C’est un cadeau de la nature. Le col de Chréa, ce belvédère aux confins de la commune d’Ouzellaguen a toujours été un havre de paix pour les promeneurs pédestres.
Pour les gardiens de troupeau, le site était un pré généreux pour le bétail en transhumance. L’herbe y est abondante et l’eau à profusion. Autrefois, les randonneurs gagnaient le col de Chréa comparable au bonheur de l’alpiniste parvenu au bout de son ascension après avoir dompté un chapelet de collines abruptes.
Ereintés mais heureux, ils s’affalaient sur l’herbe, se désaltéraient à la mythique source de Talghoumt toute proche avec le creux de la main et savouraient leurs victuailles en veillant sur la propreté des lieux.
Aujourd’hui, le col de Chréa a beaucoup changé, même s’il y a encore des troupeaux et des bergers, de moins en moins il est vrai. Les promeneurs viennent également mais à l’inverse de ceux d’autrefois, ils redescendent après avoir essaimé sur le parcours de leurs orgies, leurs canettes de bière, leurs restes de nourriture et leurs emballages en plastique.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, des incendies à répétition ont eu raison d’une partie du couvert végétal, transformant un parcours boisé verdoyant en paysage lunaire.
L’action anthropique perverse ne se limite pas au périmètre du site de Chréa. Partout où nous nous sommes rendus, c’est le même spectacle, affligeant et désolant qui s’impose à la vue.
Les villages Ighil Oudlès, Ivouziden, Ifri et à un degré moindre Timlyouine et Ighvane, tous ont leurs lots de détritus.
Des bouteilles, des tessons et des canettes de bière à la pelle, mais aussi des sacs en plastique et des déchets divers.
Aucun espace n’est épargné : les lisières des forêts, les ravins, les cours d’eau, les prairies... Même les accotements des routes sont jonchés de sacs bourrés de bouteilles que des hurluberlus ont abandonné.
“Après avoir empesté la vallée de la Soummam, voilà que la pollution s’invite dans la montagne. A ce rythme, c’est tout le territoire de la commune qui risque d’être transformé en dépotoir sauvage”, s’indigne un citoyen du village Ivouzidène.
Par la Dépêche de Kabylie
Pour les gardiens de troupeau, le site était un pré généreux pour le bétail en transhumance. L’herbe y est abondante et l’eau à profusion. Autrefois, les randonneurs gagnaient le col de Chréa comparable au bonheur de l’alpiniste parvenu au bout de son ascension après avoir dompté un chapelet de collines abruptes.
Ereintés mais heureux, ils s’affalaient sur l’herbe, se désaltéraient à la mythique source de Talghoumt toute proche avec le creux de la main et savouraient leurs victuailles en veillant sur la propreté des lieux.
Aujourd’hui, le col de Chréa a beaucoup changé, même s’il y a encore des troupeaux et des bergers, de moins en moins il est vrai. Les promeneurs viennent également mais à l’inverse de ceux d’autrefois, ils redescendent après avoir essaimé sur le parcours de leurs orgies, leurs canettes de bière, leurs restes de nourriture et leurs emballages en plastique.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, des incendies à répétition ont eu raison d’une partie du couvert végétal, transformant un parcours boisé verdoyant en paysage lunaire.
L’action anthropique perverse ne se limite pas au périmètre du site de Chréa. Partout où nous nous sommes rendus, c’est le même spectacle, affligeant et désolant qui s’impose à la vue.
Les villages Ighil Oudlès, Ivouziden, Ifri et à un degré moindre Timlyouine et Ighvane, tous ont leurs lots de détritus.
Des bouteilles, des tessons et des canettes de bière à la pelle, mais aussi des sacs en plastique et des déchets divers.
Aucun espace n’est épargné : les lisières des forêts, les ravins, les cours d’eau, les prairies... Même les accotements des routes sont jonchés de sacs bourrés de bouteilles que des hurluberlus ont abandonné.
“Après avoir empesté la vallée de la Soummam, voilà que la pollution s’invite dans la montagne. A ce rythme, c’est tout le territoire de la commune qui risque d’être transformé en dépotoir sauvage”, s’indigne un citoyen du village Ivouzidène.
Par la Dépêche de Kabylie
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