux avides de rachats douteux au dinar symbolique à la faveur de la Kalachnikov d'une part et pour les détourner ensuite de l'essentiel c'est à dire du nouveau trésor d'Alger d'autre part, après leur avoir offert bien sûr quelques entreprises cadavériques sur l'autel de la réconciliation.
        Une fois repus, ils ne verront donc rien de ce qui se tramera ailleurs.

        Dans ce climat de confusion, bien servie par un certain Benachenhou ex ministre des finances, un descendant de juifs d'Espagne ayant fui l'inquisisition vers cette terre hospitalière qu'on appelle l'Algérie et aujourd'hui en retraite dorée à Paris et à Washington, la Banque de Rotschild pourra bientôt commencer son ouvrage de pillage systématique par une agression caractérisée dans la haute finance -mondialisation oblige- une arme à laquelle les nains de jardin qui nous gouvernent aujourd'hui n'y comprennent rien à rien (kaoom man baoom)pour paraphraser l'un d'eux qui se plaignait du niveau intellectuel de son prédécesseur dans les années 80.

        Avec un simple jeu d'écritures soit 60 millions de dollars en dépôt chez Rotschild France,Rotschild Algérie pourra se prévaloir d'une caution de 01 milliard de dollars au niveau de la banque d'Algérie qui lui permettra de lever cinq fois plus de capitaux soit cinq milliards de dollars pour financer des entrepreneurs pillards soigneusement sélectionnés.

        Je vous laisse le soin de multiplier ce chiffre par 12 si ça vous amuse et vous aurez les fameux 60 miliards de dollars c'est à dire le nouveau trésor d'Alger entre les mains des pillards d'hier sans recours aux flottes de guerre et autres armées d'invasion, seulement par un simple jeu d'écritures. Je vous laisse aussi le soin de comprendre pourquoi tout ce beau monde veut aller vite...

        Le chef honorifique du FLN est malade, sa succession n'est pas assurée, d'autres prédateurs peuvent entre temps se présenter aux portes du trésor d'alger, certaines entreprises incluses dans le portefeuille des rotschild sont en difficulté sous d'autres latitudes et veulent se refaire une santé en Algérie.

        Avec des surfacturations de l'ordre de 50% pour du matériel au demeurant vétuste, ces entrepreneurs pourront syphonner très vite le trésor de guerre de l'Algérie. La banque pourra créer de la monnaie scripturale à sa guise en remodelant les lois si besoin est et ce jusqu'en 2008 , c'est à dire au moment où elle sera soumise en théorie aux règles du comité de Bâle ,notamment en ce qui concerne le ratio de McDonaugh qui prévoit q'une banque doit obligatoirement détenir le 12 ème de ses engagements en fonds propres. Soit un milliard de dollars par exemple pour 12 milliards en circulation et même avec cette restriction, elle deviendra le pemier financier du pays avec les conséquences qui s'imposent*.

        Et ne comptez surtout pas sur des méga scandales "khalifa" car cette fois tout est prévu pour étouffer les magouilles...

        Déjà des informations vérifiées font état des altercations qui apparaissent partout à traves le pays avec intervention de la gendarmerie pour donner raison souvent aux opérateurs économiques français qui agissent en terrain conquis en brimant et insultant les algériens livrés par leur propre "ETAT" aux quatre vents.

        Fatigué, je ne peux poursuivre cette nuit mais je vous promets un compte rendu sur un autre scandale que le pouvoir veut étouffer à propos de l'affaire TOTAL qui a pompé en moyenne 23 millions de m3 de gaz /jour durant cinq ans et qui n'a déclaré que 18 millions de m3 de gaz/jour. Une fois confondue ,l'entreprise "Total" a incriminé les compteurs japonais de la japan gasoline corporation JGC .

        Récemment, pour camoufler le scandale et surtout noyer le poisson dans un verre, le ministère des finances a déclaré avoir reçu tous les opérateurs pétroliers étrangers pour leur faire la leçon sur leurs devoirs et obligations en Algérie !? comme si l'on pouvait éduquer les pirates ou les loups selon un adage de bien de chez nous.

        Pour satisafaire tout le monde puisque "Total" a refusé dans un premier temps de payer le différentiel pompé, le ministère a déclaré avoir décidé pour plus de clarté, de concert avec le ministère de l'énergie, d'acheter de nouveaux compteurs japonais !!!

        Sans plus..............

        Ne soyons pas naifs, une réconciliation comme celle là n'est pas à l'ordre du jour. Je vous raconterai demain le scandale des déchets nucléaires à Ksar el Boukhari et vous comprendrez l'amour de la France pour l'Algérie cette "terre vacante" et le pourquoi de notre sentiment de prévention à son égard.

        A bon entendeur salut.
        -----------------------------------------------------------------------
        *Aujourd'hui, les banques primaires à l'étranger ne détiennent que le 20ème de leurs engagements sous forme de fonds propres.
        En Algérie, la restriction est plus sévère mais jusqu'à quand.

        Les récents scandales des banques BNA,BEA et CPA fomentés et couverts en haut lieu pour discréditer autant les banques publiques que privées aux yeux du grand public ne visaient en fait qu'à faire admettre leurs liquidations au profit des chevaux de troie venus d'ailleurs...
        Dernière modification par momo d'alger, 05 février 2006, 22h28.

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