Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le col de Chréa transformé en dépotoir

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le col de Chréa transformé en dépotoir

    C’est un cadeau de la nature. Le col de Chréa, ce belvédère aux confins de la commune d’Ouzellaguen a toujours été un havre de paix pour les promeneurs pédestres.

    Pour les gardiens de troupeau, le site était un pré généreux pour le bétail en transhumance. L’herbe y est abondante et l’eau à profusion. Autrefois, les randonneurs gagnaient le col de Chréa comparable au bonheur de l’alpiniste parvenu au bout de son ascension après avoir dompté un chapelet de collines abruptes.

    Ereintés mais heureux, ils s’affalaient sur l’herbe, se désaltéraient à la mythique source de Talghoumt toute proche avec le creux de la main et savouraient leurs victuailles en veillant sur la propreté des lieux.

    Aujourd’hui, le col de Chréa a beaucoup changé, même s’il y a encore des troupeaux et des bergers, de moins en moins il est vrai. Les promeneurs viennent également mais à l’inverse de ceux d’autrefois, ils redescendent après avoir essaimé sur le parcours de leurs orgies, leurs canettes de bière, leurs restes de nourriture et leurs emballages en plastique.

    Comme un malheur n’arrive jamais seul, des incendies à répétition ont eu raison d’une partie du couvert végétal, transformant un parcours boisé verdoyant en paysage lunaire.

    L’action anthropique perverse ne se limite pas au périmètre du site de Chréa. Partout où nous nous sommes rendus, c’est le même spectacle, affligeant et désolant qui s’impose à la vue.

    Les villages Ighil Oudlès, Ivouziden, Ifri et à un degré moindre Timlyouine et Ighvane, tous ont leurs lots de détritus.

    Des bouteilles, des tessons et des canettes de bière à la pelle, mais aussi des sacs en plastique et des déchets divers.

    Aucun espace n’est épargné : les lisières des forêts, les ravins, les cours d’eau, les prairies... Même les accotements des routes sont jonchés de sacs bourrés de bouteilles que des hurluberlus ont abandonné.

    “Après avoir empesté la vallée de la Soummam, voilà que la pollution s’invite dans la montagne. A ce rythme, c’est tout le territoire de la commune qui risque d’être transformé en dépotoir sauvage”, s’indigne un citoyen du village Ivouzidène.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    donc ya chrea de blida , de tebessa , et une autre en kabylie ..

    il fautt 10 ans de travail pour debarsser l'algerie de sa crasse , tellement elle croule sous les ordures ,partt en ville comme dans les campagnes , il faut une vraie onde de choc parmis les algeriens pour prendre conscience de cette honte , il faut leur mettre cette saletée sous le nez , ils sont tellement dedans qu'ils ne la voient pas , il faut pour la majorité d'entre eux leur montrer ce qu'est un pays propre parceque bcp ne connaissent que les villes et villages algeriens encombrés de detritus , routes jonchées d'ordurs croyant que c'est la regle .. il faut aussi et surtt que les rouages de l'etat soient netoyés de l'incompetence mere de ttes les déché ..ances .
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

    Commentaire


    • #3
      il faut que nos journalistes investissent le terrain et sensibilisent le peuple sur tout ce quiest propreté écologie .
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

      Commentaire

      Chargement...
      X