une affaire de corruption...encors!!!
Qualifié de projet du siècle par le ministre des Travaux publics Amar Ghoul, l'autoroute Est-Ouest est en train de se transformer en scandale du siècle. Au moins quatre personnes ont été arrêtées ces derniers jours, soupçonnées d’avoir touché des pots-de-vin dans des contrats liés à ce projet.
Parmi eux, le secrétaire général du ministère des Travaux publics a été arrêté en fin de semaine par les services de sécurité et placé sous mandat de dépôt par le Tribunal de Sidi Mhamed d'Alger.
Le secrétaire général arrêté était aussi en désaccord avec son ministre Amar Ghoul qui l'a écarté des conseils d'administration de l'Agence nationale des autoroutes et du CTTP, deux organismes dépendant du ministère des Travaux publics. Depuis le lancement de la construction de l'autoroute Est-Ouest, des soupçons de corruption pesaient sur des responsables du département de Amar Ghoul.
Ces arrestations font suite à une enquête de plusieurs mois des services de sécurité sur des affaires de corruption et des plaintes du groupement chinois Citic-Crcc en charge de la construction des parties Centre et Ouest de l'autoroute Est-Ouest. L’ambassade de Chine a également protesté auprès des autorités algériennes, selon un proche du dossier.
Le groupement chinois aurait subi des pressions de la part de personnes proches du secrétaire général du ministère des Travaux publics et d’autres personnalités de l’Etat pour l’obliger à verser des pots de vins, explique une source proche du dossier. L'enquête des services de sécurité qui se poursuit risque de faire tomber d'autres têtes au ministre des Travaux publics et dans les milieux d’affaires nationaux et étrangers.
« Les responsables utilisent des intermédiaires qui sont généralement des entrepreneurs sous traitants pour obtenir d'importantes commissions de l'entreprise de réalisation en échange de facilités dans le contrôle des travaux, l'approvisionnement en remblais et matériaux de construction », explique le proche du dossier. Outre les commissions, des responsables de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) n'hésitent pas à demander aux étrangers des avantages personnels tels que les visas, des téléphones portables, des caméras.
L’enquête devrait se poursuivre et s’étendre à d’autres intermédiaires vivant en Algérie mais aussi dans plusieurs pays étrangers, dont la France.
Par Ali Idir TSA
Qualifié de projet du siècle par le ministre des Travaux publics Amar Ghoul, l'autoroute Est-Ouest est en train de se transformer en scandale du siècle. Au moins quatre personnes ont été arrêtées ces derniers jours, soupçonnées d’avoir touché des pots-de-vin dans des contrats liés à ce projet.
Parmi eux, le secrétaire général du ministère des Travaux publics a été arrêté en fin de semaine par les services de sécurité et placé sous mandat de dépôt par le Tribunal de Sidi Mhamed d'Alger.
Le secrétaire général arrêté était aussi en désaccord avec son ministre Amar Ghoul qui l'a écarté des conseils d'administration de l'Agence nationale des autoroutes et du CTTP, deux organismes dépendant du ministère des Travaux publics. Depuis le lancement de la construction de l'autoroute Est-Ouest, des soupçons de corruption pesaient sur des responsables du département de Amar Ghoul.
Ces arrestations font suite à une enquête de plusieurs mois des services de sécurité sur des affaires de corruption et des plaintes du groupement chinois Citic-Crcc en charge de la construction des parties Centre et Ouest de l'autoroute Est-Ouest. L’ambassade de Chine a également protesté auprès des autorités algériennes, selon un proche du dossier.
Le groupement chinois aurait subi des pressions de la part de personnes proches du secrétaire général du ministère des Travaux publics et d’autres personnalités de l’Etat pour l’obliger à verser des pots de vins, explique une source proche du dossier. L'enquête des services de sécurité qui se poursuit risque de faire tomber d'autres têtes au ministre des Travaux publics et dans les milieux d’affaires nationaux et étrangers.
« Les responsables utilisent des intermédiaires qui sont généralement des entrepreneurs sous traitants pour obtenir d'importantes commissions de l'entreprise de réalisation en échange de facilités dans le contrôle des travaux, l'approvisionnement en remblais et matériaux de construction », explique le proche du dossier. Outre les commissions, des responsables de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) n'hésitent pas à demander aux étrangers des avantages personnels tels que les visas, des téléphones portables, des caméras.
L’enquête devrait se poursuivre et s’étendre à d’autres intermédiaires vivant en Algérie mais aussi dans plusieurs pays étrangers, dont la France.
Par Ali Idir TSA
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